En début août, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a transmis une liste de 13 personnes membres de la junte guinéenne, à la Cour pénale internationale (CPI), accusées d’être à l’origine des violences meurtrières dans le pays. Quelques semaines après ce signalement, le FNDC semble obtenir gain de cause. C’est en tout cas l’information donnée ce vendredi 26 août 2022, par Sékou Koundouno.
Selon le responsable de stratégies et planification du FNDC, le signalement fait par ledit front est arrivé à destination : « Le 22 août 2022, nos avocats ont reçu une lettre venant du chef de l’unité des informations des éléments de preuves du côté de la CPI, les informant que le signalement du FNDC a reçu par la Cour avec les éléments de preuves. Et que le bureau du procureur s’est mis à la tâche avant d’analyser et d’étudier ces éléments, et indiquer à nos avocats de se mettre à leur disposition pour des futurs échanges, afin de mieux savoir ce dossier. Et que les futures communications que le procureur de la CPI animera très bientôt, que le dossier guinéen soit inscrit à l’ordre du jour, et que le procureur indiquera quelle est la suite à donner à la demande du FNDC, conformément à la compétence de la Cour pénale internationale », a-t-il fait savoir chez nos confrères de FIM FM.
Mohamed Lamine Souaré