Parlant de la suspension de la magistrate et présidente de la section correctionnelle au TPI de Mafanco, le ministre de la justice de la justice et des droits de l’homme a rappelé quelques principes que chaque magistrat doit observer. Mais avant, Alphonse Charles a tenu à présenter ses condoléances à la famille du détenu décédé suite à ces manquements reprochés à la magistrate.
« Je tiens encore à renouveler mes condoléances les plus attristées à la famille Soumah. D’ailleurs à toutes les personnes qui par le fait et geste sont souvent privés de façon abusive et illégale de leur liberté au nom et dans l’intérêt d’une loi qui est manipulée et qui souvent porte atteinte à leur vie. Je renouvelle ces condoléances parce que si je dois être honnête avec moi et aujourd’hui je suis le porteur de cette responsabilité morale», a rappelé le garde des sceaux dans l’émission Mirador.
Et de rappeler: « le cas de Monsieur Thierno Soumah, lorsque les magistrats decident de la vie et la liberté des citoyens, pendant ce temps le département de la justice à travers le ministre, son cabinet et ses services d’appui sont à l’écart de ces décisions. Tout magistrat soumis à son serment, à la seule autorité de la loi mais aussi aux respect des règles, éthiques et déontologie résultant de la loi L-054, doit impérativement prendre trois dimensions dans sa décision: la première est une dimension de légalité. Est-ce que ce que je prends comme décision a une assise légale ? Deuxième, chose pouvoir interpréter les circonstances dans lesquelles les faits se sont produits pour mieux les apprécier. Et troisième chose, permettre à chaque partie d’exercer ces droit de façon à ce que devant les juridictions qu’il y ait un procès juste et équitable», a rappelé le Ministre Charles Wright chez nos confrères de Fim Fm.
Olladi Ibrahima
