Ce dimanche 21 septembre, le Premier ministre Amadou Oury Bah a accompli son devoir civique à l’école primaire Wariya de Lambanyi, à l’occasion du référendum constitutionnel. À sa sortie des urnes, le chef du gouvernement a souligné l’importance historique de ce scrutin.
«Je dois dire que ce référendum n’est pas comme les autres. Il est plus ou moins similaire à celui de 1958, 1990 et maintenant 2025, puisque c’est une étape très importante pour l’histoire de notre pays. Ce projet constitutionnel, j’espère bien qu’il va recueillir une forte participation ce soir avec un vote massif pour le oui. Il augurera une nouvelle période sur le plan politique et institutionnel pour la République de Guinée. C’est le début d’une autre ère politique», a-t-il fait savoir.
Tout en saluant la mobilisation citoyenne, le Premier ministre a insisté sur l’esprit démocratique qui caractérise ce rendez-vous électoral. «Laissons-les dire ce qu’ils veulent, parce que c’est ça aussi le rôle de la démocratie. Il ne peut jamais y avoir d’unanimité. C’est tout à fait normal que d’autres pensent autrement. Le principe constitutionnel admet également des attitudes minoritaires et pas consensuelles», a laissé entendre le premier ministre.
Revenant sur la campagne référendaire, Amadou Oury Bah a mis en avant son caractère pacifique et inclusif.
«Nous avons assisté à une campagne exemplaire avec un taux de retrait des cartes d’électeurs qui avoisine un peu partout les 95 à 97 %. Tout cela s’est passé dans un environnement convivial, fraternel, sans heurts. Je dois dire que c’est un excellent exemple d’un processus citoyen qui va transformer durablement la manière de faire la politique dans notre pays, avec l’aide de Dieu».
En s’acquittant de son droit de vote, le Premier ministre a tenu à rappeler que ce scrutin marque, selon lui, une étape décisive dans la construction démocratique et institutionnelle de la République de Guinée.
Mansaré Soumah Naby Moussa
