Après nos investigations, la confirmation nous a été donnée que l’ex premier ministre Ibrahima Kassory Fofana était bien dans la salle de réanimation à l’arrivée du juge Francis Kova Zoumanogui et ses assesseurs.
Au cours d’une visite discrète que nous venons d’effectuer à la clinique Pasteur, nous sommes rentrés dans ladite salle où nous avons constaté effectivement l’existence de l’ensemble des équipements de réanimation ( moniteur, oxygène, défibrillateur) en dépit de deux lits qui meublaient ladite salle. Ce qui confirme selon un spécialiste que c’est effectivement une salle de réanimation.
Une source bien introduite a confirmé que c’est dans cette salle que Kassory a été entendu par une équipe de la CRIEF, la semaine dernière.
Dans le procès verbal de constat et d’interrogatoire dressé par le président de la chambre de jugement de la CRIEF, il rappelle que le médecin traitant a attiré son attention sur les paramètres affichés par le moniteur dont les chiffres variaient entre 84 et 94 par minute (rythme cardiaque. « Alors comment comprendre qu’une personne avec un tel état puisse être donnée pour bien portante? « , s’interroge un proche de Kassory faisant allusion à la phrase du juge selon laquelle le « patient est lucide et jouit de toutes facultés. »
Tous les rapports médicaux dressés sur l’état de santé de Kassory depuis son hospitalisation à la clinique Paster, indiquent qu’il nécessite une évacuation sanitaire. Comment l’Etat peut-il douter de l’expertise d’une clinique que lui-même a choisi pour transférer un prévenu ?
A la surprise générale des avocats de la défense et des hommes de droit, le juge Francis Kova Zoumanigui a, dans l’audience de ce lundi 17 juillet, renvoyé les réquisitions et les plaidoiries au 20 juillet 2023 alors qu’à la clinique il n’a jamais été question de débat, mais plutôt un simple constat.
Kalenews
