Le prix de l’huile rouge, un des produits phares de la région de N’Zérékoré, devient de plus en plus cher. Cette cherté s’explique par plusieurs facteurs selon des acteurs concernés qui mettent en cause le mauvais état des routes et l’augmentation du prix à l’usine de SOGUIPAH.
Au marché de la Scierie,le plus grand marché de l’huile rouge de la Guinée forestière, un bidon de l’huile rouge se négocie actuellement entre 170,000 GNF à 200,000 GNF contre 140,000 GNF l’année dernière à la même période.
Les commerçants de ce produit à grande consommation du pays déplorent cette variation de prix et interpellent les autorités.
« De nos jours le prix de l’huile rouge est à la hausse. C’est pour celà les activités sont au ralenti, pas de convoitise de la clientèle. Une bonne qualité d’huile rouge se négocie 170,000 et 200,000 GNF le bidon de vingt litres. Sinon l’année dernière on achetait un bidon de vingt litres à 140,000 GNF à cette époque. On paie le prix de transport de la brousse en ville à 70,000 GNF pour un fui et pourtant on payait avant à 50,000 GNF. Les pistes rurales sont impraticables. Nos clients qui viennent des autres régions du pays aiment l’huile rouge naturelle, mais pas d’huile rouge des palmiers modernes(makino)», explique Ibrahima Diallo un commerçant.
Pour Amadou Diallo un autre commerçant d’huile rouge au marché de la scierie, l’augmentation fantaisiste du prix à l’usine SOGUIPAH est la cause de cette hausse.
« L’augmentation du prix du bidon d’huile rouge est due à la hausse du fût à l’usine SOGUIPAH. Mes clients achètent l’huile de l’usine SOGUIPAH, mais depuis qu’il y’a la hausse ils ont arrêté les achats de ce côté. Avant on payait le bidon de vingt litres à l’usine à 80,000 GNF ou 100,000 GNF mais de nos jours c’est très cher. Le fût coûtait à l’usine de SOGUIPAH avant un millions à un millions 200,000 GNF mais actuellement c’est très cher», déplore-t-il.
Cette flambée du prix entraine la rareté des clients, explique Amadou Diallo.
« Nos clients qui venaient des pays limitrophes préfèrent aller dans les autres pays voisins maintenant. C’est l’affaire d’huile il y’a des autres pays comme la Sierra Léone, le Libéria et aussi la Côte d’Ivoire ils vont maintenant là-bas. La route N’Zérékoré Diécké est très impraticable», indique ce commerçants, avant de dénoncer:
«Le service de contrôle et qualité nous exige de payer sur chaque bidon. Ils restituent notre huile, des fois ils prélèvent un bidon ou deux pour déposer dans leur magasin. C’est un comportement qui est vraiment injuste. A chaque moment on trouve les manquants dans les fûts. C’est de l’arnaque que le service de contrôle et qualité fait. Ils disent souvent que c’est le prélèvement de qualité vraiment c’est grave. Ils n’ont qu’a arrêter ça s’il n’y a pas de produits chimiques dans l’huile de nous laisser tranquilles», fustige Amadou Diallo.
Ces commerçants sollicitent l’intervention des autorités du pays pour rendre fréquentables les piste rurales.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.
J’ai besoin de huile de palme et palmiste