A l’occasion de la journée internationale de la presse, les associations de presse ont annoncé la création d’un d’auto-régulation des médias. De son côté, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) n’exclut pas l’initiative, mais il exige des conditions.
Sekou Jamal Pendessa estime que cet organe doit être indépendante et composé des personnes de la corporation.
«Il n’est pas interdit de créer un organe auto-régulation, mais il y a des conditions de sa création. Un organe auto-régulation est différent d’une autorité de régulation qui émane du pouvoir public. On dit auto-régulation c’est vous la corporation que vous vous auto-régulez. Et ça doit être créé par les professionnels en exercice concernés par les fautes professionnelles. Mais ça ne doit pas être imposé par une autre entité soit-elle un gouvernement ou un exécutif. Ça c’est le principe d’un organe auto-régulation», a-t-il dit.
Mansaré Naby Moussa
