Elie Kamano sur la manifestation du FNDC:  « C’est parce qu’on leur a refusé les 10 postes au CNT…»

Pour  Élie l’artiste raggaeman Elie Kamano, la mésentente entre les nouvelles autorités et le FNDC est partie des 10 postes qu’auraient exigés le Front. Selon le président du parti PGSDD, le FNDC réclamait 10 sièges au CNT dont la présidence. Conditions que n’aurait pas acceptées le président de la transition, d’où le point de discorde, selon l’artiste.
D’abord Elie Kamano trouve le délai de 36 mois raisonnable pour la transition.
« Quand les gens viennent nous libérer, quand les gens viennent nous débarrasser d’un dictateur qu’on a tous combattu et qu’on a été incapable de faire tomber, on peut bien accorder trois ans afin qu’on puisse mettre en place des vraies institutions et aller aux élections. Je suis un soutien inconditionnel du CNRD, mais si demain je vois dans les actions du CNRD qu’il a envie de changer de calendrier, je serais le premier à le combattre», a-t-il affirmé.
Elie Kamano s’est également exprimé sur la manifestation pacifique annoncée par le FNDC pour le 23 Juin prochain. Pour lui, le divorce entre le CNRD et le FNDC est parti du fait qu’ils n’ont pas pu diriger le CNT.
« Quand on prend le cas du FNDC, le divorce est parti d’où? Le divorce est parti du fait qu’ on leur a refusé quelques portefeuilles. Eux-mêmes ils réclamaient la tête du CNT, ils réclamaient quelques portefeuilles du levier du pouvoir mais le président n’a pas répondu à leur requête et ça a amené le divorce. Lorsqu’il était question de constituer les membres du CNT vous n’êtes pas sans savoir que sur les réseaux sociaux on faisait la promotion de Foniké Menguè afin qu’il soit à la tête du CNT parce que les gens estimaient qu’il le mérite par rapport au combat qu’ils ont mené. Et donc c’est pour vous dire que si ce plan avait marché, on ne serait pas dans ce divorce aujourd’hui. Si les dix postes demandés par le FNDC avaient été acceptés on ne serait pas dans ce plan aujourd’hui»,a-t-il laissé entendre.
Hady MINTHE