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Un milliard pour la République : la jeunesse présidentielle mobilise la caution du Général Mamadi Doumbouya

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Dans une ambiance de ferveur patriotique et de solidarité nationale, la Jeunesse Présidentielle de Guinée (JPG) a réussi un pari audacieux : mobiliser un montant d’un milliard de francs guinéens destiné à couvrir la caution de candidature du Général Mamadi Doumbouya à la présidentielle du 28 décembre 2025.

Ce montant symbolique, fruit d’une vaste campagne de mobilisation, a été recueilli lors d’un dîner-gala organisé le samedi 2 novembre à Conakry, un événement qui a réuni autour d’une même table cadres de l’administration, opérateurs économiques, ministres, et une jeunesse galvanisée par l’idée de soutenir le chef de l’État.

L’événement, placé sous le parrainage du ministre de la Culture et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla, a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, dont Mohamed Lamine Sy Savané, ministre directeur de cabinet de la Primature et représentant le Premier ministre Amadou Oury Bah, ainsi que le ministre de la Jeunesse, Cellou Baldé.

La société AGB2A-GIC, principal sponsor du gala, s’est particulièrement illustrée par son importante contribution financière, soulignant son attachement à la vision du Général Doumbouya pour une Guinée unie, stable et prospère.

Dans son allocution, Alseny Sékou Bangoura, président de la JPG, a rappelé que ce gala n’était pas un simple rendez-vous mondain, mais « l’expression vivante de notre engagement collectif pour la Guinée, de notre attachement à la stabilité et de notre foi en un avenir meilleur ».

Selon lui, cette initiative traduit le patriotisme, le sens du devoir et la loyauté d’une jeunesse décidée à accompagner le Général Doumbouya dans sa démarche républicaine.

« Notre objectif est clair : mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir le processus électoral à venir, dans le respect des valeurs de transparence, de responsabilité et de bonne gouvernance. L’intégralité des fonds mobilisés sera remise par voie officielle au président de la République, en signe de notre soutien loyal et indéfectible à sa vision pour la Guinée », a-t-il affirmé.

Le ministre Moussa Moïse Sylla, parrain de la soirée, a salué la portée de cette mobilisation, la qualifiant d’« acte de foi et de courage citoyen ».

« En lançant cette collecte de fonds pour la caution de candidature du président MamadiDoumbouya, vous envoyez un message puissant : celui d’une jeunesse qui croit, qui agit et qui assume son choix. Votre geste est plus qu’un acte de soutien ; c’est un acte de foi. Foi en la Guinée, foi en son avenir, foi en celui qui a su incarner l’autorité de l’État, restaurer la confiance et replacer notre pays sur le chemin de la stabilité et du développement », a déclaré le ministre Sylla.

Pour lui, le Général Mamadi Doumbouya est devenu le symbole d’une renaissance nationale, d’un leadership fort, et d’une vision panafricaine du développement, capable de rallier toutes les forces vives de la nation autour de l’essentiel : la Guinée d’abord.

L’un des moments forts de la soirée fut le discours de Mohamed Lamine Sy Savané, représentant du Premier ministre, qui a tenu à rendre un hommage appuyé au ministre Ahmed Kanté, salué comme un homme intègre et dévoué à la République.

« Ahmed Kanté n’aime pas la corruption. Ahmed Kanté n’a pas d’ethnie. Ahmed Kanté n’a pas de religion. Il a, tout simplement, la République de Guinée. Rien ne m’étonne quand le choix du sponsor est tombé sur lui, surtout au regard de sa contribution », a-t-il déclaré, avant de souligner les efforts constants de ce dernier à Boké, Kamsar, Dubréka, Boffa, Farana, N’Zérékoré et Kindia.

Au-delà du montant mobilisé, cette initiative de la Jeunesse Présidentielle de Guinée illustre l’adhésion populaire croissante autour du Général Mamadi Doumbouya, dont la candidature est perçue par beaucoup comme la continuité d’une œuvre de refondationnationale.

HAMZAH BAH et MARIE CAMARA 

Hadj 2026 : le gouvernement fixe le tarif à 58,3 millions GNF 

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En conférence de presse ce lundi 3 novembre 2025, le Secrétariat général des affaires religieuses, a dévoilé le tarif pour le Hadj 2026. Pour cette année, tout fidèle musulman qui souhaite se rendre à la Mecque pour accomplir le pèlerinage doit payer 58.325.000 francs guinéens. 

Le SGAR informe également que la Guinée a un quota de 10.000 pèlerins. Les inscriptions vont commencer le 10 novembre 2025 pour prendre fin le 10 décembre 2025. 

Pour le transport aérien, le secrétariat général des affaires religieuses annonce que deux compagnies ont été choisies pour convoyer les pèlerins guinéens vers les lieux saints. Il s’agit d’Ethiopian Airlines et Egypt Air. Chaque compagnie transportera 5000 pèlerins pour accélérer l’acheminement et le retour des pèlerins en Guinée. 

Kalenews 

Présidentielle2025 : le Général Mamadi Doumbouya officialise sa candidature

Après plusieurs semaines de spéculations, le général Mamadi Doumbouya a finalement mis fin au suspense. Le chef de l’État a déposé, ce lundi aux environs de 16 heures, son dossier de candidature à la Cour suprême, en vue de l’élection présidentielle prévue le 28 décembre prochain.

Ce geste marque une étape décisive dans le processus électoral et confirme la participation du général Doumbouya à la course pour la magistrature suprême.

https://youtu.be/JtSDoORVIsM?si=HAyzh4YeeSaH3nrf

Mansaré Soumah Naby Moussa

Urgent : le Général Mamadi Doumbouya est arrivé à la cour suprême 

Le Général Mamadi Doumbouya vient d’arriver à la cour suprême pour déposer son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025. 

C’est la fin du suspense. Depuis le matin plusieurs partisans et nombreux mouvements de soutien au president de la République sont présent devant la cour suprême pour lui apporter leur soutien. 

Nous y reviendrons 

Élection présidentielle 2025 : Faya Millimono après le dépôt de sa candidature « je suis le meilleur candidat »

L’ancien président du Bloc Libéral, Docteur Faya Millimono, a officiellement déposé son dossier de candidature à la Cour suprême ce lundi en vue de l’élection présidentielle du 28 décembre prochain.

À sa sortie de la cour suprême, Dr Faya Millimono déclaré « Aujourd’hui, c’est le dépôt des dossiers. On ne peut pas dire aujourd’hui si la candidature est acceptée ou pas. Ce que je sais, c’est que la lecture que j’ai faite avec mes avocats du code électoral, quoi qu’il soit contradictoire à la Constitution, nous avons constitué le dossier nécessaire et nous l’avons soumis à la Cour suprême. Il appartient maintenant à la Cour de nous inviter à passer devant le Collège des médecins pour s’assurer que nous sommes sains d’esprit et de corps. Je suis allé enregistrer ma candidature parce que je suis le meilleur candidat », a-t-il déclaré. 

Poursuivant, Dr Faya Millimono s’est montré confiant et pense être le meilleur candidat à cette élection.

« Mes chances sont très bonnes. Il suffit que les Guinéens veuillent un changement véritable dans notre pays. Il y a un choix et c’est le Président Faya Millimono ». 

Les candidats continuent à défiler à la cour suprême pour le dépôts des candidatures qui prend fin ce lundi 3 novembre 2025. 

Mansaré Soumah Naby Moussa

Makanera Kaké : « le général Mamadi Doumbouya est l’expression la plus achevée du patriotisme »

Présent à la cour suprême où les dépôts de candidature pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 se poursuivent, l’ancien ministre de la Communication, Alhousseiny Makanera Kaké, a réaffirmé son soutien indéfectible au président de la transition, le général Mamadi Doumbouya. Devant les hommes de médias, il a appelé le chef de l’État à poursuivre son engagement envers le peuple guinéen en se portant candidat à la prochaine élection présidentielle.

« Nous demandons au général Mamadi Doumbouya de ne pas abandonner sa population. Il nous a habitué à un style de vie. Il nous a donné la fierté, le bonheur et la sécurité. Nous ne voulons plus tomber dans la main des politiques sans vision », a déclaré Makanera Kaké et de poursuivre « Il est obligé d’être là. Il doit être à l’écoute de sa population. Il a prêté serment pour ça. Et je suis convaincu que le général Mamadi Doumbouya, est l’expression la plus achevée du patriotisme. Il ne peut pas nous abandonner. Il n’a pas d’autre solution que de venir déposer sa candidature »

Cette prise de position intervient alors que le général Mamadi Doumbouya serait attendu à la Cour suprême pour le dépôt de sa candidature. 

Mansaré Soumah Naby Moussa

Présidentielle du 28 décembre 2025 : le Général Mamadi Doumbouya attendu à la Cour suprême pour le dépôt de sa candidature ? 

Le général Mamadi Doumbouya, serait attendu ce lundi 3 novembre à la Cour suprême pour procéder au dépôt officiel de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre prochain. 

Depuis les premières heures de la journée,  un important dispositif sécuritaire a été déployé devant la cour suprême. On note également la présence de plusieurs mouvements de soutien et des partisans du chef de l’Etat. Le ministre des Sports, Bogola Haba, a été aussi aperçu sur les lieux. 

À rappeler que le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle du 28 décembre prochain prend fin ce lundi 3 novembre 2025. 

Mansaré Soumah Naby Moussa

Cour suprême : Hadja Makalé Camara dépose sa candidature pour la  présidentielle du 28 décembre 2025

La présidente du parti Front pour l’Alliance Nationale (FAN), Hadja Makalé Camara, a déposé ce lundi 3 novembre 2025, son dossier de candidature pour l’élection présidentielle prévue le 28 décembre prochain. Cette candidature de dame Makalé Camara, intervient à la quelques heures de la clôture des candidatures. 

« Je suis venue ce matin pour déposer ma candidature à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025. Ça c’est très bien passé, puisque mon dossier est au complet.  Ils ont vérifié tout est là, on m’a remis un récépissé », a fait Hadja Makalé Camara. 

Ancienne ministre des affaires étrangères et candidate à l’élection de 2010, Hadja Makalé Camara est la première femme qui a déposé sa candidature pour cette élection présidentielle. Pour la présidente du FAN, une candidature féminine est d’une importance capitale en cette période transitoire. 

« Je pense qu’une candidature féminine est exceptionnelle. Ce pays doit savoir que les femmes ont des challenges, de l’expérience et de la bonne volonté. Avec les femmes, c’est une gestion vertueuse », a-t-elle lancé. 

À rappeler que ce lundi 03 novembre 2025, marque la date limite fixée pour le dépôt des candidatures.

Mansaré Soumah Naby Moussa

Conditions d’éligibilité et incompatibilité à l’élection présidentielle ( Juriste Kalil Camara)

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Pour la candidature à l’élection présidentielle, il y’a les conditions d’éligibilité(I)  et les incompatibilités (II).

I- Les conditions d’éligibilité

Il s’agit des critères que les prétendants doivent remplir pour être candidats à l’élection présidentielle. Elles peuvent être positives ou négatives.

Elles sont positives quand elles exigent des candidats la situation d’être. Exemple : il faut être de nationalité guinéenne, être âgé de de 40 ans au moins et 80 ans au plus etc.

Elles sont négatives quand il est exigé des candidats la situation de ne pas être. Exemple : ne pas être condamné pour crime ou délit.

Les conditions d’éligibilité positives ou négatives ne peuvent être posées que par la constitution et le code électoral ( loi organique). Donc une une loi ordinaire ( statut  par exemple) n’en est pas applicable et ne peut s’inscrire dans ce sens.

II- Les incompatibilités

Elles visent la qualité, la fonction ou l’emploi du prétendant à l’élection présidentielle. Contrairement aux conditions d’éligibilité, les incompatibilités peuvent être posées par la constitution, le code électoral et le statut particulier.

Ainsi lorsque vous avez une fonction ou une qualité incompatible, il y’a deux cas qui peuvent se présenter :

1- incompatibilité absolue

 Elle signifie que vous ne pouvez pas du tout être candidat avant d’avoir démissionné à votre fonction ou de votre qualité. Ni la constitution ni le code électoral ne prévoit l’incompatibilité absolue. Elle se trouve spécialement dans les statuts particuliers.

Exemple : un magistrat ne peut pas être candidat sans avoir démissionné à l’élection présidentielle parce que la loi portant statut des magistrats lui interdit des activités politiques qui sont inhérentes à la candidature à l’élection présidentielle.

2- Incompatibilité relative

Elle est posée par la constitution et le code électoral.

  Dans ce cas, vous pouvez être candidat, si votre statut particulier ne vous interdit les activités politiques.

Exemple : un fonctionnaire ou un enseignant peut être candidat parce que le statut particulier des agents de l’État ne lui interdit pas les activités politiques, sous réserve du cadre du service.

Cependant, une fois élu à l’élection présidentielle, il doit renoncer à sa qualité d’agent de l’État qui est incompatible à la fonction de président de la République.

C’est ainsi, et la constitution et le code électoral prévoient que la qualité de président de la République est incompatible avec toute autre fonction publique ou privée.

La démission ou pas d’un prétendant à l’élection présidentielle dépend de l’incompatibilité absolue ( statut interdisant l’activité politique) ou relative ( fonction de président ).

Kalil Camara, Juriste

Les faux moralistes et le vrai courage : chronique d’une hypocrisie élitiste (Oumar Barry)

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Il devient de plus en plus fréquent que les paisibles citoyens, dans leurs temps libres de navigation sur la toile, parce que ceux-là ont quelque chose de noble à faire de leur temps, tombent sur des articles de presse rédigés par des anciens dignitaires du régime déchu, qui n’ont toujours pas fini de digérer la dislocation soudaine de leur hégémonie et qui expriment leur frustration par des écrits souvent aussi médiocres que vulgaires. 

Parmi ces désœuvrés se distinguent certains habitués des rhétoriques absurdes, mis à la retraite anticipée et réduits en journaleux oisifs, qui oublient que les lecteurs de leurs verves savent bien qu’ils crient au scandale dans le seul but d’attirer l’attention des personnalités mêmes qu’ils vilipendent et rien que pour implorer ensuite leur clémence et bénéficier de leurs faveurs.

Ces manigances qui amusaient autrefois deviennent de plus en plus agaçantes, surtout quand on se souvient que les mêmes brutes avaient fait la même chose, proféré les mêmes injures et propagé les mêmes diffamations sur le régime défunt et qu’ils avaient fini par la boucler lorsqu’ils avaient fini par avoir l’attention des décideurs d’alors qui les avaient approchés, voire associés, par magnanimité ou par lâcheté. On connait la suite : ils avaient joué des rôles on ne peut plus sordides dans la conception et la matérialisation du putsch constitutionnel qui a abouti au troisième machin et par là, contribué à la déchéance du régime d’Alpha Condé.

S’il était nécessaire de soulever un coin du voile sur le sujet a priori simple que les crieurs publics essaient tant bien que mal de dramatiser ces derniers temps, à savoir le débat sur la candidature du Président Mamadi Doumbouya à l’élection présidentielle à venir, on ne devrait pas tergiverser là-dessus : changer d’avis est un droit et cela ne se discute pas. Autant tenir sa parole est une vertu, autant évoluer dans sa conviction est un droit et assumer cette évolution est un courage. Nier cela relève soit d’une ignorance notoire, soit d’une mauvaise foi.

Mais on sait tous que ce n’est pas une question de logique ou de raisonnement sincère. Si le troubadour des maquis populeux d’Abidjan dit toutes les insanités qui le caractérisent dorénavant, si ses consorts gueulards débitent autant de débilités aujourd’hui, ce n’est certainement pas pour informer, rappeler de quelque chose ou sensibiliser sur quoique ce soit. Ils savent en âme et conscience, comme ils maitrisent par cœur les prénoms de leurs progénitures hors-mariage, que leurs divagations ont pour seul motif de réintégrer la haute sphère de l’administration et bénéficier des faveurs qui les remettraient encore une fois comme naguère, dans leurs positions préférentielles de sangsue dans le dos du peuple.

Qui donc d’entre nous qui avons été témoins du premier mandat d’Alpha Condé, n’a pas lu les mêmes pamphlets rédigés dans les mêmes mots, avec la même virulence souvent émaillée de vulgarité et dans le même style littéraire phraséologique ?

A dire vrai, à chaque fois que l’on tombe sur ces forfanteries ridicules, on est pris d’une envie puérile de dégainer pour remettre les auteurs à leur place. Quand on se rappelle cependant qu’ils vocifèrent désespérément pour la survie de leurs piètres carrières bâties sur la base des artifices qui ne pouvaient pas tenir de toutes façons, on se ressaisit pour passer à autre chose.

Si ces malotrus avaient une once de dignité, comment est-ce concevable qu’un cadre des administrations passées de la Guinée, peut avoir le courage de critiquer les gouvernants actuels ? par quelle effronterie un homme qui a été acteur majeur des derniers régimes fainéants que notre pays a connu peut-il se permettre de critiquer les hommes qui ont réalisé autant d’infrastructures et réussi autant de reformes en si peu de temps ?

Dans son article récent après la libération de Damaro, le gigolo affirme que les Guinéens observent « peu de compassion envers les personnalités qui ont pourtant servi leur pays du mieux qu’elles ont pu », insinuant ainsi que les dirigeants déchus ont donné le meilleur d’eux-mêmes pendant qu’il crie sur tous les toits pour faire croire que les dirigeants actuels sont en train de donner le pire d’eux-mêmes. Ce genre de raisonnement qui donne envie de placer un emoji « mort de rire » n’est triste que quand on réalise qu’un homme aussi incohérent, un homme aussi irrationnel, un homme qui dit en même temps oui et non comme un cafard qui joue avec ses antennes, quand on réalise que cet homme aussi a participé aux prises de décisions stratégiques qui ont impacté la vie des millions de Guinéens.

Peu importe les hallucinations des frustrés, les faits sont tangibles : l’actuel gouvernement est celui qui a réussi la notation souveraine indépendante de la crédibilité de notre pays et le résultat fut sans appel. C’est ce gouvernement qui a réalisé les échangeurs de Kagbélé, de Km36 et de Bambeto en si peu de temps. C’est bien cette gouvernance qu’ils dénigrent à longueur de journée qui a réussi la construction du plus long chemin de fer de la sous-région en seulement trois ans.

Ces quelques réalisations qui ne sont qu’une infime partie d’une liste longue de réalisations historiques de grande envergure, n’ont rien à voir avec les divagations d’un ivrogne invétéré doublé d’opportuniste qui espère pouvoir duper le peuple comme il a su berner la belle-sœur de Yahya Djameh alors Président, dans l’espoir de tirer profit de cette alliance et qui, à après le règne de Djameh, n’a pas hésité à abandonner cette jeune dame pour courtiser et marier en seconde noce, la veuve du richissime feu Mamadi Diané, dans l’espoir de profiter de celle-là aussi.

Dans tout ça, le cas de Tibou n’est pas le plus lamentable ! Malgré son alcoolisme cancéreux et sa fourberie chronique, ce gigolo sait au moins agencer sujet, verbe et complément dans un ordre à divertir le lecteur plus focalisé sur la forme que sur le fond. L’autre farfelu cependant ! On ne trouve ni rime ni raison dans les textes pleins de fautes de Gassama. Il arrive souvent qu’on se pose carrément la question de savoir comment il a pu bâtir sa réputation relative tant ses lacunes forcent le dégoût.

Quoiqu’il en soit, le Général Mamadi Doumbouya est ce courageux bonhomme qui ne fait pas de concession quand il s’agit de défendre les intérêts de la nation. Il l’a dit à maintes reprises et il continuera à le dire à qui veut l’entendre : pour défendre les intérêts de cette nation, sa détermination n’a pas de limite. S’il faut revenir sur une parole donnée dans les heures précoces et frêles d’un acte de bravoure qui a permis de renverser un pouvoir en déperdition, le peuple devrait être félicité plutôt que blâmé de l’encourager à revenir sur cette parole maintenant que l’on a mesuré l’ampleur du mal causé par les prédateurs aux aguets et qu’on sait désormais de quoi Mamadi Doumbouya est capable.

Les détracteurs peuvent continuer à crier à hue et à dia sur toutes les ondes pour réclamer le respect d’une parole donnée, cela ne changera rien au fait que changer d’avis est un droit inaliénable et qu’assumer son changement de position est un courage. Comme le disait Victor Hugo sur la tombe de Hennet de Kesler, « Nul n’est responsable de son commencement et l’erreur du commencement rend plus méritoire la vérité de la fin ». Pour être plus clair, le fait de croire par bonne foi que l’on pouvait retourner le pouvoir, dans la précipitation aux politiciens immatures et irresponsables qui ont créé et entretenu toutes sortes de désordres administratifs et institutionnels dans ce pays, rend plus méritoire le fait de s’assumer et se présenter aux élections dans l’intention de mieux faire.

N’en déplaise aux pseudos intellectuels qui vocifèrent sur la toile.

Oumar Barry