Pour soulager le panier de la ménagère, les autorités du pays et leurs partenaires ont procédé à la réduction des prix des denrées alimentaires sur le marché en cette période du mois saint de ramadan et de carême des chrétiens. Suite à cette réduction, un protocole d’accord a été mis en place entre autorités et les opérateurs économiques.
Le directeur préfectoral du commerce Didi Gnabalamou donne les raisons de ce protocole d’accord. « Nous venons de sortir d’une réunion qui a regroupé l’ensemble des opérateurs économiques de la préfecture de N’Zérékoré. Une réunion au cours de laquelle nous avons essayé d’élucider le contenu du protocole d’accord. Apparemment les opérateurs n’ont pas bien compris parce que pour beaucoup l’Etat a augmenté les prix, mais nous les avons dit que l’État est pro-actif. L’État plafonne les prix pour diverses raisons. Par exemple, quand l’Etat a dit de vendre le riz à 329.000fg et pourtant il y’a certains qui vendent le riz à 320.000fg. L’opérateur n’est pas tenu de tirer le riz jusqu’au prix plafond. D’abord, il y’a ce qu’on appelle une concurrence sur le marché soit tes clients venaient acheter le riz à 320.000fg tu dis non l’État a dit de vendre le riz à 320,000fg,mais aujourd’hui je vais vendre mon riz à 329,000fg. La première conséquence, tes clients vont te bouder et la deuxièmement tu n’es pas le seul à vendre le riz sur le marché . Généralement, si le bateau accoste, beaucoup de nos camions vont vers le Mali et ça augmente le coup de transport. Même si ces événements arrivaient, l’État avait déjà prévu. Voici d’où l’intérêt de plafonner des prix à ce moment crucial du mois saint de Ramadan et de carême des chrétiens>>. À fait savoire directeur préfectoral du commerce de N’Zérékoré.
Pour Didi Gnabalamou,les prix sur le marché de N’Zérékoré aujourd’hui sont stables. « Nous faisons un constat tous les jours parceque chaque semaine nous collectons les prix que nous remontons à Conakry. Les prix à N’zérékoré sans démagogie sont stables. Chaque semaine nous collectons des prix,donc le riz varie entre 315,000fg à 320,000fg, le sucre 365,000fg à 370,000fg. Il n’y a pas de grande variation entre les prix. Le protocole même il est claire là-dessus. On dit en cas de désobéissance l’opérateur peut subir la rigueur de la loi, mais comme dispositions que nous prenons nous avons nos stagiaires et nos cadres qui sont là sillonnent le marché et ils veillent sur les prix et sur les stocks. Les opérateurs ne sont pas laissé pour compte. Nous veillons sur eux à travers nos agents qui collectent souvent des prix,mais quand il y’a variation nous exigeons des factures. »
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano Kalenews. org
