« La vérité est pareille à l’eau qui prend la forme du vase qui la contient » nous apprenait Ibn Khaldoun. Dans un Etat de droit et une société démocratique, chacun a droit à la parole et peut user de la liberté d’expression. Ce droit inaliénable et cette liberté fondamentale sont des acquis pour tous.
On ne peut interdire à personne d’exprimer ses idées et ses opinions, ou de prendre position dans un débat ouvert et public pour dire ce qui va et ce qui reste à faire. Cependant, il ne faut pas espérer l’indifférence devant toute prise de position ou s’attendre à ne jamais être démenti. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle qu’on ne peut être tous d’accord sur tout en démocratie c’est normal car c’est ce qui caractérise la démocratie et la fonde. La Guinée qui semble être aujourd’hui dans une pétaudière, n’a toujours pas réussie à dépasser la rage de certains de ces fils, animés d’ambitions personnelles, de vrais carriéristes pour qui « le poste avant le pays », qui sèment de tout temps et à toutes les occasions de l’histoire tumultueuse du pays le chaos et la désillusion, même lorsque le pays cherche la force et l’énergie pour se réinventer, que Dieu maître du temps et de l’univers, ne les pardonne jamais. Les guinéens qui aujourd’hui dans un instinct collectif de connaissance, font face à un difficile choix, semble-t-il propre à celui qui les dirigera après la transition, sont cloués dans l’arrière plan de leur histoire commune, vécue par tous et tirée de leur propre construction historique. Quiconque à leur place serait dans l’embarras du choix, car nos politiciens ayant dépouillés la politique, son sens et son contenu, le peuple n’arrive plus à comprendre l’importance de cette politique, il y’a de cela 63 ans que les guinéens n’arrivent toujours pas à se sentir chez eux, à construire ensemble une histoire commune, celle déjà construite, malodorante sans doutes, malheureusement irremplaçable mais heureusement remédiable avec la moindre volonté commune du « tous ». L’histoire prônée tirée du vécu guinéen, est trop puissante et tumultueuse pour que les guinéens puissent encore apprécier un bonheur sans connaissance, car la connaissance s’est transformée chez nous en une passion qui ne redoute aucun sacrifice et ne craint rien, au fond, sinon sa propre extinction. Nombreux sont ceux qui préfèrent la destruction du pays mais pire souhaitent aussi sa régression, quel sacrilège ? Mais heureusement que Dieu a toujours évité à la Guinée, ces gens qui veulent le pire au pays, ils vivent depuis longtemps dans un simulacre clanique et infamant, dangereux aussi car cela provoque à la Guinée un tremblement cataclysmique d’époques. Qu’ils sachent que ce n’est pas en tenant des propos belliqueux et provocateurs de « procureurs » improvisés, ni dans les comportements anti-sociaux, déviants d’anarchistes imprudents, encore moins à travers le désordre moral et la violence verbale qu’ils sèment à tous les mauvais vents que la Guinée trouvera la force de se réinventer, la sagesse de se rassembler pour faire face aux défis et les bouleversements d’une époque folle.
Ce verbiage intellectuel, parfois inintéressant dans lequel certains se livrent et vilipendent lourdement la conscience populaire en stigmatisant nos acquis démocratiques et républicains. Pour la cause nationale il est crucial que cela cesse mais aussi pour le bonheur des guinéens qui ont assez souffert des échecs répétitifs de ces politiques ventrus qui font de la politique que pour vivre simplement !
Samuel Ferdinand Loop, disait que : « Choisir les hommes intègres pour des circonstances exceptionnelles est l’exercice d’un choix le plus difficile que les hommes peuvent confronter ». Ceci dit, dans ce lot politique, qui peut-être le choix rassurant d’un peuple déjà au bord du gouffre, qui n’a plus confiance aux politiques ? Sachant que les guinéens ont déjà vu chacun à l’œuvre à des postes stratégiques de l’État. Certains politiques trop préoccupés par leur mauvaise gestion publique, s’acharnent contre tout et contre tout le monde en essayant de faire la victime pour se dédouaner devant un peuple qui en sait plus sur chacun. Reste à savoir qui sera le choix des guinéens à la prochaine élection présidentielle ? Il n’y a pas de raison d’y croire et de s’auto-désigner. Car seul le peuple qui est l’outil démocratique sait qui sera son choix.
Une question à l’histoire, la réponse dans l’avenir.
En espérant que ce futur choix du peuple, ne sera pas superfétatoire. Je vous salut, peuple de Guinée.
Aboubakr, futur homme politique.