Contrairement à l’annonce faite par les autorités de la transition et la chambre du commerce pour alléger le panier de la ménagère en cette période de ramadan dans le grand Conakry, les prix des denrées de première nécessité n’ont pas connu de changement dans la ville de Boké. Au marché 400 bâtiments, l’un des plus grands centres de négoce du centre-ville et celui du hangar par exemple, les consommateurs n’ont constaté aucune diminution, au contraire certains tarifs sont même revus à la hausse par certains commerçants . Déjà éprouvés par la cherté de la vie, ils lancent un appel aux autorités mais aussi aux commerçants. Les vendeuses rencontrées dans ces différents marchés à l’image d’Hassanatou Camara explique que le prix du sac de riz n’a pas connu de changement. Kadiatou Diallo quant à elle précise que le sac du riz Bangladesh est toujours à 325 mille francs guinéens avant d’affirmer aussi que la plupart des prix sont maintenus au même niveau malgré les nouvelles tarifications fixées par le gouvernement.
Mamadou Lamine Baldé commerçant dans le même marché affirme qu’aucune denrée de première nécessité n’a connu d’augmentation du prix dans son magasin mais par contre ils n’ont pas aussi connu de rabais. Le commerçant grossiste soutient par la suite que cela s’explique par la non rupture des denrées achetées à Conakry avant la fixation des nouveaux prix imposés par l’Etat.
Pendant ce temps, malgré la conjoncture, les citoyens n’ont pas d’autres choix que d’acheter leurs produits de première nécessité à ces prix actuels au marché en attendant l’implication de l’Etat et une compréhension entre les deux parties.
Hassatou Lamarana Bah
