Des échanges de tirs ont été entendus ce mercredi autour du palais présidentiel à Bissau. Selon plusieurs sources, les détonations proviendraient de militaires ou d’hommes armés dont les identités restent pour l’heure inconnues.
Officiellement, il n’y a aucune confirmation qu’un quelconque incident ait conduit à l’arrestation du président Oumarou Ambalo (ou selon d’autres sources de l’actuel chef de l’État, ce qui crée une confusion médiatique). Aucune source indépendante ou institutionnelle n’a pour le moment validé une détention ou un mouvement de sécurité particulier autour du chef de l’État.
Le climat est d’autant plus tendu que le pays traverse une période électorale et politique sensible, marquée par des luttes d’influence, des soupçons de manœuvres, et une méfiance persistante entre les forces en présence contexte propice aux rumeurs et aux réactions rapides à chaque alerte sécuritaire.
En l’absence de confirmation officielle, il est impossible de déterminer si ces tirs constituent une simple altercation, une provocation, une tentative de coup, ou un acte isolé. Les autorités n’ont communiqué aucune information publique sur une opération d’arrestation ni sur l’implication du palais présidentiel.
En attendant plus d’informations, les regards sont tournés vers Bissau alors que la population déjà fragilisée par l’incertitude observe avec inquiétude la situation.
Olladi Ibrahima.


