Il y a 13 ans, le directeur des opérations du capitaine Moussa Dadis Camara rendait l’âme à Conakry, dans un camp militaire qui portera son nom plus tard. Joseph Loua communément appelé ‘’Makambo’’, aurait été assassiné à coups de manchette, alors qu’il tentait de sauver le chef de la junte d’alors, de l’euphorie de son aide de camp Toumba Diakité.
Année après année, sa sœur de sang se souvient encore de l’état dans lequel il a trouvé le corps de Makambo au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Donka : « Le lendemain de la mort de mon frère, j’ai pris ma voiture à 6h du matin pour me rendre à Donka. J’ai vu son corps méconnaissable. Comme il aimait me frapper à l’enfance, j’avais les cheveux longs et il me tirait par les cheveux. Un jour, je l’ai blessé et la cicatrice est restée sur lui. Quand je me suis rendu compte qu’il s’agissait du corps de mon frère à travers cette cicatrice, j’ai perdu connaissance. A mon réveil, j’ai entendu le médecin dire à ses subordonnés de me donner des médicaments », a-t-elle raconté ce jeudi 06 octobre 2022, chez nos confrères de la radio Espace.
Mohamed Lamine Souaré
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