Invité dans l’émission Mirador, le président du parti MODEL s’est largement exprimé sur la situation socio-politique de la Guinée. Abordant la question du dialogue inclusif institué par le président de la république, Aliou Bah n’est pas passé par le dos de la cuillère, pour remettre la junte dans son assiette.
D’entrée de jeu, il remet en cause les annonces du président Mamadi Doumbouy en ces termes: « ces annonces ne peuvent pas rassurer aujourd’hui, parce qu’il en a eu par le passé. Je crois que la classe politique représentative n’a pas raison aujourd’hui de prouver sa bonne foi parce que nous avons été toujours là lorsque c’était nécessaire d’être là. Lorsqu’on nous a sollicités, on a toujours répondu. La dernière rencontre qu’on a eue c’était le 27 juin dernier autour de l’ancien premier ministre », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, Aliou Bah invite les autorités de la transition à combattre l’arrogance et le mépris pour la bonne conduite de la transition: « Malheureusement qu’est-ce qu’on a fait, en lieu et place il y’a des petits calculs qui sont derrière (…) ? Alors l’lorsqu’un dialogue est nécessaire, lorsqu’on prend le pouvoir, même si on est élu par un score soviétique de 99%, on discute avec les gens. Lorsqu’on arrive au pouvoir par un coup d’État on a pas le droit de se poser la question sur la représentativité des gens, parce qu’on n’a pas été élu. Deuxièmement lorsqu’on arrive comme ça il faut trouver le plus large consensus possible. Gouverner c’est un art, on ne le fait pas avec de l’arrogance et de mépris. Lorsqu’on arrive à créer un consensus autour de soi on arrive à conduire les affaires du Pays dans l’apaisement et on fait des résultats », lance le président du parti MODEL.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370