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Élection présidentielle : Lansana Kouyaté et Dr Ousmane Kaba déboutés par la cour suprême 

Lansana Kouyaté et Docteur Ousmane Kaba ne prendront pas part à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025. Après un premier rejet de leurs candidatures, l’ancien premier ministre et président du PADES ont vu leurs requêtes rejetées ce mercredi 12 novembre par la cour suprême. 

C’est le cas également de Aboubacar Diakité (Toumba). L’ancien aide de camp du président Moussa Dadis Camara et actuellement détenu à la maison centrale a vu son recours être rejeté par la cour suprême. 

kalenews

Labé : Un incendie ravage un atelier de soudure à Bowloko

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Dans la nuit du mardi à mercredi 12 novembre 2025, un grave incendie s’est déclaré dans un garage de soudure situé à Bowloko, dans le quartier Doghora, dans la commune urbaine de Labé. Les flammes ont entièrement consumé des machines de travail et divers outils. Mais, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Maître Tidiane, l’un des propriétaires du garage, est revenu sur les circonstances du sinistre et la manière dont il a appris la nouvelle.

« Lorsque nous sommes rentrés, nous avions tout débranché. Mais vers 4 heures du matin, j’ai reçu un appel m’informant que notre garage était en feu. À mon arrivée, il était impossible de s’approcher, car tout brûlait. Grâce aux riverains, nous avons pu éteindre l’incendie », a-t-il expliqué et de poursuivre « Il y avait une maison voisine qui risquait aussi de prendre feu, mais par la grâce de Dieu et l’aide des habitants, le feu a pu être maîtrisé. Il n’y a eu aucune perte en vie humaine, et je remercie tous ceux qui nous ont prêté main-forte ».

Amadou Sara Diallo, maître soudeur dans le même garage, témoigne à son tour. « Nous avons perdu un groupe électrogène de 60 KVA ainsi que plusieurs pièces appartenant à des clients. C’est ici que nous gagnons notre pain quotidien, et avec la conjoncture actuelle, où le travail se fait rare, revenir le matin et constater que tout est parti en fumée, c’est très difficile. Tous nos équipements de travail ont brûlé », a-t-il déclaré avec émotion.

A rappeler que les incendies dans les garages et ateliers de soudure sont fréquents dans la région, souvent sans que l’origine exacte des feux ne soit déterminée.

Boubacar Garki Diallo Correspondant régional de Kalenews.org à Labé

Ouverture à Conakry de la 7ᵉ édition du Transform Africa Summit 2025

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La 7ᵉ édition du Sommet Transform Africa Summit (TAS 2025) a été officiellement lancée ce mercredi 12 novembre 2025, à Conakry. Organisé par Smart Africa, en collaboration avec le gouvernement guinéen sous le thème « IA pour l’Afrique : Innover localement, Impacter globalement. », cet événement ouvre la voie à des échanges constructifs, des engagements audacieux et des innovations majeures qui définiront la prochaine décennie du progrès africain.

La cérémonie d’ouverture de ce tout premier sommet organisé en Afrique de l’Ouest a connu la présence du Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, accompagné de son homologue rwandais Paul Kagamé, ainsi que des membres du gouvernement guinéen.

« Ce sommet Transform Africa 2025 intervient à un moment déterminant pour notre continent. L’intelligence artificielle redéfinie la manière dont les Nations se développent et dont nos économies et sociétés évoluent. Mais en Afrique L’IA représente bien plus une technologie. C’est une opportunité de repenser le développement à partir de nos réalités, nos talents et nos ingéniosités… L’histoire de l’IA en Afrique n’est pas une histoire de machine remplaçant les hommes, c’est une histoire d’une Afrique qui met la technologie au service de ses besoins et de ses aspirations. C’est pourquoi d’ailleurs les thème de ce sommet l’IA pour l’Afrique : Innover localement. Impacter globalement, à une résonance particulière », a déclaré Lacina Koné, Directeur général / CEO Smart Africa. 

42 États membres font partie du groupement de Smart Africa avec une population estimée à plus de 2 milliards 200 millions. Pour Lacina Koné,  ce facteur permet de rehausser le volume de financement mobilisé. 

« À Smart Africa nous allons veiller à ce que chaque initiative, chaque partenariat et chaque événement se traduit par les résultats concrets. Cette année alors que nous arrivons au terme de notre stratégie trinale 2023-2025, nous le faisons avec conviction, avec la preuve que l’Afrique progresse et réussie. Nous sommes passés de 37 à 42 États membres, représentants plus de 2 milliards 200 millions de population. Le volume de financement mobilisé à fortement augmenté. Et nous sommes passés de schéma directeur  à la mise en œuvre concrète des projets majeurs… En trois ans, Smart Africa s’est transformé d’une plateforme de concertation en une institution opérationnelle. En regardant vers l’avenir smart africa à une seule mission, faire de la transformation numérique l’histoire la plus inclusive et la plus impactante de notre génération ». a expliqué le Directeur général/CEO Smart Africa 

De son côté, Rose Pola Pricemou, ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a rappelé les avancées majeures du pays. 

« Sous la vision du Président de la République, la Guinée s’est engagée dans une transformation profonde, structurée autour de la vision « Simandou 2040 », dont le Pilier 3 – Infrastructures, Transports et Technologies – érige le numérique en instrument de souveraineté et de prospérité. Nous avons bâti les fondations de cette transformation. douze mille kilomètres de fibre optique déployés à travers le territoire national ; un Data Center national Tier III, symbole de notre indépendance technologique ; un second câble sous-marin en cours de raccordement avec l’appui de la Banque mondiale ; plus de 500  écoles déjà connectées grâce au projet GIGA mené avec l’UIT et l’UNICEF ; des interconnexions régionales effectives avec le Mali, la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire, et des discussions avancées avec le Sénégal, le Libéria et la Guinée-Bissau ; la mise en place de hubs numériques régionaux dans chaque capitale régionale, véritables pôles d’innovation et de formation pour la jeunesse guinéenne ; et enfin, la conception d’un Technopôle national appelé à devenir un centre d’innovation majeur en Afrique de l’Ouest ». 

Invité par son homologue guinéen, le président du Rwanda Paul Kagamé a salué la pertinence du thème. Pour lui, l’Afrique a besoin d’un développement qui peut renforcer son capital humain. 

«La seule différence, c’est qu’aujourd’hui, nous devons nous avoir plus de score et également, échanger avec le monde pour l’évolution de ce produit qui est en train d’évoluer dans une vitesse accélérée. La thématique de l’édition de cette année est vraiment importante pour l’Afrique. Nos succès ne doivent pas dépendre uniquement de comment on va rapidement dépasser les autres, mais nos succès dépendent de quels sont les problèmes que nous avons choisis de résoudre et quelle voie nous avons choisie pour résoudre ces problèmes. Nous avons besoin d’un développement qui peut renforcer notre capital humain. Utiliser nos ressources de façon efficiente et inclusive est essentiel »

Présidant la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Mamadi Doumbouya, a invité les participants à mettre à profit ces jours d’échange pour trouver des solutions adaptées aux réalités africaines. 

« Innover localement, impacter globalement, est un thème parfaitement aligné avec ma vision du programme de développement socio-économique durable et responsable pour les quinze prochaines années, Simandou 2040. Le pilier numéro 3 de ce programme, est consacré aux nouvelles technologies pour améliorer le bien-être de nos populations. Je vous invite à mettre à profit ces deux jours d’échanges constructifs sur la terre panafricaine de Guinée pour trouver des solutions adaptées à nos besoins et à ceux des générations futures, face à l’évolution rapide de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies ». S’est réjouit le président Mamadi Doumbouya.

Il faut signaler que plus de 5 000 délégués venus de plus de 50 pays participeront à des sessions interactives, des expositions et des rencontres destinées à accélérer la transformation numérique de l’Afrique.

Mansaré Soumah Naby Moussa

La journaliste Hassatou Lamarana Bah rejoint le bureau exécutif de la Main Verte des Agri-Entrepreneurs de Guinée

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Engagée de longue date pour la promotion du leadership féminin, l’autonomisation des jeunes rurales et la valorisation du rôle des femmes dans le développement agricole, la journaliste-écrivaine Hassatou Lamarana Bah vient de franchir une nouvelle étape dans son parcours. Ce lundi 10 novembre 2025, elle fait officiellement son entrée au sein du bureau exécutif de la Main Verte des Agri-Entrepreneurs de Guinée (MVAEG).

Désormais Responsable Jeunesse, en charge des volontaires ruraux et du leadership féminin, Hassatou Lamarana Bah mettra son expérience et son engagement au service de la jeunesse guinéenne. À travers ce rôle, elle contribuera à renforcer la participation des femmes et des jeunes dans les initiatives agricoles, en faveur d’une Guinée verte, productive et inclusive.

Cette nomination s’inscrit dans la continuité de son combat pour une meilleure représentativité des femmes dans les secteurs clés du développement. Fondatrice du site d’informations www.actualitefemin.com, dédié à la valorisation des parcours féminins, Hassatou Lamarana Bah est également Coordinatrice générale du Colloque National des Femmes Entrepreneures en Milieu Rural, une plateforme d’échanges et d’innovation pour les femmes actrices du monde agricole.

Mansaré Soumah Naby Moussa

Mines : AGB2A-GIC a demandé un moratoire au ministère des Mines et proposé un plan de sortie de crise

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Le 10 novembre 2025, la société guinéenne AGB2A-GIC a officiellement saisi le ministère des Mines et de la Géologie pour solliciter un délai raisonnable dans l’application de la mesure de retrait de ses équipements miniers sur le périmètre précédemment attribué à Axis Minerals. Cette démarche intervient dans un climat de tension croissante autour de la gouvernance du secteur minier, marqué par des décisions jugées précipitées.

Dans sa correspondance, AGB2A-GIC rappelle avoir investi plus de 300 millions de dollars dans le développement de la zone, notamment pour la construction d’infrastructures stratégiques, dont un port considéré comme le plus moderne du secteur. L’entreprise détient encore un stock de six millions de tonnes de bauxite sur le site et propose un plan de continuité d’exploitation.

Elle s’engage à verser immédiatement 125 millions de dollars sur un total de 250 millions, en contrepartie de la poursuite de ses activités sur le périmètre concerné. Elle propose également de payer deux dollars par tonne de bauxite, soit le tarif initialement appliqué à Axis Minerals dans le cadre du contrat d’amodiation annulé.

AGB2A-GIC alerte sur les conséquences sociales d’une exécution brutale de la décision ministérielle, qui entraînerait la perte de plus de 3000 emplois. Elle appelle à une gestion équitable et transparente du dossier, tenant compte des investissements réalisés et de l’impact socio-économique sur les communautés locales.

Cette lettre fait suite à une notification du ministère des Mines, datée du 6 novembre et signée par le secrétaire général Aboubacar Kourouma, ordonnant à AGB2A-GIC et à SD Mining d’évacuer leurs équipements avant le 10 novembre.

Cette injonction, perçue comme brutale, s’inscrit dans une série de décisions controversées, dont un protocole d’accord signé en juillet 2025 entre le ministre Bouna Sylla et SD Mining pour l’attribution du permis retiré à Axis, finalement annulé sous pression médiatique.

Depuis la rupture entre GIC et SD Mining en 2022, les deux sociétés opèrent séparément. AGB2A-GIC dénonce un traitement inéquitable, soulignant que SD Mining a pu exporter son stock via le port de Kokaya, contrairement à elle.

Ces faits alimentent les critiques sur une gestion du secteur minier entachée d’improvisation, de favoritisme et de conflits d’intérêts.

Face à cette situation, AGB2A-GIC exhorte le ministère des Mines à reconsidérer sa position et à engager un dialogue constructif. Elle plaide pour une gouvernance minière fondée sur la transparence, l’équité et l’intérêt national, afin de préserver les acquis, protéger les emplois et garantir une exploitation responsable des ressources naturelles.

Alpha Sow

Education : C’est parti pour  la 4ᵉ édition de la  Caravane RELIEFH

« Je roule pour plus de filles à l’école », c’est le thème de l’édition 2025 de la Caravane RELIEFH lancée ce lundi novembre 2025  au  Lycée-Collège Dr Facinet Béavogui sis à Tombolia.

C’est le  ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy, qui a présidé cette cérémonie en présence des élèves, enseignants,  responsables éducatifs,  autorités locales ainsi que les Ambassadeurs de cette 4ème édition tels que  l’artiste Soul Bangs et plusieurs invités venus soutenir cette initiative porteuse d’espoir.

Dans son allocution, le ministre Cedy a salué le travail remarquable de l’organisation RELIEFH, qui œuvre depuis plusieurs années pour la promotion de l’éducation des filles et la réduction des inégalités scolaires. Il a également remercié les partenaires avant de rappeler que l’école doit être un espace d’égalité, d’opportunités et d’émancipation pour tous les enfants, sans distinction de genre.

Prenant la parole, Madame Mona Laroussi, directrice de l’IFEF (Institut de la Francophonie pour l’éducation), a exprimé sa satisfaction de voir les autorités guinéennes s’impliquer dans la promotion de l’éducation des filles.

De son côté, Monsieur Gadiri Bah, Directeur National chargé de la Formation Continue, a axé son message sur  l’importance de multiplier ce type d’initiatives dans les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes, les parents et les communautés, tout en   réaffirmant l’engagement du ministère du département de l’enseignement pré-universitaire à soutenir toutes les actions qui favorisent l’accès égalitaire à l’éducation.

La présidente de la presse scolaire, Kankou keïta,  élève en Terminale Sciences Sociales  et le chargé de la discipline scolaire Mamadou Alpha Heyra Barry ont pris, chacun,  la parole pour livrer des messages forts en faveur de la scolarisation des filles, rappelant les nombreux obstacles qu’elles rencontrent et en appelant à plus de solidarité et d’équité dans le système éducatif.

La 4ᵉ édition de la Caravane RELIEFH augure une série d’activités prévues dans plusieurs établissements scolaires du pays, avec pour objectif d’encourager l’inscription et le maintien des filles à l’école.

Le chef du département de l’éducation a réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer les politiques éducatives inclusives et à soutenir toutes les initiatives visant à garantir une éducation équitable pour tous les enfants de Guinée.

Olladi Ibrahima.

Amical : la Guinée jouera le Liberia à la place du Togo 

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Le match amical qui devait opposer la Guinée et le Togo le 15 novembre prochain à Casablanca n’aura finalement pas lieu. Mais, à la place des éperviers, le Syli National affrontera désormais le Liberia à la même date. 

Selon la fédération guinéenne de football, ce changement fait suite au retrait du Togo qui a décidé de ne pas participer à cette trêve internationale. 

Par contre, le match contre le Niger prévu le 18 novembre 2025 à Casablanca reste maintenu. 

Yagouba Diallo 

Procès libyen: la justice française ordonne la remise en liberté de l’ancien président Nicolas Sarkozy

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Nicolas Sarkozy est sorti de prison. La cour d’appel de Paris a ordonné, lundi 10 novembre, la remise en liberté de l’ancien président français, incarcéré depuis le 21 octobre 2025 à la Santé après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle. La prison, « c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant », a déclaré l’ancien président.

Après vingt jours de détention provisoire, l’ancien président est sorti de prison. La cour d’appel de Paris a suivi le parquet général et a décidé, lundi 10 novembre, sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. La demande avait été déposée par ses avocats dans les minutes qui ont suivi son entrée en détention à la prison de la Santé à Paris, le 21 octobre.

Estimant que « le risque de pression, de concertation ne pouvant pas être totalement écarté » sur ses coprévenus mais surtout sur « un certain nombre de témoins-clés », particulièrement les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, la justice a interdit à l’ex-président de sortir du territoire français. De plus, la cour lui a imposé une « interdiction de contact » élargie, avec d’anciens responsables libyens comme avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa « capacité à actionner différents services de l’État » en tant qu’ex-président.

L’ancien président comparaissait en visioconférence, en veste bleu foncé, pull et chemise. Son épouse, Carla Bruni, et deux de ses fils, Pierre et Jean, ont pris place sur les bancs du public.

Nicolas Sarkozy, 70 ans, avait été incarcéré en raison de sa condamnation à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.

Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne où aucun ancien chef d’État n’a connu l’emprisonnement. Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il a aussitôt fait appel.

Plus que la condamnation, c’est le mandat de dépôt l’envoyant en prison, non susceptible de recours, qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la « gravité exceptionnelle » des faits. Pour Nicolas Sarkozy, il a été motivé par « la haine ».

Les critères de la mise en liberté en question

Nicolas Sarkozy devra être remis en liberté sous contrôle judiciaire, éventuellement assigné à résidence avec un bracelet électronique. En attendant, en prison, l’ex-président a été placé à l’isolement, mais deux officiers de sécurité étaient installés dans une cellule voisine. Des dispositions justifiées par « son statut » et les « menaces qui pèsent sur lui », selon le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez.

Fin octobre, Nicolas Sarkozy a reçu la visite du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un « risque d’obstacle à la sérénité » et donc « d’atteinte à l’indépendance des magistrats » avant le procès en appel.

Le procès en appel attendu en mars

Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l’ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Pour ce dernier, condamné à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et 3 millions d’euros d’amende, la cour a considéré qu’il présentait des garanties « particulièrement faibles » face à son risque de fuite.

Dans son cas, la justice a également considéré que « les risques de pressions continuent d’exister » sur des témoins de l’affaire, notamment l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, condamné dans le dossier et en fuite.

Dans les deux cas, le président Olivier Géron a précisé au préalable qu’en statuant sur une demande de mise en liberté, « les critères d’appréciation de la juridiction d’appel sont nécessairement différents de ceux de la juridiction de premier degré » et que ces décisions ne présageaient en rien de l’issue du procès en appel, qu’il devrait diriger.

Très attendu, ce nouveau procès libyen devrait se tenir à partir du mois de mars 2026, même si les dates précises n’ont pas encore été officiellement annoncées.

Avec RFI

Conakry, capitale du cirque africain : 2ème édition de la nuit du cirque du 10 au 16 novembre 2025 (Communiqué)

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Du 10 au 16 novembre 2025, Conakry accueillera la deuxième édition de la Nuit du Cirque, grand rendez-vous international consacré aux arts du cirque contemporains.

Porté par le Ccfg et Circus Baobab, pionnier du cirque africain, ce festival met à l’honneur la créativité, l’énergie et la diversité des expressions circassiennes africaines et mondiales.

La Marraine de cette édition est Madame Aminata Kaba, Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, et le Parrain est Monsieur Moussa Moïse Sylla, Ministre de la Culture et de l’Artisanat.

Tous deux soutiennent cette dynamique culturelle qui place la Guinée au cœur du développement du cirque contemporain en Afrique.

Pour cette édition, le Maroc est le pays INVITE D’HONNEUR

🎪 Annonce de la création du CEAC – Centre d’Excellence des Arts du Cirque de Guinée

L’édition 2025 sera marquée par un moment historique : l’annonce officielle de la création du CEAC – Centre d’Excellence des Arts du Cirque de Guinée, première structure nationale dédiée à la formation, à la création et à la professionnalisation des jeunes artistes de cirque. Cette annonce s’accompagnera du lancement des études de sols du futur site, première étape concrète d’un projet structurant pour la Guinée et pour le continent. Le CEAC ambitionne de devenir un pôle panafricain de référence, favorisant la transmission, la mobilité des talents et la coopération internationale au service des industries culturelles et créatives.

🌍 Une semaine d’effervescence et de rencontres

Durant sept jours, Conakry vibrera au rythme d’un programme riche et foisonnant :

  •  Baobab, entouré de jeunes artistes guinéens, pour la soirée d’ouverture le 13 novembre au CCFG avec les écoles de Cirque de Québec et de Shems’y à Rabat-Salé, en présence de la Marraine et du Parrain.
  • Rencontres professionnelles (10–12 novembre) autour de grands thèmes :
  • le cirque en Afrique, les pédagogies de formation, la mobilité internationale et la place des femmes dans la création contemporaine.
  • Des ateliers spécialisés en production et booking international viendront compléter ces échanges.
  • Projections et moments de convivialité, dont la présentation du film Circus Baobab de Laurent Chevallier, retraçant l’aventure du premier cirque acrobatique d’Afrique

Sénégal: à Dakar, le Pastef organise un meeting géant pour remobiliser ses militants

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Contraint de prendre des mesures délicates pour redresser une économie mal en point et confronté à des rumeurs de division au plus haut sommet de l’État, le parti au pouvoir a organisé un grand meeting, ce samedi 7 novembre. Devant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes, le Premier ministre Ousmane Sonko en a profité pour s’en prendre de nouveau à l’ancien président Macky Sall et à son parti jugés responsables de la dette cachée découverte l’an dernier dans le pays.

Des foules de militants aux couleurs rouge et vert massées sur le parking du stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar : dans la soirée de ce samedi 8 novembre, plusieurs dizaines de milliers de militants du parti au pouvoir au Sénégal se sont rassemblés pour assister à un meeting géant du Premier ministre Ousmane Sonko.

Alors que certains sont venus tôt et d’autres de très loin, tous ont décidé de se retrouver pour réaffirmer leur soutien au Pastef, 18 mois après son arrivée au pouvoir à la faveur de l’élection présidentielle du 24 mars 2024. « Parce que beaucoup de gens disent que la jeunesse a délaissé ce parti, nous avons pris la décision de rassembler à nouveau tous les patriotes pour en montrer la force et prouver que ce n’est pas vrai », explique ainsi Cheikh Diop, un militant ravi de cette démonstration de force.

Dans son discours, Ousmane Sonko a tenu, lui, à prévenir ses fidèles : en raison de la dette cachée découverte l’an dernier et de la situation financière critique du pays, tous les Sénégalais vont devoir faire des efforts, a-t-il dit, réaffirmant aussi sa volonté de poursuivre pour haute trahison l’ancien président Macky Sall qu’il juge responsable de cet état de fait et visant plus globalement son parti, l’Alliance pour la République (APR).

Montrer la popularité du Pastef malgré les rumeurs de divisions

« Tous nos maux, aujourd’hui, viennent de l’APR, de son président et du régime passé. C’est une formation qui n’a plus droit de cité et qui doit même être dissoute car il s’agit d’un parti criminel », a notamment déclaré le Premier ministre avant de poursuivre : « On devrait signer un décret pour dissoudre ce parti, pour ne pas que ses membres se mettent à parler à longueur de journée après tout le mal qu’ils ont fait aux Sénégalais ! ».

Pour le chef de file du Pastef, l’objectif est évidemment de remobiliser ses troupes après l’annonce de mesures délicates pour redresser une économie sénégalaise très mal en point, mais aussi de montrer que la force et la popularité de son parti restent intactes dans un contexte de rumeurs de divisions au plus haut sommet de l’État entre lui et le président Bassirou Diomaye Faye.

« Ce sont les oiseaux de mauvais augure qui affirment cela car en pratique, nous, nous ne voyons aucun problème entre Ousmane Sonko et le chef de l’État. Jamais. Ils ont toujours été ensemble et sont de véritables amis », balaie pour sa part Amaya Ndour, l’un de ses partisans, alors que le Premier ministre a annoncé – sans le nommer – le limogeage du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Abdourahmane Diouf, qui est, selon lui, à l’origine de ces rumeurs de tension au sein de l’exécutif.

Avec RFI