À l’occasion du 1er mai, journée internationale du travail, le secrétaire général de la Fédération syndicale autonome des banques, assurances et micro finances de Guinée (FESABAG), s’est prononcé sur les 24 préoccupations portées par les centrales syndicales dans leur cahier de charge. Selon Abdoulaye Sow, ces préoccupations reflètent l’image de la Guinée dans sa globalité.
«Aujourd’hui, nous avons posé des revendications, nous sommes dans un pays où il n’y a pas de radio, c’est inacceptable. Nous sommes dans un pays où l’internet est… Ce n’est pas acceptable. Nous sommes dans un pays où la liberté syndicale est bafouée, nous ne pourrons plus l’accepter. Nous voulons un pays libre et démocratique, un pays respectueux des libertés fondamentaux du citoyen et de la liberté syndicale. Notre revendication aujourd’hui est qu’on libère les radios, qu’on libère l’internet et que les Guinéens puissent regarder la télé de toutes nos chaînes sur les bouquets. Nous ne pouvons plus accepter un pays enfermé sur lui-même comme si nous étions dans les années 1800. On est en 2024, il faut que la Guinée change, il faut qu’on soit un pays libre et démocratique. Nous ne voulons pas que nous soyons embastillés comme c’est le cas aujourd’hui. Il faut aussi qu’on ait le courant, on n’a plus de l’électricité, amenez nous le courant !Libérez-nous ! Faites en sorte que le Guinéen soit fier de chez lui. Nous avons un pays riche, mais le Guinéen vit dans la précarité la plus totale, il faut que ça s’inverse et ça change», a-t-il expliqué.
Mansaré Naby Moussa