Il est des êtres dont l’existence, par sa densité et sa noblesse, s’apparente à une œuvre magistrale. Tamba Zacharie Millimouno fait partie de ces figures rares, de ces esprits ciselés dans l’exigence et la vertu, dont le parcours transcende les contingences du temps et s’ancre dans l’éternité du mérite.
Alors que tu tournes la page de ta carrière médiatique, après de longues années de service irréprochable, il me revient, en tant que jeune frère, le devoir de saluer l’homme d’exception , l’intellectuel, le maître du verbe et le gardien inflexible de l’éthique que tu es.
Journaliste d’exception, tu n’as jamais cédé aux sirènes de la facilité ni aux compromissions de l’instant. Ta plume, aussi acérée que nuancée, a su conjuguer rigueur et élégance, profondeur et objectivité, érigeant ainsi l’information en un art où la vérité ne souffre d’aucune altération. Tu as incarné le journalisme dans ce qu’il a de plus noble : une quête inlassable de sens, une exigence de droiture et un sacerdoce au service du bien commun.
Mais derrière cette rigueur de l’homme de presse, derrière cette posture de sentinelle de l’information, se cachait aussi un esprit pétillant, un artiste du micro qui savait, par un brin d’ironie bien dosé, par une blague subtilement glissée, rendre l’antenne vivante et vibrante. Tu avais cet art rare de détendre sans détourner, d’éveiller sans assommer, de censurer l’excès avec finesse sans jamais bâillonner l’essentiel. Avec toi, l’information n’était jamais froide ; elle était habitée, incarnée, ponctuée de ces éclats d’esprit qui faisaient sourire autant qu’ils faisaient réfléchir.
Mais si l’homme de presse force l’admiration, c’est l’homme de foi et de principes que je salue avec la plus grande révérence. Tu es de ceux dont la vie témoigne avec éclat que l’intégrité n’est pas un vain mot, mais une discipline de l’âme, une élévation de l’esprit. Ancré dans les valeurs divines, tu as su faire de ta foi un rempart contre les vicissitudes du monde, une boussole orientée vers l’essentiel, un phare pour ceux qui cherchent la lumière dans l’obscurité des temps incertains.
Aujourd’hui, alors que tu entames une nouvelle étape de ton parcours, permets-moi de t’exprimer ma profonde gratitude et mon admiration sans bornes. Merci pour l’exemple inestimable que tu nous lègues, pour cette rigueur que tu as érigée en principe cardinal, pour cette humilité qui t’élève au rang des hommes d’exception. Tu n’es pas seulement un modèle, tu es un héritage vivant, une source d’inspiration inaltérable.
Que cette nouvelle voie soit jalonnée de paix, d’accomplissement et de grâces infinies. Les grandes âmes ne se retirent jamais vraiment ; elles continuent d’éclairer le monde par l’empreinte qu’elles y laissent, par les rires qu’elles ont semés, par les vérités qu’elles ont su dire avec justesse et intelligence.
Avec toute mon estime, ma reconnaissance et mon profond respect cher Maître échelonné du titre d’orateur.
*Ton jeune frère Christian Desco Condé*
