Dans la matinée de ce dimanche 3 septembre, une fille du nom de Tady Kanté, âgée de 7 ans est décédée dans des circonstances qui restent encore à élucider. Cet évènement s’est déroulé dans le quartier Kourouda Kôrô, dans la commune urbaine de Siguiri.
Rencontré par notre correspondant, Docteur Abdoulaye Bassir Condé, médecins légiste a donné quelques détails.
« Selon nos interrogations sur le terrain, il n’y a pas d’entente entre le père et la mère de l’enfant qui est décédée. Chacun était dans son coin cela fait longtemps. C’est le premier aspect. Le deuxième aspect, c’est que le père voulait voyager vers la forêt, il a reçu l’appel de sa tante en lui disant de rester parce que son enfant qui est sur le dos de sa femme est malade. Il a annulé son voyage. Avec la colère, il a dit : je payer les médicaments mais si c’est comme ça, donnez-moi tous mes enfants. Donc l’enfant qui a trouvé la mort s’est retrouvé chez son papa dans cette circonstance, la femme étant incapable de le soigner», a expliqué le médecin légiste avant de donner les résultats du rapport médical:
« Quand on a examiné l’enfant, on a trouvé qu’il a été battu. Ça c’est clair. Les signes sont francs. Même si tu n’as pas fait la médecine, quand tu vois l’enfant, tu sauras qu’il a été frappé. Il y a eu un traumatisme corporel. Ce traumatisme a donné naissance au ‘’péritoniqué’ qui n’a pas été détecté à temps et qui n’étant pas soigné à temps par les parents parce qu’ils sont tous en colère, c’est ce qui a conduit à un choc septique et c’est ce choc septique qui a donné la mort à l’enfant», a fait savoir docteur Bachir Condé.
Quant aux deux parents, il se rejettent la responsabilité, a indiqué le médecin légiste.
Siguiri, Sékou Franwalia Doumbouya pour Kalenews
