A moins deux ( 2 ) mois avant le début des éliminatoires pour la prochaine CAN en Côte d’Ivoire, le Syli national de Guinée n’a pas encore officiellement un sélectionneur. Ce qui reste un grave danger aux yeux des observateurs du ballon rond. Cet acte est déjà un premier amalgame dans la gestion actuelle du football national.
Où est passé l’appel à candidatures pour le poste du sélectionneur ? Ça se passe t‐il en catimini ? Pourquoi tant de silence depuis le match nul zéro but partout face aux bafana bafana considérés par des non footbollogues comme un trophée de guerre, pourtant personne n’a oublié la défaite déchirante face à une Gambie domptée par les lions indomptables du Cameroun en quart de finale. A l’heure qu’il fait en majorité dans toutes les sélections nationales sérieuses, le déménagement est au complet . Chez nous, malheureusement on se contente de petits calculs pour endormir la conscience collective. De l’élimination du Syli à la dernière coupe d’Afrique des nations à nos jours, comment comprendre dans un pays comme le nôtre, qu’un entraîneur ne soit pas à cette date officialisé à la tête du onze national. Car pour l’unique match amical livré lors de la fenêtre FIFA c’était un entraîneur non officiel qui était sur le banc faisant office d’interimaire, vu que le staff avait été dissout par le CONOR. Désormais, l’équipe de Guinée sans entraîneur à moins de 60 jours du début des batailles pour la Côte d’Ivoire 2023, la boussole devant la guider n’est officiellement pas présentée aux férus du cuir rond. C’est amusement ou sérieux? L’avenir nous le dira.
Mathé Bah
