Dans une lettre officielle truffée de graves fautes dès les premières lignes où on peut lire : « Monsieur la Gérante …», la Ministre de la pêche, en repondant à une demande de licence, semble complètement ignorer les services techniques de son département dans la procédure d’octroi de licences à des navires de pêche chinois dénommés Rui Shun 1, 3, 7 et 8 de la société Aqua Pêche.
Le paragraphe 3 dudit courrier que vous retrouvrez en bas de cet article, la ministre mentionne :
« En vue d’éclairer notre lanterne sur le statut desdits navires, je vous invite à me faire parvenir les certificats d’immatriculation de l’Etat du pavillon, les autorisations des autorités de l’Etat du pavillon pour opérer en Guinée et toutes autres autorisations délivrées en leur faveur ces dernières années
Avant la transmission et la vérification desdits documents, je suis au regret de ne pouvoir donner une suite favorable à votre demande de licence».
Selon des techniciens du domaine, la ministre ne devrait pas s’occuper personnellement du traitement des demandes de licences de pêche sans passer par les services compétents de son département notamment l’ONSPA et le CNSP qui, selon des informations de sources divergentes, n’ont jamais été contactés ni consultés. Et pourtant dans les conditions normales, la décision de la ministre devrait intervenir après les avis de ces services compétents.
Les deux navires Rui Shun 3 et 7 qui sont des poissonniers avaient une validité de 3 mois 14 jours à compter du 14/09/ 2022 au 31/12/2022.
Contrairement à la demande de licence de la société Aqua Pêche SARL adressée à la ministre de la pêche, l’armateur du navire Rui Shun 7 est Fati Pêche et non Aqua Pêche. Alors que s’est-il passé pour en arriver là ?
La réponse dans nos prochaines publications.
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