Donner un nouveau souffle à l’échiquier politique guinéen, c’est l’objectif que se fixe un mouvement politique qui vient de naître. Il s’agit du Front National pour la Défense de Guinée (FNDG) dont les ambitions dépassent l’entendement. Dans une interview accordée à notre rédaction le week-end dernier, Mohamed Camara, président fondateur du FNDG s’est exprimé sur bien des facteurs ayant contribué à la création de son mouvement avant de survoler l’actualité politique guinéenne.
L’activiste de la société civile révèle d’entrée que « Le FNDG a vu jour suite à plusieurs réflexions d’analyse sur l’historique de l’évolution de la gouvernance politique de notre pays pendant ces dernières décennies, qui ont plongé notre pays dans le sous-développement infini qu’on connaît aujourd’hui. Le FNDG entend contribuer et participer activement au développement durable de la République de Guinée, et se veut une force de proposition auprès du gouvernement pour l’atteinte des programmes de développement national du pays, à travers des instructions que le FNDG ordonne à ses différentes coordinations dans le cadre du développement national du pays, en fonction des domaines bien déterminés », nous a confié le jeune acteur politique.
A l’écouter, son mouvement est animé par le sentiment d’apporter un nouveau souffle à l’échiquier politique guinéen. Pour y parvenir, il compte mener un certain nombre d’actions sur le terrain : « Le FNDG compte apporter un nouveau changement au paysage politique guinéen. Il s’agit de renoncer aux anciennes pratiques politiques que le pays a connues depuis la nuit des temps, de se repositionner et de lutter contre les maux qui assaillent le paysage politique guinéen pour une Guinée nouvelle, unie, prospère, émergente et développée. Les actions à court, moyen et long terme que le FNDG compte mener sont principalement orientées vers les campagnes de sensibilisation du peuple autour des idéaux de paix, d’unité nationale, de cohésion sociale, du vivre ensemble des citoyens à court terme, mais également relever les défis actuels à moyen terme et exécuter les projets de développement national du FNDG à moyen et long terme », précise-t-il.
Par ailleurs, notre interlocuteur a brièvement commenté le discours de nouvel an du Général d’armée Mamadi Doumbouya avant de livrer son analyse sur le combat mené par des acteurs politiques guinéens : « L’analyse que nous avons du discours de nouvel an du Général Mamadi Doumbouya est une analyse d’espérance dans le cadre de l’exécution des projets qu’on nous a promis en 2025 conformément au contenu de son disque. L’analyse que nous faisons également du combat mené par certains de nos confrères acteurs sociopolitiques réunis au sein des Forces Vives de Guinée, c’est qu’ils manquent d’objectivité et de vision pour le progrès de notre pays, car il n’est plus caché de personne que nos collègues réunis au sein des Forces Vives de Guinée, leur combat est majoritairement superfétatoires », dit-il avant d’indiquer la position de son mouvement au sein de l’échiquier politique guinéen :
« Nous sommes un mouvement qui ne soutient ni le CNRD ni les Forces Vives de Guinée, nonobstant nous soutenons toux ceux qui œuvrent dans le cadre du développement durable de la Guinée. Le combat que mènent des jeunes politiciens guinéens méritent d’être soutenus et encouragés pour le progrès durable de notre patrie et pour le rajeunissement du paysage politique guinéen. Quant au bilan que nous tirons des 3 ans de gestion du CNRD, est à la fois positif et négatif. Par endroit, la positivité du bilan de gestion du CNRD se justifie par ces réformes engagées durant ces dernières années de la transition et la négativité du bilan de gestion du CNRD se manifeste par la violation des droits humains et la disparition de certains leaders d’opinion, plongeant le pays dans l’insécurité qui constitue un bilan négatif de leur gestion de la transition », a-t-il conclu.