A l’occasion de la célébration des droits des femmes ce mercredi 8 mars, l’ancienne cheffe de cabinet du ministère de l’enseignement technique s’est exprimée sur sa révocation. Fatoumata Baldé Yanssané dit assumer ses faits et gestes ayant conduit les militaires à la limoger.
Dans l’émission Mirador entièrement féminine pour cette journée, dame Fatoumata Baldé est d’abord revenue sur la sortie du porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoul Diallo disant qu’elle a été pistonnée.
« Premièrement la personne (Ousmane Goual) a menti sur moi. Ce qu’elle disait n’était pas vrai. J’ai été promue pas parce que je n’avais pas de compétences… Quand vous nous mettez sur la balance académique, je vaux plus que cette personne (Ousmane Gaoual) qui m’a attaquée. Académiquement je suis mieux formée qu’elle. Je peux le dire et le prouver. Deuxième chose, je n’allais pas me taire parce que ce n’était pas vrai».
Sur son limogeage, Elle reste ferme: « mon père n’a pas investi pour que je me fasse pistonner pour des postes… Je n’ai aucun regret. C’est quelque chose que j’ai assumé. Avant que je n’appelle à une conférence de presse pour dire que ce qui a été dit n’est pas vrai, je savais bien ce qu’il allait se passer. Je l’ai assumé, muri et surtout soutenue par toute ma famille. Même si nous ne sommes pas une famille riche, mais nous avons de l’honneur et de la dignité. Et cette dignité il ne faut pas la marchander», a-t-elle martelé.
Lancinet Camara
