A mes pensées solitaires…
J’ai très envie de me rebeller.
De me rebeller davantage tous les jours qui passent. De défaire les dernières chaînes qui me retiennent – la bienveillance et la mesure – et de prendre d’assaut l’arène politique, et tabasser dans tous les sens.
Oh que j’ai envie d’en avoir l’occasion !
Si je pouvais faire comme tous les autres…
J’ai de la colère en moi.
J’ai de la colère à revendre.
Colère contre le système !
Colère contre ces maux qui gangrènent notre société.
L’Ethnocentrisme et le cafouillage ! Le déni ! Que c’est triste de voir notre élite politique baigner dans le débat de caniveaux. Quelle honte ! Où sont passées nos ambitions de république et de destin commun ?
Où est la République ? Que fait-on de la Nation qu’il faudrait consolider ?
J’ai de l’Amour à partager.
Mais c’est autant de travail à abattre !
Notre génération est sourde tandis que sa responsabilité est grave. Nos aînés ont fini par diviser notre pays. Ils nous ont divisé sur tout ! Leur seule réussite, c’est l’échec ! Hélas qu’ils n’en ont pas fini. Ils continuent à le faire sous notre nez. En flagrance dis-Je. Voudrions-nous leur confier encore notre destin ?
Un homme peut gagner au loto, devenir riche un petit matin, et changer le cours de sa vie. Comme du matin ou soir avec GuinéeGames. Pour un peuple, ce n’est pas du matin ou soir. Construire notre avenir en confiance exige de nous de la remise en question.
De la réflexion. Des prises de risques quelques fois. De l’initiative, bon sang !
Ce sont les mêmes. Peut-être dans d’autres camps cette fois. Comme une girouette qui tourne au gré du vent, ils tournent au gré de leurs propres intérêts.
J’insiste ! Sinon quand on veut la même chose – en bien – il s’en dégage tout naturellement le sens du compris. Comprenez celui du dialogue, de l’attention, de l’accord. Il y’a également l’ultime recours au sens du sacrifice, de l’effacement. Comprenez qu’il est de la grandeur d’un homme d’Etat de savoir fermer certaines portes. De savoir partir. De partir pour le plus de bien du plus grand nombre.
Il n’y aura aucune solution miracle à l’issue de cette transition. La solution réside dans la volonté du peuple de Guinée, ou plus justement celle de sa majorité. Si nous voulons changer notre pays, il va falloir être définitivement d’accord sur le principe :
CHANGER LES VIEILLES RECETTES ! Celles dont nous avions toujours essayées sont périmées. Et puisqu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire, c’est à prendre ou à laisser. Il est devenu plus que nécessaire de trouver d’autres alternatives, d’autres hommes et femmes. D’autres guinéens. Plus de consensus. Et pas toujours les mêmes. Surtout quand ça ne marche pas !
Disons-nous les vérités.
Réfléchissons sur nos humanités politiques. Sur nos engagements, nos expériences. Interrogeons notre tragédie commune devant l’histoire, mais aussi nos moments de gloire. Regardons le rétroviseur sans jamais perdre de vue la direction. Posons nous les vraies questions !
Un jour nous serons tous six pieds sous terre, baladés par le temps. Pour une fois que la vie nous a réunis, soyons d’accord que nous allons vivre ou périr ensemble… L’alternative réside dans notre discernement. À voir au-delà de nos pulsions, de nos émotions singulières. Envisager le commun dans les
mains de ceux qui peuvent le porter plus haut, dans la seule distinction du MÉRITE et du RASSEMBLEMENT.
EN ATTENDANT DE MEILLEURS SENTIMENTS,
À CHACUN SA RELIGION !