Le Conseil National de la transition a procédé lundi 29 juillet 2024, l’institution du projet de la nouvelle constitution. Cette plénière a réuni des hauts cadres,
des représentants diplomatiques, des religieux, acteurs socio-politiques et plusieurs autres invités de circonstances.
Selon le président de l’ institution,, « ce texte est la nouvelle Charte Républicaine qui devra désormais régir notre cher pays, les années à venir », a indiqué Dr Dansa Kourouma.
« Les politiques avaient longtemps caporalisé cette question de candidature indépendante. Nous, nous disons qu’on n’est pas obligés d’être dans un parti politique pour servir son pays ou sa localité. Le choix dépend du peuple à qui un élu doit des comptes. Pour éviter que n’importe qui se retrouve à la tête de nos structures, il a été décidé de miser sur les parrainages dont le quota sera fixé dans la loi organique ».
Dans la deuxième partie de ce projet est consacrée aux institutions. L’élection du président de la République et l’exercice de son pouvoir ont changé comparativement à la constitution de 2010 et celle de 2020. Dans cet avant-proje la candidature indépendante sous parrainage est autorisée, la limite est fixée « de 35 au moins et 80 ans au plus».
« Le Président de la République est élu au scrutin majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans (5ans) renouvelable une seule fois. Nul ne peut exercer plus de deux mandats », rapporte le responsable de la Commission Loi de cette institution.
La fonction du Président est entre autres :
a– incompatible à la détention d’une nationalité autre que la nationalité guinéenne et I’obligation de renoncement dans le délai requis ;
b– précédée par la prestation de serment du Président de la République devant Dieu et le Peuple de Guinée ;
c– impose l’obligation de déposer à la Cour constitutionnelle, de la déclaration écrite, sur l’honneur, de ses biens au début et à la fin de mandat…
Le CNT a dans le projet un bicaméralisme parlementaire.
OLLADI-Ibrahima