Le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a été évalué le lundi 24 novembre 2025, par la commission d’évaluation des départements basée à la primature. Lancée depuis le 20 novembre dernier à Conakry, cet exercice s’inscrit dans le cadre de l’évaluation finale des contrats annuels de performance signés entre le premier ministre Amadou Oury Bah, et les départements ministériels.
Selon Dr Julien Bongouno, secrétaire général dudit ministère, les objectifs fixés pour l’année ont été atteints à 85 %. Un niveau de performance validé par la commission d’évaluation.
« j’ai le plaisir de vous annoncer au nom de Madame la ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle que nos objectifs ont été atteints à hauteur de 85 %. Cela a été effectivement validé par la commission d’évaluation», a-t-il déclaré.
Dr Julien Bongouno a précisé que ces résultats traduisent des avancées significatives dans le pilotage du système d’enseignement technique et professionnel, notamment dans les domaines de l’emploi et de l’employabilité des jeunes à travers le Pays.
« Ce résultat signifie qu’il y a eu des avancées notables sur le pilotage du système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle sur les questions d’emploi et d’ employabilité des jeunes dans notre pays. Mais aussi des vraies solutions pour améliorer les conditions d’apprentissage dans nos différents établissements», a ajouté Dr Julien Bongouno
Ce pendant, des défis importants persistent. Le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique a pointé du doigt plusieurs obstacles rencontrés lors de la mise en œuvre du plan d’action opérationnel.
« Nous avons rencontré plusieurs difficultés lors de la mise en œuvre de notre plan d’action opérationnel. Les textes organiques des différents services et directions et les statuts de l’agence guinéenne de la promotion de l’emploi et entrepreneuriat ne sont pas encore validés et signés. Ce qui occasionne des problèmes au niveau de la gouvernance et de la gestion administrative dans les différents services. D’autres difficultés majeures que nous avons rencontrées cette année, c’est la lenteur des décaissements pour nous permettre de faire les activités. Beaucoup d’activités liées à la construction des infrastructures et à l’amélioration des conditions d’apprentissage ont stagné. Je crois que si on rentre dans les détails, nous sommes à 64 % à cause de ces raisons spécifiques», a fait savoir Dr Julien Bongouno.
Mansaré Soumah Naby Moussa


