Après l’annonce des manifestations par les Forces vives de Guinée constituées par le FNDC, l’ANAD, le RPG AEC et d’autres coalitions politiques pas des moindres, le gouvernement guinéen leur avait lancé lundi un appel pour le dialogue. Cet appel a été vite rejeté par ces forces vives réitérant les conditions préalables pour leur participation à un quelconque dialogue.
Face à ce refus, le gouvernement guinéen montre sa force. Dans un communiqué publié tard dans la nuit du mercredi, le premier ministre Bernard Gomou a sollicité l’implication des autorités avant de mettre en garde tout contrevenant aux interdits de la république.
« J’exhorte les religieux, les sages, les organisations de femmes, de jeunes et toutes autres entités de bonne volonté à se mobiliser pour rassurer nos sœurs et frères encore réticents, à entendre raison et venir mettre aux débats leurs réclamations », indique le communiqué publié à cet effet.
« En tout état de cause, toutes formes d’atteintes aux droits des paisibles citoyens, de dégradations des biens privés, des édifices publics obligeraient l’État à user de la rigueur de la loi », c’est martelé dans le communiqué signé par Bernard Goumou.
Ces Forces vives de Guinée lancent une marche pacifique le 09 mars prochain pour exiger entre autres : la libération des détenus, l’arrêt de ce qu’elles qualifient de Harcèlements judiciaires et l’ouverture d’un cadre de dialogue présidé par un représentant de la CEDEAO.
Lancinet Camara