Conakry,
Le commissaire Abdoul Malick Koné et ses hommes ont présenté mardi à la presse près de 157.000 comprimés de Tramadol saisis dans un magasin à la corniche de Madina.
À travers cette autre saisie, le Secrétariat Général à la Présidence chargé des services spéciaux et de la lutte contre le crime organisé et le trafic de stupéfiants dit poursuivre sa lutte contre les faux médicaments et stupéfiants. Elle a été rendue possible grâce à une information que ses services aurait reçue.
Ce médicament pris par plusieurs consommateurs contre la fatigue serait une dérivée de drogue dure en l’occurrence l’opium, et sa consommation entraînerait une dépendance du patient selon Abdoul Malick Koné.
« On a eu des informations selon lesquelles une certaine quantité de Tramadol se trouvait dans un magasin quelque part , on a mené des investigations, à l’issue on est arrivé on a vraiment trouvé que le produit était là. Ça a été validé juridiquement, on a eu tous les accords nécessaires en respectant tous les droits de la défense, des principes de libertés individuelles et collectives. C’est ce qui nous a emmenés à cette quantité et à la personne qui détient cette quantité», a-t-il expliqué.

Poursuivant il indique: « C’est une substance dérivée des drogues dures, de l’opium, des opiacines, alors leur consommation entraîne une forte dépendance, une addition. Quand vous arrêtez de les prendre il y a une overdose. Donc vous êtes obligé de prendre la même quantité pour avoir les mêmes effets, la même stimulation, la même joie de vivre. Mais dès que vous cessez de les prendre, alors là vous êtes malade. Ça entraîne la criminalité organisée, des viols par-ci, des vols par-là, etc. Donc on se met à pied d’œuvre pour lutter efficacement contre avec les services contre ce fléau qui est la drogue et ses dérivés.
La criminalité organisée est notre fer de lance, on lutte contre ça pour le bien des populations en général… On se réjouit de mettre ces produits hors d’état de nuire parce qu’on aura sauvé des Guinéens. Ce qui va augmenter la qualité de vie et une bonne main d’oeuvre»,a-t-il martelé.
Sur la même lancée de description de ce produit tant consommé, il a insisté sur son côté éducatif.

« C’est carrément des dérivées des opiacines qui entraîne une forte dépendance et ça peut entraîner aussi la mort par arrêt cardiaque. Souvent vous trouvez des gens, ils dorment la nuit et après le lendemain ils ne se réveillent pas après un infarctus, c’est des choses comme ça, ces genres de médicaments qui occasionnent ça», a-t-il déclaré.
Ceux interpellés en possession ont été mis à la disposition de la justice a-t-on appris.


Maken Fofana