Le choix du porte-porte du Collectif des Partis Politiques(CPP) ne fait pas l’unanimité entre ses membres. Après Dr Ousmane Kaba, président du PADES qui a récusé Cellou Dalein Diallo du porte-parolat, Sidya Touré se montre défavorable au choix fait par Mamadou Sylla et l’ANAD.
Pour le président de l’UFR, le CPP n’a pas besoin de porte-parole. Car, selon lui, ce n’est pas une coalition politique, mais une plateforme.
Par ailleurs, s’il faut un porte-parole pour le CPP, Sidya Touré défend qu’il faille s’inspirer du passé.
« L’expérience doit vous instruire. Nous avons eu une transition en 2008 2009, ces problèmes ne se sont pas posés exactement de la même manière, mais pour éviter que les partis majeurs accaparent tout cela, Alpha ondé, Cellou et moi-même avions accepté qu’un petit parti politique prenne le porte-parolat pour parler en notre nom. Ça a été Jean Marie Doré. Même pour faire les réunions, on a choisi le FIDEL pour cela. Pour dire qu’on va au siège d’un parti politique qui n’est pas majeur. Comme ça personne ne se plaindra. Si vous mettez ça de côté et vous dites les partis majeurs un d’entre eux… Mais les gens disent qu’ils ne sont pas d’accord, mais ils ne sont pas d’accord …ça n’a pas de sens », a martelé le président de l’UFR.
A savoir qui a proposé Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré répond :
« C’est l’ANAD qui a proposé. Certains voulaient absolument qu’on s’en tienne du fait qu’il fallait un porte-parole à la personne du président de l’ANAD (Cellou Dalein), les autres disaient non, c’est une structure informelle qui n’a besoin ni de président ni de chef de file ni de porte-parole », dit-il. Et pour Cellou Dalein ? « Mais moi je ne veux pas de ça… », a répliqué l’ancien premier ministre.
Pour le moment, les partis politiques membres du CPP restent divisés sur le choix du porte-parolat.
Alhassane Camara
