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Gabriel Haba aux organisations de la société civile : « Nous ne sommes pas des opposants, mais des partenaires de l’État »

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À l’occasion de la présentation du rapport des 100 premiers jours du bureau exécutif national du CNOSCG, Gabriel Haba, a tenu à rappeler la mission fondamentale des organisations de la société civile. Selon le président du conseil national des organisations de la société civile de Guinée, le rôle de ces structures n’est pas de s’opposer à l’État, mais plutôt de collaborer avec lui pour une meilleure prise en compte des besoins des citoyens.

« Parfois, quand vous parlez de contrôle citoyen de l’action publique, certains l’utilisent pour être des opposants. Nous ne sommes pas des opposants. Nous sommes des partenaires de l’État. Mais des partenaires qui aident l’État à comprendre les préoccupations de la base, la demande sociale. Qu’est-ce qui ne va pas ? Qu’est-ce que les citoyens ont besoin aujourd’hui pour que les politiques publiques puissent prendre en compte ?», a-t-il déclaré.

Poursuivant, Gabriel Haba a insisté sur la nécessité pour chaque démembrement du CNOSCG, à tous les niveaux, de jouer pleinement son rôle dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques locales.

« Chaque démembrement doit pouvoir jouer son rôle pour que les politiques publiques au niveau local tiennent compte de la demande sociale et des besoins des citoyens à la base. Tant que cela n’est pas exact, cela veut dire que la société civile à la base ne joue pas son rôle. Et nous allons vous renforcer pour que vous puissiez jouer ce rôle-là», a-t-il ajouté.

Mansaré Soumah Naby Moussa

Présidentielle 2025 : la cour suprême valide les candidatures de Mamadi Doumbouya, Faya Millimono et Abé Sylla (liste)

Ce samedi 8 novembre 2025, la cour suprême a annoncé la liste provisoire des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 28 décembre prochain. Sur une cinquantaine de dossiers reçus, la cour suprême a validé neuf (9) candidatures dont celle du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya. 

Pour le reste, les candidatures de Makalé Camara, Abdoulaye Yero Baldé, Abé Sylla ou encore Faya Millimono ont été également retenues. 

Voici la liste des candidats 

Makalé Camara,

Ibrahima Abé Sylla,

Faya Lansana Millimouno,

Abdoulaye Kourouma,

Mamadi Doumbouya 

Mohamed Nabé,

Bouna Keïta,

Abdoulaye Yero Baldé

Mohamed Chérif Tounkara.

Présidentielle 2025 : les candidatures de Lansana Kouyaté et Ousmane Kaba  rejetées par la cour suprême 

Dans la course à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, la cour suprême a rejeté plusieurs candidatures ce samedi 8 novembre. Parmi les candidats rejetés, deux grands noms de la sphère politique guinéenne. Il s’agit de Lansana Kouyaté du PEDN et Ousmane Kaba du PADES. 

Selon la cour suprême, le dossier de Lansana Kouyaté, président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) et ancien premier ministre ne comporte pas une copie authentique de sa déclaration de biens. Un document exigé par le Code électoral. Ce manquement considéré comme une irrégularité substantielle, a conduit la Cour à rejeter sa candidature.

De son côté, M. Ousmane Kaba, président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), a vu son dossier rejeté pour manque de la fiche d’identité prévue par l’article 129 du Code électoral. En conséquence, la Cour suprême a également déclaré sa candidature irrecevable.

A noter que la candidatures de Aboubacar « Toumba » Diakité a également jugée irrecevable. 

Mansaré Soumah Naby Moussa

Urgent : le Parti NFD retire sa candidature à l’élection présidentielle

Le Parti des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD) s’est officiellement retiré de la course à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre prochain. L’annonce a été faite dans la soirée de ce samedi 8 novembre 2025, à travers une déclaration publiée sur la page Facebook officielle du parti.

Selon son communiqué, cette décision de retirer la candidature de Docteur Ben Youssouf Keïta intervient à la suite du dépôt officiel de la candidature du général Mamadi Doumbouya à la même élection. Pour le parti, ce choix traduit la volonté du NFD de privilégier l’unité, la stabilité et la continuité des actions de développement engagées sous le leadership du Chef de l’État. 

Par ailleurs, le parti annonce apporter officiellement son soutien à la candidature du Général Mamadi Doumbouya 

Voir ci-dessous la déclaration: 

Mansaré Soumah Naby Moussa

Conakry: le CNOSCG présente le rapport de 100 premiers jours de son bureau exécutif national 

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Le Conseil National des Organisations de la Société Civile de Guinée (CNOSCG) a procédé, ce samedi 8 novembre 2025, à la présentation du rapport des 100 premiers jours de son bureau exécutif national. La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte du siège de l’institution, à Dixinn, en présence des membres du bureau exécutif national, régional et communal.

Prenant la parole à cette occasion, le président en exercice du CNOSCG, Gabriel Haba, est revenu sur les efforts fournis depuis l’installation du nouveau bureau. 

«100 jours, 3 mois, 10 jours. Cette équipe que vous voyez et qui a été installée grâce à la bénédiction des grandes personnalités que nous avons remplacées. L’alternance est l’exercice le plus difficile en matière de gouvernance. Aujourd’hui, tous les démembrements et les instances du CNOSCG sont renouvelés. Les doyens qui avaient la tâche de gérer ont cédé la place à de nouvelles équipes. C’est une bravoure à saluer. Et ces personnalités continuent à nous accompagner et à nous guider pour qu’on puisse faire mieux. Et lorsque nous posons des actes, il nous revient l’obligation de dire ce que nous faisons», a-t-il déclaré 

Évoquant les réalisations de son équipe, le président du CNOSCG a rappelé plusieurs actions concrètes menées sur l’ensemble du territoire national. 

« De Conakry à Yomou tous les nouveaux élus sont dotés de gilets. Aucun membre d’un bureau ou d’une instance dans le pays n’est sans gilet. C’est un effort qui relève de ce nouveau bureau. En 100 jours, nous avons pu installer des panneaux de signalisation dans les grands carrefours pour faciliter aux citoyens et aux partenaires qui voudraient rendre visite ou travailler avec le CNOSCG, à vite retrouver notre siège. Cet effort relève de ce bureau. En 100 jours, tout le pays, tous les bureaux ont reçu des smartphones pour faciliter le travail », a-t-il indiqué et de poursuivre en annonçant les priorités pour les prochains mois. « Notre souci que nous allons transformer en opportunité les jours à venir est le renforcement des capacités de tous les démembrements et organisations membres. Vous allez bénéficier des formations pour vous aider à comprendre votre rôle. Parce que la plupart des membres dans les instances sont des nouveaux élus. Dans les localités, chaque démembrement doit comprendre son rôle, son rapport avec les autorités, les partenaires locaux et les citoyens. Quand on parle de notre rôle, ça commence par le contrôle citoyen de l’action publique et comment exercer le contrôle citoyen de l’action publique ». 

Pour terminer, Gabriel Haba a réaffirmé la volonté du CNOSCG de poursuivre le plaidoyer auprès des partenaires afin de doter les structures membres des outils nécessaires pour l’exercice de leurs missions. 

« Nous allons faire des plaidoyers en termes de perspective pour demander à nos partenaires des appuis en termes d’outils. Quand on vous renforce en capacité, cela doit aller avec les outils. Je pense qu’aujourd’hui, avec les nouvelles réalités et l’engagement que nous avons, on n’aura pas de difficulté à convaincre les partenaires pour qu’ils sachent que vous êtes l’alternative crédible des citoyens pour un développement participatif», a conclu le président du CNOSCG. 

Mansaré Soumah Naby Moussa

Course à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 : le Collectif des candidats indépendants annonce son retrait

À l’occasion d’un point de presse tenu ce samedi 8 novembre 2025 à Conakry, le Collectif des candidats indépendants a annoncé son retrait de l’élection présidentielle prévue pour le 28 décembre 2025. Dans une déclaration lue par Dr Mandiouf Mauro Sidibé, porte-parole du collectif, les candidats ont dénoncé plusieurs obstacles majeurs entravant la validation de leurs candidatures.

Le collectif a également souligné l’impossibilité pour les candidats à obtenir les parrainages des présidents des délégations spéciales pour valider leurs dossiers. Une exigence qu’ils jugent discriminatoire et qui crée une inégalité manifeste entre les candidats.

Sur la question liée à l’interprétation et l’application de l’article 10 du statut général des militaires, qui stipule que « tout militaire souhaitant se présenter à une élection présidentielle doit au préalable démissionner de l’armée », le collectif des candidats indépendants dénonce un  flou sur ce point juridique essentiel. Ce qui engendre une incertitude incompatible avec le bon déroulement du processus électoral et le respect de l’État de droit. Et la remise tardive des documents officiels, rendant difficile la préparation des candidatures dans les délais impartis.

Face à ces zones d’ombre juridiques et l’absence de réponse de la Cour suprême, le collectif estime ne pas pouvoir participer à une élection dont les conditions de transparence et d’équité ne sont pas réunies.

voir ci-dessous la déclaration

Mansaré Soumah Naby Moussa

Syli National : Mohamed Ali forfait, Sacko Konté et Naby Youssouf Oularé appelés 

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La Fédération guinéenne a officialisé le forfait de Mohamed Ali Camara pour le rassemblement du Syli National à l’occasion de la trêve du mois de novembre. Le défenseur du Maccabi Tel Aviv s’est blessé jeudi lors du match contre Aston Villa en phase régulière de l’Europa League. 

Pour le remplacer, le sélectionneur guinéen Paulo Duarté a fait appel à Sacko Konaté qui évolue avec Michigan Stars FC aux USA. Le défenseur de 27 ans est convoqué pour la première fois avec le Syli National. 

De son côté, Naby Youssouf Oularé de FK Vanspor en Turquie remplace Sankhou Diaby Camara également forfait pour des raisons familiales. 

À rappeler que la Guinée va jouer deux rencontres amicales lors de cette trêve internationale. Ce sera contre le Niger et le Togo les 15 et 18 novembre 2025. 

Yagouba Diallo

Labé : reprise des travaux de bitumage de la voirie urbaine 

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Après plusieurs mois d’interruption, les travaux de bitumage de voirie urbaine ont repris dans la commune de Labé. Une reprise accueillie avec un mélange d’espoir et de prudence par les habitants, qui ont longtemps attendu la finalisation de ce chantier. 

Depuis le lancement des travaux, certaines zones ont déjà bénéficié d’un revêtement en goudron, tandis que d’autres attendent encore leur tour. Les arrêts fréquents des travaux au fil des mois ont souvent semé le doute chez les citoyens. Mais avec cette reprise, les populations espèrent que les travaux seront finalisés.

« Nous avons constaté la reprise des travaux. Ils sont actuellement en train de gratter la route. Cette fois-ci, nous gardons espoir qu’ils iront jusqu’à la pose du goudron. Nous souffrons énormément avec la poussière. C’est très difficile à supporter », confie Thierno Boubacar Diallo, un habitant de la ville.

Du côté des conducteurs de moto-taxis, l’optimisme est de mise même si la prudence reste de rigueur. Thierno Moussa, invite ses collègues à faire preuve de discipline pendant la durée des travaux.

« Les routes sont dans un état déplorable et la circulation est compliquée. Heureusement, les travaux ont repris. Mais, nous savons qu’il n’y a jamais de garantie qu’ils iront jusqu’à la fin. Chaque année, c’est la même histoire. Ils commencent, puis ils arrêtent. Nous espérons que cette fois sera la bonne. En attendant, nous demandons aux conducteurs de respecter les consignes et de suivre les déviations lorsque certaines routes sont barrées », a-t-il déclaré.

Malgré les doutes et les frustrations accumulées, la population de Labé veut croire à une issue heureuse pour ces travaux, devenus symboles d’un espoir récurrent de modernisation urbaine.

Boubacar Garki Diallo, correspondant régional de Kalenews.org à Labé

Le scientifique américain James Watson, prix Nobel et pionnier de l’ADN, est mort

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Le prix Nobel de la médecine James Watson est décédé à l’âge de 97 ans, a annoncé vendredi 7 novembre le Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL), avec lequel il a travaillé. L’Américain avait révolutionné la science en découvrant la structure de l’ADN avec son collègue Francis Crick, mais son travail de pionnier de la science avait été terni pour ses propos racistes, misogynes et eugénistes, qui l’avaient contraint à démissionner de son poste au sein de ce prestigieux laboratoire à l’âge de 80 ans.

James Watson est décédé jeudi 6 novembre à 97 ans, dans un centre de soins palliatifs à Long Island, dans l’État de New York, a fait savoir vendredi le Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL). Sa découverte trône dans toutes les salles de classe de biologie du monde et symbolise à elle seule la vie. Des centaines de petites balles de quatre couleurs différentes, qui s’entrecroisent en une double hélice : l’ADN.

Né le 6 avril 1928 à Chicago, James Watson a fait des études d’ornithologie et de biologie. De retour d’un congrès à Naples où sont présentés des travaux sur l’ADN (acide désoxyribonucléique), il s’attaque à l’étude de la structure de cette molécule. À l’époque, les scientifiques savent que l’ADN est le support du patrimoine génétique des êtres vivants et qu’il est composé de quatre types de molécules plus petites, appelés nucléotides, qui constituent les quatre lettres de l’alphabet génétique (A, C, T et G). Mais ils en ignorent totalement la forme.

En avril 1953, James Watson publie, avec le Britannique Francis Crick, un article d’une seule page dans la célèbre revue scientifique Nature. Les deux scientifiques y décrivent pour la première fois la structure en double hélice de l’ADN. Les nucléotides s’y assemblent par paires : A avec T et C avec G.

Cette structure permet de comprendre comment se copie et se transmet l’information génétique contenue dans chaque cellule : « Nous pensons que l’ADN est un code. En d’autres mots, nous pensons avoir trouvé le mécanisme de copie de base qui fait naître la vie de la vie », écrit Francis Crick à son fils. Crick – décédé en 2004 – a alors 36 ans, et Watson seulement 25 ans.

En 1962, James Watson reçoit le prix Nobel de médecine conjointement avec Francis Crick et le bio-physicien néo-zélandais Maurice Wilkins. Leur travail, qui révolutionnera aussi bien la recherche médicale que l’agronomie ou les biotechnologies, est reconnu comme une des plus grandes découvertes scientifiques de tous les temps.

Des nombreux propos outranciers

Après le Nobel, James Watson enseigne à Harvard, puis prend la tête du laboratoire de Cold Spring Harbor, près de New York. Ce lieu devient, sous son égide, un des centres de recherche les plus réputés du monde.

En 1990, il dirige le projet gouvernemental américain de séquençage du génome humain, mais démissionne deux ans plus tard, opposé à l’idée de déposer des brevets dans ce domaine. En 2007, il devient le premier être humain dont le génome est entièrement séquencé.

C’est aussi en 2007 que sa réputation est irrémédiablement ternie. James Watson était depuis longtemps coutumier de propos outranciers. Dès les années 1950, il s’était fait remarquer par des propos peu amènes sur le physique de la chercheuse Rosalind Franklin, autre pionnière de l’étude de l’ADN.

En 1997, il avait soulevé une première vague d’indignation en estimant qu’une femme devrait avoir le droit d’avorter si des tests pouvaient déterminer que son enfant à naître serait homosexuel et qu’elle ne le souhaitait pas.

Ostracisé, il vend sa médaille du Nobel aux enchères

Dix ans plus tard, en 2007, il provoque un tollé mondial en affirmant, dans un entretien au Sunday Times, que les Africains ne sont pas aussi intelligents que les Blancs. Il présente par la suite ses excuses et concède « l’absence de toute base scientifique à une telle croyance ».

Mais le laboratoire de Cold Spring Harbor, où il travaillait depuis 40 ans, le suspend de ses fonctions et il est contraint à la démission, à presque 80 ans. En 2019, l’institut lui avait retiré ses titres honorifiques après un reportage sur PBS où il maintenait ses assertions.

Se sentant mis au ban par une partie de la communauté scientifique, il avait décidé en 2014 de vendre aux enchères sa médaille du Nobel et de reverser les bénéfices aux différentes universités avec lesquelles il avait collaboré. Elle avait été acquise pour 4,7 millions de dollars par un milliardaire russe, qui la lui avait rendue en signe d’admiration.

Avec AFP et RFI

Musique : Sékou Bembeya annonce la fin de ses 65 ans de carrière musicale avec un double album 

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L’artiste guitariste Sékou Diabaté, connu sous le sobriquet « Diamond Fingers » et également appelé « Sékou Bembeya » en Guinée, décide de mettre fin à sa carrière après 65 années passées dans le monde de la musique. Mais, avant de raccrocher définitivement le guitariste du célèbre groupe mythique « Bembeya Jazz » a annoncé la sortie d’un double album au mois de janvier 2026. L’annonce a été faite ce vendredi 7 novembre 2025, à Conakry, en marge de la cérémonie du lancement officiel des activités de la célébration de sa fin de carrière musicale.

Selon Sekou Bembeya, cette initiative vise à inscrire son nom dans les annales de l’histoire en dehors du légendaire groupe Bembeya Jazz National. « Les gens vont se demander pourquoi maintenant. Mais, toute chose a son temps. Le moment est venu. Je me suis dit que j’ai tout donné au peuple de Guinée. Et quand je ne serai plus là, on dira toujours “Sékou Bembeya”. Alors, comme Dieu m’a donné la chance d’être compositeur, arrangeur et guitariste-chanteur, j’ai décidé de faire autre chose pour donner un plus, afin qu’on dise en dehors de Bembeya, il a aussi fait ça. Ce sont ces ambitions musicales que je veux présenter au public », a déclaré Sékou Diabaté Bembeya.

Le premier album, intitulé « Mangué », est un hommage rendu au feu président Ahmed Sékou Touré, ainsi qu’aux personnes chères à l’artiste. Quant au second, intitulé « Merci mon Général », le musicien exprime sa gratitude envers le général Mamadi Doumbouya, pour les bienfaits accordés à la famille du défunt président Ahmed Sékou Touré.

« Le premier album, de 12 titres, est dédié aux personnes qui ont marqué l’histoire de ce pays, celles qui sont chères à l’artiste et ceux qui l’ont aimé et accompagné. En guise de reconnaissance, il a rendu un hommage à travers ces chansons. Le second, intitulé « Merci mon Général », comporte 10 titres entièrement instrumentaux. C’est aussi un message à la nouvelle génération. il faut revenir aux sources et respecter les anciens. Ce sont des messages instructifs, éducatifs et pleins de conseils », a précisé Sékou Barron, manager de l’artiste. 

Pour Justin Morel Junior, journaliste, acteur culturel, et ancien ministre de la communication, le message de Sékou Bembeya transcende la musique. « Le message de Sékou Bembeya, c’est qu’au-delà de l’art, il y a l’homme. Au début de l’art, il y a l’homme. Si nous restons nous-mêmes, nous nous exprimons de façon plurielle dans la diversité de notre culture. Sékou Bembeya et l’orchestre Bembeya méritent à ce titre d’être célébrés. Ce sont des piliers de notre culture, des musiciens de l’éternité qu’on a appelés les musiciens du devoir. Ayons de la mémoire, soutenons-les et célébrons-les de leur vivant », a-t-il lancé. 

Quant à Sékou « le Gros » Camara, compagnon de longue date de l’artiste, il a tenu à saluer son parcours exceptionnel. « Sékou Diabaté, Dieu l’a créé pour Beyla, pour le Bembeya, pour la guitare. Aujourd’hui, il clôture sa carrière comme un véritable ambassadeur. Il a le langage des ambassadeurs, celui d’un homme sage et d’un homme de paix. Nous remercions toutes les bonnes volontés qui ont voulu s’associer à nous pour témoigner leur sympathie envers le Bembeya et envers Sékou Diabaté », a-t-il mentionné.

À signaler qu’un CD non dédicacé de l’album sera vendu à 500 000 GNF, et un CD dédicacé à 1 000 000 GNF.

Mansaré Soumah Naby Moussa