Par manque d’infrastructures, les élèves du secteur Amarayah dans la sous-préfecture de Sougueta, situé à 65 km de la commune urbaine de Kindia, étudient sous un hangar.
C’est un enclos construit à l’aide de bois et de tôles qui abrite ces enfants de Amarayah.
En manque d’école dans cette localité, Koffi Dodji Kalon a regroupé les enfants sous ce toit pour dispenser des cours.
« Lorsque je suis venu ici j’ai constaté qu’il n’y a pas d’école dans la localité et moi j’ai des enfants Togolais avec moi je ne pouvais pas envoyer les enfants jusqu’à Kindia. Donc comme j’ai étudié, je connais l’importance de l’école j’ai eu l’idée de faire une école ici mais comme je n’ai pas assez de moyens, j’ai demandé au chef du village de m’aider à avoir un lieu pour implanter l’école. Donc on a cherché des bois et des tôles pour en faire ce hangar », explique-t-il.

L’année dernière, ce togolais a commencé avec 37 élèves et cette année l’effectif a augmenté à 100.
« Les parents ont compris que ce que nous sommes en train de faire c’est bon pour leurs enfants. C’est pourquoi même ceux qui sont en brousse ont envoyé leurs enfants. Mais les parents sont confrontés à plusieurs difficultés, parce qu’ils ont du mal à trouver les documents, même pour la tenue des enfants », déplore-t-il.
Idiatou Diallo, élève de la 3ème année, rêve de devenir une grande personnalité c’est pourquoi elle demande « nous voulons être comme ceux qui sont en ville. Nous voulons une belle école », sollicite-t-elle.
Les habitants de Amarayah demandent aux autorités du pays de penser à leur situation et agir pour atténuer leurs difficultés.
Hassatou Lamarana Bah
