Contrairement à ses précédentes déclarations, l’inter-coalition formée par l’ANAD, le FNDC-politique, le FFP et le RPG- AEC, n’a pas signé sa dernière déclaration. Pour certains, cela s’explique par l’interpellation et le placement sous contrôle judiciaire de la plus part de ses leaders, suite au soutien à la dernière manifestation.
Interpellé sur ce vide ce lundi, Joaching Baba Milimono, membre de la cellule de communication de l’UFDG tend plutôt à occulter l’importance de la signature de leur déclaration soutenant la manifestation lancée le 16 février par le FNDC. Pour lui, le plus important est l’appel lancé dans cette déclaration.
« La déclaration elle est tant équivoque, elle est assez courte pour être bien comprise. Pourquoi elle n’a pas de signature? Je ne saurais répondre. Ce communiqué pouvait ne même pas exister parce que l’appel qui a été lancé est lancé aux citoyens, à l’ensemble des citoyens, pas spécifiquement aux militants d’un X ou Y bord ou d’un parti quelconque. Donc de ce point de vue, tout citoyen qui se reconnaît dans des réclamations qui sont formulées par le FNDC est appelé à prendre part à cette manifestation», dit-il avant de poursuivre :
« L’objectif étant le plus simplement possible de contraindre le CNRD à comprendre, entendre raison. À comprendre la nécessité aujourd’hui (…), en libérant les détenus politiques.
Nous ne parlons pas du FNDC, puisqu’on parlerait d’une organisation dissoute, mais Ibrahima, Foniké Menguè, Billo, ce sont quand-même nos frères, ils ont été des collaborateurs à nous. Ce sont des citoyens. Donc il n’y a aucune situation qui les enlève leur statut de citoyens. Et de ce point de vue, nous avons le droit d’exiger leur libération à défaut d’un jugement. Il y a aujourd’hui d’autres leaders politiques qui sont judiciairement harcelés, il faut que cela s’arrête. Le dialogue on ne cesse de le réclamer(…)», a-t-il fait comprendre.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370