Nous sommes à 48 heures de la célébration de la fête de Tabaski. Dans la commune de Matoto, l’engouement n’est pas le même que les années précédentes, les clients qui veulent coudre de nouveaux habits se font de plus en plus rares.
Selon les couturiers, cela s’explique par la conjoncture économique très serrée qui règne chez les populations à Conakry. Ils indiquent tout de même la cherté des matériels de couture qui a fait varier le prix de la couture entre 100.000 GNF jusqu’à 800.000 GNF.
« Nous ici ça travail très bien. Nous recevons des clients mais pas comme les années précédentes parce que la conjoncture actuelle est dure. Sinon je suis là avec une équipe dynamique nous travaillions nuit et jour. Nous faisons la couture homme, femme et de la broderie», a fait savoir Aminata Youla maîtresse couturière.
« Le prix vari en fonction des coutures et de la broderie. Il y a des broderies que nous faisons à 150.000 gnf, d’autres à 250.000 gnf jusqu’à 300.000GNF. S’agissant de la couture homme, on fait à 80.000 gnf, 100.000 gnf 150.000. Tout dépend du mode que la personne a besoin. Pour la couture femme les matériels coûtent chers, on fait ça à 100.000gnf, 200.000 gnf jusqu’à 500.000gnf» , a précisé Aminata Youla.
Dans l’atelier de Delphine Loua, situé à la tannerie, ici la broderie se discute à 800.000 GNF: « cette année contrairement aux années précédentes, il n’y a pas assez de clientèles et ceux qui viennent souvent on n’est pas d’accord sur le prix. Le prix varie en fonction du mode que le client ou la cliente veut. Il y a des modes que nous nous faisons à 800.000 GNF avec broderie, il y a des modes de 150.000 GNF, 200.000 GNF ainsi de suite».
Il faut signaler que dans tous ces ateliers touchés aucun client n’a été trouvé sur place.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
