L’affaire de la journaliste Aminata Conté poursuivie pour la diffusion d’un audio contenant des conversations privées avec l’ancien ministre de la justice a été débattue à la justice ce mercredi 17 avril. Deux audiences concernaient la prévenue, explique Houleymatou Bah, avocate de la défense.
« Aujourd’hui nous avons eu deux (2) audiences devant différents juges. Il y a eu une première audience devant la première chambre de contrôle de l’instruction qui avait deux (2) dossiers dans le même cadre. Et également devant le premier président de la cour d’appel qui a statué en matière de liberté. Devant le premier président de la cour d’appel il est question de mise en liberté et c’est ce qui a été débattu parce que nous on a assigné et le parquet général et le régisseur de la maison centrale qui devaient comparaître aujourd’hui mais fort malheureusement ce n’est que le parquet général qui s’est présenté. Le régisseur de la maison centrale n’est pas venu, de discussions en discussions il y a le parquet général qui a demandé un renvoi à huitaine en toute violation de la loi. Nous nous sommes opposés et le premier président a accordé le renvoi à demain matin à 9 heures pour statuer sur la question de liberté de Madame Aminata Conté. Parce que nous avons constaté tout au long de cette procédure qu’il y a eu violation flagrante de l’article 300 concernant et le parquet général et le président de la première chambre de contrôle de l’instruction. C’est ce qui nous a poussés déjà à aller devant le premier président de la cour d’appel pour qu’il statue et qu’il constate la violation de toutes ces dispositions», a-t-elle expliqué avant d’ajouter :
« Devant la première chambre de contrôle de l’instruction qui avait deux (2) volets de cette procédure, nous avons évoqué la première procédure qui a été largement débattue et contradictoirement le dossier a été mis en délibéré pour demain à 10 heures. Donc nous espérons que demain le droit sera dit et conformément à toutes les dispositions qui ont été violées, Aminata Conté et le médecin seront mis en liberté, avec la décision du président de la première chambre de contrôle de l’instruction qui a siégé en collégialité avec ses pairs», a fait savoir Houleymatou Bah.
Mansaré Naby Moussa
