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Kalil Camara réplique à Charles Wright : « il y a bel et bien des détenus politiques en Guinée »

« Nous n’avons pas de détenus politiques en Guinée et nous n’aurons pas de détenus politiques en Guinée…», ce sont les propos du ministre de la justice et des droits de l’Homme.

Le juriste journaliste a réagi à cette sortie. Selon Kalil Camara, il y a bel et bien des détenus politiques en Guinée. Il le dit en se basant sur plusieurs définitions données par diverses organisations.

« Quand le ministre de la justice dit qu’il n y a pas de détenu politique en Guinée, je me demande comment il définit un détenu politique. Je suis dans le regret de constater qu’il n’a pas défini qui est un détenu politique. Mais il est important de relever quelques définitions d’un détenu politique selon diverses organisations.

Le Conseil de l’Europe considère qu’une personne est prisonnier politique si sa situation répond à un de ces critères :

1 La détention a été imposée en violation de l’une des garanties fondamentales, en particulier la liberté de pensée, de conscience et de religion, la liberté d’expression et d’information et la liberté de réunion et d’association.

2 La détention a été imposée pour des raisons purement politiques sans rapport avec une infraction quelle qu’elle soit.

3 Pour des raisons politiques, la durée de la détention ou ses conditions sont manifestement disproportionnées par rapport à l’infraction dont la personne a été reconnue coupable ou qu’elle est présumée avoir commise.

4 Pour des raisons politiques, la personne est détenue dans des conditions créant une discrimination par rapport à d’autres personnes.

5 La détention est l’aboutissement d’une procédure qui était manifestement entachée d’irrégularités et que cela semble être lié aux motivations politiques des autorités.

Pour les organisations non gouvernementales

Pour Amnesty international, un prisonnier politique est une personne emprisonnée pour des motifs politiques, c’est-à-dire pour s’être opposés par des actions (violentes ou non) au pouvoir en place (autoritaire ou moins) de leur pays (internationalement reconnu ou non.

Human Rights Watch considère comme prisonnier politique toutes les personnes détenues pour leurs opinions politiques ou pour leur participation à des activités politiques pacifiques.

Après ces différentes définitions, il est facile de comprendre que nous avons bel et bien des détenus politiques en Guinée », a fait savoir le juriste journaliste.

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