Un an après le premier discours promoteur des putschistes du 05 septembre 2021, de tractation en tractation le CNRD s’était engagé devant la CEDEAO à un retour à l’ordre constitutionnel avant le 31 Décembre 2024.
Subséquement beaucoup d’espoir brisé, les acteurs de la trahison ont décidés de nommé un vrai promoteur de la trahison le 27 février 2024 en remplacement de Bernard Goumou. Dont le premier but était de dénouer une crise qui secoue le pays, puisqu’une grève générale initiée par les syndicats a éclaté deux jours plus tôt. Pour démontrer aux mandateurs qu’il est à la hauteur, le promoteur de la trahison fait une démonstration en déclarant le 26 mars après sa rencontre avec quelques acteurs politiques du pays ʺLe principe de réalité nous oblige dans ce contexte de savoir que les consultations électorales ne pourront de manière effective se tenir au cours de l’année 2024.ʺ Sauf qu’il ne précise pas que c’est par manque de volonté des putschistes qui ont pris goût du pouvoir.
Au lieu de mettre en place un gouvernement d’union nationale, ils ont préféré nous offrir un » Gouverne et Mange » qui a pour mission d’absorber les économiques de la Guinée, c’est une vraie désastre!!!
Qui pour nous issir de la tombe en enfer?
Le peuple résigné est réduit au point zéro et la voie des sans voix (journalistes) remis dans le cercle des indigents de la république, en brouillant les fréquences et retirant les télés sur le bouquet Canal+.
Ce peuple qui devrait être la priorité de tout dirigent est devenu l’animal à abattre en Guinée ou le fils-de-putérie pour le Général et son clan en uniforme; même les confrères et d’autres civils qui ont bénéficiés des décrets du Général sont drogués d’esprit militaire pour exercer. Que ou quoi faire pour notre survie ? Observer ou se faire sentir ?
La lampe n’a plus de pétrole pour donner la lumière à la transition et le pays se retrouve dans l’obscurité d’une tombe, il est même au de-là des monts en matière démocratique car le droit humain n’a plus de sens en Guinée. Pourtant, la guinée avait un grand t’espoir à l’arrivé de kèfimba qui avait promis de ne plus répété les erreurs du passé. Mais hélas l’éléphant est arrivé avec un pied cassé.
Au 21ème siècle l’animal ne devrait plus vivre mieux que les humains mais le constat montre qu’en Guinée c’est le contraire, comme si c’est une malédiction divine qui s’abat sur le guinéen.
La plupart des acteurs de la société civile sont devenus des sourds-muets qui ne peuvent qu’observer mais n’ont aucune langue pour dénoncer.
Tous les pouvoirs sont absorbés par l’exécutif. Pour preuve le ministre de la justice témoigne devant les medias qu’un magistrat a appelé le président de la transition en disant ceux-ci ‘’Monsieur le président je suis magistrat, je suis dans telle juridiction, c’est par rapport au dossier concernant cette femme (AMINATA CONTE) qui avait été mise en prison par Monsieur le ministre sortant ALPHONSE CHARLES WRIGHT. Le dossier est là, quelle conduite à tenir?’’ C’est une vraie lassitude pour une république!!!
Quand aux politiques, ils sont aussi muselés au point que les principaux leaders ont trouvés refuge chez les voisins.
Alors sur qui faut-il compter désormais? Ou nous sommes dans l’astreinte de laisser le foyer paternel pour prendre refuge chez le voisin? Prendre la route de Nicaragua est devenu l’option de la jeunesse. Pourtant le premier discours après le putsch du 05 septembre à la RTG était prometteur.
OLLADI-IBRAHIMA, Journaliste.
