Au quartier Dabondy École, dans la commune urbaine de Gbessia, le processus électoral a effectivement démarré ce dimanche à l’école primaire du même quartier. Sur place, les opérations de vote se déroulent dans le calme et la sérénité, selon les témoignages recueillis auprès des responsables de bureaux et des électeurs.
Au bureau de vote du marché 1, Naman Traoré, vice-président du bureau, explique que toutes les dispositions ont été prises très tôt: « On a commencé à 6h avec l’installation et le contrôle du matériel au complet. Le vote a débuté à 7h00. À 8h, on avait déjà recensé une cinquantaine de personnes. Tout se passe bien et dans les meilleures conditions. Nous avons 372 électeurs inscrits sur notre liste », a-t-il indiqué.
Au marché 2, le président du bureau de vote, Aly Camara, se montre également rassurant: « Vraiment, à l’heure où nous sommes, tout va bien. Il n’y a pas de problème pour le moment. Le bureau a ouvert à partir de 7h00 », a-t-il confié.
Même constat au bureau de vote du siège du quartier 3, où Ousmane Camara salue le climat apaisé: « Le vote se passe très bien. Nous prions pour que cela continue dans la tranquillité, la paix, l’amour et la fraternité. Il n’y a pas eu d’incident majeur depuis le début. Nous sommes solidaires et nous expliquons aux électeurs comment procéder afin d’éviter les anomalies. Le nombre d’électeurs inscrits ici est de 415 », a-t-il précisé.
Du côté des électeurs, la satisfaction est également au rendez-vous. Mahawa Mansaré, après avoir accompli son devoir civique, se dit confiante: « J’ai voté pour mon candidat et j’espère qu’il va remporter. Les agents du bureau de vote se sont bien comportés avec nous. Nous n’avons pas souffert pour retrouver notre bureau de vote. J’invite les autres à venir voter, ce n’est pas difficile et il n’y a aucun problème », a-t-elle déclaré.
Même son de cloche chez Mohamed Camara, qui lance un appel à la mobilisation: « Le vote s’est passé dans les meilleures conditions, il n’y a pas de problème. J’appelle les citoyens à venir voter. C’est très simple et c’est notre droit. Chacun est libre de son choix », a-t-il souligné.
Mansaré Soumah Naby Moussa