spot_img
spot_img
AccueilGUINEEKindia/Constat sur le VIH SIDA : « le feu actif du mois...

Kindia/Constat sur le VIH SIDA : « le feu actif du mois d’octobre est de 567… »

A l’instar des autres villes du pays, la ville de Kindia a célébré ce mercredi 1er décembre 2021, la journée mondiale de lutte contre le VIH SIDA. A cette occasion, Le Point focal pour les personnes vivant avec le VIH dans la région administrative de Kindia a donné quelques statistiques de cette maladie.
A l’entame, Henri Marcel Albert Faber a expliqué l’importance de célébrer cette journée « lorsque nous célébrons cette pandémie datant des années, c’est une manière de faire comprendre au monde entier qu’il faut prendre en charge ces personnes qui sont atteintes et affectées, aussi leur montrer la solidarité et lutter contre la stigmatisation, leur prise en charge continue et leur montrer que l’organisation mondiale de la santé a le souci pour une bonne prise en charge », Indique-t-il.
Parlant des statistiques sur le VIH, le point focal enregistre chaque mois des nouveaux cas « nous avons des nouveaux cas c’est-à-dire des personnes qui viennent pour les tests volontaires et également des passants qui sont hospitalisés dont la pathologie a duré des mois et des mois. Nous cherchons la source de la pathologie et le plus souvent quand nous proposons le test à ces personnes volontairement ils le font avec confidentialité. Alors nous avons des cas positifs par exemple le mois d’octobre j’ai eu 17 nouveau cas dont 11 sexe féminins. À travers ça il y a des patients aussi qui étaient sur ARV. Donc le feu actif du mois d’octobre est de 567 mais parmi ceux-là nous avons des personnes qui ont la tuberculose qui sont au nombre de 2 » annonce-t-il.
Poursuivant son intervention, M. Faber liste quelques difficultés liées à la prise en charge des malades. « Nous rencontrons des difficultés parce qu’il y a des personnes qui logent très loin, il y a la pauvreté. Le problème de déplacement, il y a des cas de décès dès fois nous ne sommes pas informés et il y a la réticence qui est là. Certains ne viennent pas à l’hôpital parce qu’ils ont un parent qui y travaille et ils ne veulent pas les voir pour une question de stigmatisation. Donc ils s’éloignent et changent de site», ajoute-t-il.


Au terme de cet entretien, il recommande aux autorités locales de sensibiliser la population sur le dépistage et la prévention dans les lieux publics comme le marché, le Stade, les écoles etc.


Hassatou Lamarana Bah

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments