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Les attrayantes passerelles de l’AGEROUTE et les mesures supplémentaires pour leur meilleur rendement (Balla Moussa Konaté)

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À l’entame de ce sujet, je félicite l’AGEROUTE GUINÉE qui continue de construire de nombreuses passerelles à la fois belles et solides sur nos deux principales artères urbaines en 2×2 voies Fidel Castro et Le Prince à Conakry. Cependant, en dépit de l’importance de ces ouvrages, ceux-ci sont dans l’ensemble moins utilisés sur ces voies par les piétons qui constituent pourtant leurs uniques destinataires.

Pour corriger cet état de fait, l’AGEROUTE érige même à chaque fois des barrières en grilles métalliques sur plusieurs dizaines de mètre de part et d’autre de chacune de ces passerelles. Même avec cette disposition technique, malheureusement à proximité des grands marchés le long de ces deux artères principales, nous constatons des étalagistes et des commerçants ambulants gêner le passage des piétons sur ces ouvrages.

D’autres mesures s’imposent donc afin d’améliorer durablement la qualité de service de ces passerelles, chacune dans sa zone d’installation. À cet effet, deux mesures principales et efficaces sont nécessaires:

A) La démarche pédagogique qui consiste à sensibiliser suffisamment les piétons et les autres usagers de la route à la compréhension des deux fonctions principales successives des passerelles sur des voies routières principales comme sur nos deux 2×2 voies Fidel Castro et Le Prince. Ces deux fonctions principales que ces passerelles doivent jouer sont:

A1) L’amélioration de la sécurité routière pour les piétons :

  • Les passerelles, autrement dit des << passages cloutés en hauteur ou en dessous >> sont des installations chargées d’assurer la traversée en dessus ou en dessous (pas encore faiten Guinée) de la ou des chaussées par les piétons avec leurs petits bagages sans risque de collision entre les piétons et les véhicules.
  • Comprendre donc que quelques soient les difficultés et le temps à mettre dans l’utilisation des passerelles, le <> y est assuré en comparaison avec les passages cloutés en bandes blanches à même sur la chaussée.
  • Surtout sur les routes très affluentes en 2×2 voies, les passages cloutés sont risqués à plus forte raison les endroits où les bandes de priorité aux piétons n’existent pas.

A2) La contribution à l’amélioration de la fluidité des véhicules dans la circulation:

  • Aux bons endroits, en quantité requise et suffisamment utilisées, les passerelles contribuent à l’amélioration de la fluidité des véhicules dans la circulation plus fluide des véhicules, lorsque les risques de croiser constamment les piétons à la traversée de chaussée est suffisamment réduit.

B) La seconde mesure principale à renforcement de la qualité de service des passerelles en question sur nos deux 2×2 voies principales consiste en l’identification claire et nette du rôle pratique de chaque acteur majeur concerné pour la bonne gestion de la circulation sur ces deux routes:

  • L’ AGEROUTE Guinée se charge déja de la construction des passerelles de plus en plus avec qualité, quantité et aux bons endroits. Elle a également la charge de l’entretien technique de ces ouvrages;
  • La police routière a la responsabilité entière de ne réserver ces passerelles qu’aux seuls piétons. Étant donné que ces ouvrages font partie de la circulation routière, sont donc entièrement soumis aux contrôles routiers de la même police, en termes de normalisation de la circulation des véhicules et de la mobilité des piétons, chacun dans les conditions bien définies;
  • L’ AGUISER est chargée de la coordination du maintien des normes de la sécurité routière pour tous les usagers de ces routes, y compris les piétons sur les passerelles;
  • Le gouvernorat et les communes concernées de la ville de Conakry doivent collaborer pour le respect strict de la <>. Toute chose qui les engage à ne pas que les marchés débordent sur les routes et les passerelles (y compris leur alentours) comme c’est le cas au droit du marché ENTA sur Fidel Castro dans la commune urbaine de Tombolia.

De cette manière, on pourrait mieux reussir dans les passerelles pour une circulation fluide et apaisée sur les 2×2 voies Fidel Castro et Le Prince à Conakry.

Ensemble, pour un secteur routier de plus en plus dynamique en Guinée.

(Par Balla Moussa Konaté, Ingénieur en ponts et chaussées)

Le Général Mamadi Doumbouya et le droit de rompre, « pour une souveraineté populaire entière et assumée » (Christian Desco Conde)

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La République de Guinée vient d’écrire, dans le silence solennel du droit et la ferveur du peuple, l’une des pages les plus singulières de son histoire institutionnelle.
La nouvelle Constitution, adoptée par le suffrage populaire et promulguée par le Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, marque l’achèvement juridique de la transition ouverte le 5 septembre 2021. L’élection présidentielle du 28 décembre 2025 se profile à l’horizon comme la promesse d’un recommencement.
Mais, déjà, l’esprit public s’interroge, partagé entre la mémoire des engagements et la dynamique du renouveau : le Général Mamadi Doumbouya, artisan de la refondation, peut-il et doit-il être candidat à la magistrature suprême ?
De la légalité à la légitimité : la souveraineté comme point d’équilibre
Le juriste autrichien Hans Kelsen enseignait que le droit tire sa validité non d’un texte, mais d’un acte de volonté souveraine. Or, le peuple guinéen, en adoptant la Constitution de 2025, a exercé ce pouvoir constituant originaire, qui fonde et efface tout à la fois.
La Charte de la Transition, dans laquelle figurait l’interdiction de candidature du président, appartient désormais à un ordre juridique abrogé. Elle a été, pour reprendre le mot du constitutionnaliste Georges Vedel, un « instrument de passage », non une norme de pérennité.
Ainsi, en droit pur, rien absolument rien, n’interdit au Président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya de se soumettre au suffrage universel. Toute autre lecture reviendrait à placer la transition au-dessus du peuple, et la morale administrative au-dessus de la souveraineté nationale. Mais le droit n’est pas toute la politique. Et la politique, lorsqu’elle touche au destin des nations, doit s’enraciner dans la légitimité morale du geste fondateur.
Le dilemme moral du fondateur
En 2021, au moment de l’investiture et à dans plusieurs déclarations, le Général Doumbouya affirmait qu’il ne serait pas candidat à la future élection. Cette parole, prononcée dans la ferveur d’un serment républicain, a eu valeur de promesse. Mais le temps, en politique, n’est pas celui du serment : il est celui de la responsabilité.

Le philosophe Paul Ricoeur rappelait que « la promesse n’est pas un lien d’esclavage, mais un acte de fidélité lucide ». Fidélité, non à la lettre, mais à l’esprit celui de la refondation, de la reconstruction, du salut collectif. Dès lors, la véritable question n’est plus : le Général Doumbouya a-t-il le droit d’être candidat ?
Mais plutôt : le peuple guinéen doit-il être privé du droit de le choisir ? Interdire sa candidature, ce serait substituer à la liberté civique un paternalisme constitutionnel. Ce serait dire au peuple : ‘‘nous vous faisons confiance pour voter, mais pas pour choisir entre tous’’. C’est, au fond, une contradiction démocratique.

Le peuple comme juge suprême

La démocratie ne se défend pas en interdisant, mais en permettant. Ce n’est pas l’absence de candidatures qui garantit la vertu des urnes, mais la maturité du corps électoral.
Depuis Montesquieu, nous savons qu’un peuple libre ne se corrompt pas par l’abondance du choix, mais par la raréfaction des alternatives. Et c’est bien là tout l’enjeu : si la transition guinéenne devait aboutir à refermer le jeu politique sur les figures d’hier, elle se renierait elle-même. La refondation n’a pas été conçue pour restaurer le vieux système, mais pour le dépasser. Le Général Doumbouya, qu’on l’admire ou qu’on le critique, incarne pour une large partie de la population le visage du renouveau, celui d’une génération qui a brisé les fatalités politiques héritées des décennies passées. L’empêcher de concourir reviendrait à refermer l’horizon du possible, à étouffer dans l’œuf la respiration démocratique que la refondation avait promise aux premières heures de la transition.
La rupture nécessaire : du pouvoir d’État à l’État de pouvoir

Les transitions africaines ont souvent échoué parce qu’elles ont confondu la sortie du militaire avec le retour des civils, alors qu’il s’agissait de passer du pouvoir d’État à l’État de pouvoir c’est-à-dire, d’un État qui domine à un État qui émane. En ouvrant le jeu politique à toutes les sensibilités, y compris celle du chef de la transition, la Guinée ne ferait pas un pas en arrière : elle consacrerait un principe universel de souveraineté ouverte.

L’expérience du Niger en 2011, celle du Mali plus récemment, ou même celle de l’Égypte post-Moubarak, montrent que la stabilité d’une transition ne dépend pas du statut du candidat, mais de la crédibilité du scrutin. Le danger n’est pas que le Général soit candidat ; le danger serait qu’il soit élu par défaut, faute d’alternatives crédibles.

De l’éthique de la refondation à la philosophie du choix

L’histoire politique est traversée par un dilemme permanent : faut-il préserver la pureté du serment ou la cohérence de la mission ? le Général De Gaulle, en 1958, revint au pouvoir au nom du salut public, rompant son retrait de 1946 et la France y trouva son équilibre. Mandela, au contraire, choisit le retrait, et l’Afrique y gagna un symbole. Chacun de ces choix fut légitime parce qu’il fut fidèle à son contexte. La question, dès lors, n’est pas de comparer, mais de comprendre : qu’attend la Guinée, en 2025, de son fondateur ? Souhaite-t-elle qu’il s’efface au nom d’un idéal, ou qu’il parachève l’œuvre au nom de la stabilité ? Ce dilemme ne se tranche pas dans le secret d’un bureau politique, mais dans la lumière du suffrage. C’est au peuple seul qu’il revient d’arbitrer entre la continuité et l’alternance. Et c’est ce droit, imprescriptible et sacré, que tout juriste, tout politologue, tout démocrate, tout républicain devrait défendre.

Pour une République des consciences

La grandeur d’une République ne se mesure pas à la durée de ses constitutions, mais à la vitalité de ses consciences. En permettant la candidature de tous y compris celle du Président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, la Guinée ne se trahit pas : elle s’accomplit. Car la démocratie ne s’édifie pas sur l’exclusion mais sur la confiance. Et le plus beau signe de maturité politique que puisse donner une nation, c’est d’oser se confronter à son propre choix, sans peur, sans tutelle, sans interdit.

La transition n’est pas une parenthèse : c’est une promesse. Et cette promesse n’aura de sens que si elle aboutit à rendre au peuple guinéen la plénitude de sa souveraineté. Laisser au Général Mamadi Doumbouya la liberté de se présenter, ce n’est pas céder au pouvoir ; c’est reconnaître que le seul maître du destin guinéen, depuis 1958, reste le peuple souverain de Guinée.

Qu’il se trompe ou qu’il éclaire, ce peuple a le droit de choisir. Et c’est peut-être là, dans cette confiance ultime, que réside la véritable grandeur d’un État qui se veut refondateur.

Par Christian Desco Conde, Politologue, Enseignant-chercheur

Dabola : Message de Remerciement et d’Appel à la Mobilisation du Colonel Sitapha Kondé

Au nom de tous les mouvements, associations et coopératives de soutien au CNRD et au Général Mamadi Doumbouya, je, Colonel Sitapha Kondé, Coordinateur préfectoral de Dabola, souhaite exprimer ma profonde gratitude à la population de notre préfecture pour sa mobilisation exemplaire et son engagement sans faille.

Le Parrain politique de notre préfecture, le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Monsieur Ismaël Nabé, représentant désigné du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, accompagné d’une importante délégation composée de cadres ressortissants, d’hommes d’affaires et d’opérateurs économiques, a séjourné à Dabola en fin de la semaine passée pour adresser ses remerciements à notre préfecture, suite au brillant succès que nous avons enregistré au « OUI » lors du référendum du 21 septembre 2025.

Cette visite témoigne de l’importance de l’union et de la solidarité qui animent Dabola. Chaque mouvement, association et coopérative, ainsi que chaque citoyen, ont contribué à faire de cette réussite un véritable symbole de cohésion et de détermination. Ensemble, nous avons démontré notre capacité à nous mobiliser autour de notre Parrain politique et des initiatives qui visent le développement de notre préfecture et de notre nation.

Je remercie également les autorités locales pour leur implication dans ce processus et dans la dynamique engagée à Dabola. Mes remerciements s’adressent aussi à toutes les sous-préfectures pour l’accueil extraordinaire réservé à la délégation du Ministre Ismaël Nabé, parfois à des heures tardives, ainsi qu’aux médias qui nous ont accompagnés et soutenus dans cette initiative.

Par la même occasion, je tiens à rappeler la nécessité de rester prêts, unis et mobilisés pour l’échéance présidentielle prévue le 28 décembre 2025. À cette occasion, Dabola, à l’image de son score remarquable enregistré au référendum, doit montrer l’exemple et tracer la voie aux autres préfectures.

Je salue donc l’engagement de tous les habitants de Dabola, leur sens des responsabilités et leur volonté constante de soutenir le Parrain politique, le Ministre Ismaël Nabé, représentant du Président de la République, et ses actions en faveur de notre préfecture.

Merci à chacune et à chacun pour cette démonstration de force, d’unité et de détermination. Dabola reste et restera un exemple de mobilisation citoyenne et d’attachement aux valeurs de notre pays.

Signé :
Le Colonel Sitapha Kondé
Coordinateur préfectoral des mouvements, associations, coopératives de soutien au CNRD et au Général Mamadi Doumbouya

N’Zérékoré : les commerçants boudent le marché pour protester contre la hausse des taxes

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Plusieurs boutiques et magasins du grand marché de N’Zérékoré sont restés fermés ce mardi. Pour cause, les commerçants protestent contre une augmentation des taxes foncières imposées par la mairie. Une décision qui a paralysé une bonne partie des activités commerciales du marché. 

Les commerçants, en colère, ont également battu le pavé dans les principales artères de la ville avant de se rassembler devant la mairie pour exiger l’annulation de la mesure qu’ils jugent « injustifiée et infondée ». Cette hausse prévoit une augmentation de 600.000 francs guinéens par an pour chaque boutique. 

« C’est une décision incompréhensible. Nous peinons déjà à faire face aux charges quotidiennes et voilà que la mairie nous impose de nouvelles taxes sans concertation » s’est indigné un commerçant rencontré sur les lieux.

D’après certaines sources proches de la Chambre préfectorale du commerce, la colère des commerçants serait également liée à la volonté de la mairie de réclamer le paiement rétroactif du reste des taxes foncières pour l’année en cours. Une exigence que les commerçants jugent « inacceptable », estimant que la décision a été prise sans tenir compte de la conjoncture économique difficile que traverse le pays.

Selon nos informations, les représentants des commerçants sont réunis à la Chambre préfectorale du commerce de N’Zérékoré afin de tenter de trouver un terrain d’entente avec la mairie. Les discussions se poursuivent dans un climat tendu, mais les deux parties disent privilégier le dialogue afin d’éviter une crise prolongée qui risquerait d’affecter l’économie locale.

Par Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, correspondant de Kalenews.org à N’Zérékoré

Message de condoléances de la COBAG suite au décès de Elhadj Mamoudou CAMARA, Kountiguigbé de la Basse Guinée

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C’est avec une profonde tristesse que la Coordination pour l’Orientation de la Basse Guinée (COBAG) a appris le rappel à Dieu de Elhadj Mamoudou CAMARA, Kountiguigbé de la Basse Guinée, survenu ce jour lundi 27 octobre 2025 à Conakry, des suites de maladie.
En cette douloureuse circonstance, la COBAG s’incline avec respect devant la mémoire de ce grand patriarche, dépositaire des valeurs ancestrales, symbole de sagesse, d’unité et de cohésion au sein de la Basse Guinée.
Le Kountiguigbé Elhadj Mamoudou CAMARA laisse derrière lui un héritage moral et culturel inestimable. Son engagement constant pour la paix, la solidarité et le développement harmonieux de notre région en particulier, et de la Guinée en général, restera à jamais gravé dans nos cœurs.
La COBAG adresse ses condoléances les plus attristées à sa famille biologique, aux autorités nationales, aux notabilités traditionnelles, aux sages et à l’ensemble des filles et fils de la Basse Guinée et de la Guinée entière.
Puisse le Tout-Puissant accueillir son âme dans Son Paradis éternel et accorder à chacun la force de surmonter cette épreuve.
Paix à son âme.

Pour la COBAG,
Le Président

Elhadj Malick SANKHON

Labé : condamné pour viol et séquestration, Alghassimou Diallo interjette appel 

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Dans un document transmis à notre rédaction, Alghassimou Diallo, PDG d’une pâtisserie récemment condamné par le tribunal de première instance de Labé a rejeté sa condamnation et interjete appel à la cour d’appel de Conakry.

Alghassimou Diallo, accusé de viol sur deux filles suivi de séquestration, dont l’une d’entre elles, mineure, serait enceinte, avait été reconnu coupable du crime qui lui était reproché en première instance. Actuellement détenu à la maison centrale de Labé, le coupable a interjeté appel du jugement rendu le 17 octobre 2025, où il avait été condamné à cinq (5) ans de réclusion et au paiement d’une amende de 35 millions de francs guinéens au profit des deux parties civiles.

« J’ai l’honneur de déclarer par la présente interjeter appel du jugement rendu le 17 octobre 2025 par le tribunal de première instance de Labé m’ayant condamné à cinq (5) ans d’emprisonnement ferme pour viol et séquestration. Cette décision ne me donnant pas satisfaction, je souhaite qu’elle soit réexaminée en faits et en droit par la cour d’appel de Conakry compétente, conformément aux dispositions du code de procédure pénale de la République de Guinée », a mentionné Alghassimou Diallo dans ce document.

Interrogé par notre correspondant régional, le procureur du tribunal de première instance de Labé a confirmé cette information hors micro. Il a souligné que le parquet va également interjeter appel contre la même décision afin qu’elle soit réexaminée conformément à la loi, au niveau de la cour d’appel de Conakry.

Après la fin de la procédure de demande, Alghassimou Diallo, PDG de la pâtisserie, sera transféré à Conakry pour un nouveau jugement. Mais en attendant, il reste détenu à la maison centrale de Labé.

Ci-dessous le document.

Boubacar Garki Diallo, correspondant régional de Kalenews.org à Labé.

Nécrologie : Elhadj Mamoudou Camara, le Kountigui de la Basse-Guinée, tire sa révérence 

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Elhadj Mamoudou Camara, le Kountigui de la Basse-Guinée, a tiré sa révérence ce lundi 27 octobre à Conakry suite à une longue maladie. 

Selon nos informations, était en Tunisie pour ses soins avant de rejoindre Conakry. 

Il a rendu l’âme ce matin à l’hôpital sino-guinéen de kipé dans la commune de Ratoma.

Toutes nos condoléances à sa famille 

Ligue 1 :  Karfamoriah accroche Loubha, CIK et Milo battus d’entrée 

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Le coup d’envoi de la nouvelle saison 2025-2026 de la Ligue 1 a été donné ce dimanche 26 octobre 2025 avec plusieurs rencontres au programme. 

À Kamsar, l’AS Kaloum était en déplacement pour affronter le CIK. Un gros coup réussi par le sous marin jaune qui s’est imposé 0-1. Le seul but de la rencontre a été inscrit par Amadou Mansaré en première période. 

Même score au stade de Coleah entre la Renaissance et le Milo FC. Le club de Bonfi s’est imposé 1-0 et lancé parfaitement sa saison. 

Pour le dernier match de ce dimanche, il n’y a pas eu de vainqueur entre le Loubha FC et Karfamoriah à Yorokoguiyah. Le deux clubs se sont quittés sur un nul et vierge (0-0). 

Yagouba Diallo

France : l’ambassadeur Senkoun Sylla préside le lancement des activités d’une mission conjointe ministère affaires étrangères – Ecobank

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Une mission conjointe d’Ecobank-Guinée et de la direction des guinéens établis à l’étranger séjourne en France. Cette mission vise à concrétiser le protocole d’accord signé entre le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’Etranger et Ecobank pour faciliter le transfert des fonds de la diaspora vers la Guinée à travers l’ouverture de comptes bancaires et l’acquisition des biens immobiliers en Guinée par le biais de l’octroi de crédits immobiliers.

La cérémonie de lancement s’est tenue ce samedi 25 octobre 2025 à Paris en présence de son excellence Monsieur l’ambassadeur de la Guinée en France, des représentants du ministère des Affaires Étrangères, d’Ecobank Guinée, des partenaires et les membres de la diaspora guinéenne.

« On a pour mission en France de présenter nos projets et notre offre à la diaspora. On leur propose une ouverture de compte qui va leur permettre d’avoir accès à des prêts immobiliers pour avoir des appartements chez nos partenaires. La diaspora est un maillon très important pour le développement d’un pays. Elle ramène beaucoup de fonds au pays et cette mission va leur permettre de pouvoir investir. Le but c’est aussi d’expliquer à nos compatriotes qu’avec Ecobank, ils peuvent avoir des fonds en Guinée et pouvoir en disposer » a expliqué Balla Moussa Traoré, directeur adjoint de la banque des particuliers à Ecobank et chef de mission

Après Paris, la mission va sillonner dans trois (3) autres villes notamment Lille, Lyon et Nantes. Une initiative saluée par l’ambassade de Guinée en France.

Pour son excellence Monsieur Senkoun Sylla, ambassadeur de la Guinée en France, cette initiative traduit la volonté du gouvernement guinéen à renforcer la coopération entre les institutions financières et la diaspora guinéenne.

«  c’est une initiative qui est extrêmement salutaire. Cette mission permet d’orienter et d’intégrer la diaspora dans le processus du développement économique et social de notre pays. Aujourd’hui grâce au leadership du président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, il a mis la diaspora au cœur de ses préoccupations. C’est important de faire ce genre d’initiative et de les accompagner et pérenniser » s’est réjouit le diplomate guinéen.

Au delà des autorités, l’initiative est hautement appréciée par la diaspora et les entrepreneurs guinéens. « je pense que c’est une occasion pour la diaspora d’acquérir des biens plus facilement en Guinée à Ecobank et les partenaires. On doit multiplier ce genre d’initiatives pour encourager nos compatriotes de la diaspora à investir au pays » a dit Mamadou Aliou Bah, entrepreneur guinéen.

Cette mission va se poursuivre jusqu’au 12 novembre 2025.

De nos envoyés spéciaux, Alpha Mamadou Bobo et Yagouba Diallo depuis Paris

Dabola : le coordinateur préfectoral des élections invite les mouvements de soutien à l’union et à l’entente

Dans le cadre de la tournée nationale de remerciement consécutive au vote massif du OUI lors du référendum du 21 septembre 2025, le ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël Nabé, parrain politique de la préfecture de Dabola, accompagné du coordinateur préfectoral des élections, le colonel Sitapha Kondé, a effectué du 22 au 25 octobre une série de visites dans les différentes sous-préfectures du centre géographique de la Guinée.

À cette occasion, le directeur régional des Douanes de Labé, également coordinateur préfectoral des élections à Dabola, a, au nom du ministre Ismaël Nabé, adressé des messages de remerciements à l’endroit de l’ensemble des citoyens de la commune urbaine et des sous-préfectures pour leur rôle déterminant lors du scrutin référendaire du 21 septembre, qui a vu le triomphe du OUI à Dabola.
« En tant que fils et ressortissants de Dabola, nous sommes très heureux de constater que la population est restée fidèle à nos côtés. Elle nous a longtemps attendus pour que nous venions lui transmettre ce message de gratitude. C’est une situation qui nous interpelle tous. Nous avons sillonné tous les villages. Lors de la campagne pour le référendum, la population avait répondu favorablement à notre appel. Après cette grande victoire du OUI, il était de notre devoir de revenir voir cette même population pour lui dire merci, pour son accompagnement et pour s’être accompagnée elle-même », a déclaré le colonel Kondé, expliquant les objectifs de cette tournée.

Déjà engagés dans la dynamique de soutien au président de la République, le général Mamadi Doumbouya, en vue de l’élection présidentielle prévue le 28 décembre prochain, le coordinateur préfectoral et le ministre Ismaël Nabé ont invité la population de Dabola à se mobiliser massivement pour élire le candidat Mamadi Doumbouya dès le premier tour.
« Nous demandons à cette même population de continuer à nous accompagner lors de l’élection présidentielle du 28 décembre. Nous sommes convaincus que cette population, qui a déjà adhéré au programme de développement du président de la République, continuera à le soutenir. Ce qui se passe aujourd’hui en Guinée est historique. Le peuple est unanime et, avant même que le général ne se prononce, il l’appelle et l’exige comme candidat, car il représente un véritable espoir pour la nation », a-t-il ajouté.

S’adressant ensuite aux nombreux mouvements de soutien au général Mamadi Doumbouya dans la préfecture de Dabola, le directeur régional des Douanes de Labé a lancé un appel à l’unité, à la cohésion et à la discipline pour assurer la victoire du « candidat du peuple » le 28 décembre prochain.

« En tant que coordinateur de tous les mouvements œuvrant dans l’accompagnement du CNRD et du président de la République à Dabola, j’invite chacun à l’union et à l’entente. Il existe de nombreux mouvements de soutien au général Doumbouya. Avec le mandat du parrain politique, le ministre Ismaël Nabé, nous avons mis en place une équipe dynamique qui tend la main à tous les autres mouvements et associations, afin que nous parlions d’une seule voix. Nous poursuivons les mêmes objectifs : ayons le dos large, restons unis et solidaires jusqu’à la victoire finale », a-t-il exhorté.

À noter que les citoyens des localités visitées ont réaffirmé leur engagement à demeurer unis et mobilisés pour la cohésion sociale, le développement durable, et pour la victoire du général Mamadi Doumbouya à la présidentielle du 28 décembre 2025.

Abdoulaye Bouka Barry