De nombreux africains comme moi, j’imagine sont convaincus que l’actuel président de l’instance dirigeante du football africain et son cercle fermé ont montré leurs limites aux yeux des milliers d’africains et amoureux du sport roi éparpillés dans les cinq (5) foyers du continent. Cette décision insalubre axée sur la question des finiances et d’une espèce d’ harmonisation née d’un emprunt aux couleurs d’une recolonisation version football prise ce samedi 20 Décembre 2025 est déchirante pour les amoureux de ce tournoi .
Comment un continent à moins de 70 ans d’indépendance peut se permettre d’orgarniser au – délà de 2028 sa compétion phare chaque quatre ans comme l’Euro et le Mondial alors que des pays en deux ans sont encore dans l’antonoir d’organiser une coupe d’Afrique des Nations de Football. Car, ici en Afrique les politiques investissent plus à garantir leur fauteuil présidentiel que d’offrir à leur jeunesse des espaces sportifs. Un tort que la CAN répare souvent dans les pays africains.
En 2002, le chef d’ Etat malien Alpha Oumar Konaré disait que la biennale du football africain à domicile était un cadeau qu’il offrait à sa jeunesse. De cette CAN, il y’a eu combien d’infrastructures sportives, combien de talents détectés et combien de trophées avec des aiglons maliens .
Le Burkina 98, qui a oublié et de quel oeil est vu le football au pays des Hommes intègres. L’effet CAN n’est – il pas passé par là pour cette nation qui découvrait la fête du football africain en 1996 en Afrique du Sud. Entre Khartoum (Soudan) 1957 et Maroc 2025 combien de Nations Africaines au délà du rectangle vert ont bénéficié de chaque deux ans de la CAN.
Ainsi, sans risque de me tromper, je le dis haut et fort que la mémoire de l’enfant de Garoua (Cameroun), l’africain tout court, Issa Hayatou, fervent soutient d’une CAN à deux ans a été souillée, trainée dans la boue en dépit de son trépas.
Mes pensées aux grands leaders du foot africain de 1957 aux périodes gigantesques de la Confédération Africaine de Football qui défendaient l’identité de cette compétition entre Janvier – Février chaque deux ans. Malheureusement, Motsepé et son équipe viennent d’assassiner la coupe d’afrique des nations de football en portant allégeance aux réalités des autres. Dommage!
Mes pensées vont également à l’endroit du franco sénégalais feu Pape Diouf, ancien président de l’OM, j’imagine s’il était en vie aurait craché sur cette CAF décevante et ses dirigeants suivistes.
Issa Hayatou, un homme, une voix, un defenseur de l’identité de la CAN .
Motsepé, une déception, un anarchiste, un suiviste, nouvelle réalité de la CAF déboussolée.
Mamadou Bah (Mathé)