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Volet recettes de la LFR 2024: les dépenses de l’État réévaluées à 38 649,59 Mds, contre une prévision initiale de 37 682,58 Mds

À l’occasion d’une plénière tenue ce mardi 12 août à l’hémicycle du palais du peuple, les conseillers nationaux sous l’égide de Dr Dansa Kourouma, Président du Conseil National de la Transition (CNT) ont examiné et adopté le volet dépenses et du Projet de Loi de Finances Rectificative pour l’exercice 2024. Cette plénière s’est déroulée à la présence des membres du CNRD et du gouvernement. 

Selon le rapport présenté par la Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire, les dépenses de l’État ont été réévaluées à 38 649,59 Mds, contre une prévision initiale de 37 682,58 Mds, soit une augmentation de 967,01 Mds (2,57%). 

«Ce volet dépenses porte sur l’exécution au premier semestre de la Loi de Finances Initiale (LFI) 2024 et intervient dans un contexte marqué par : • la persistance des effets de l’incendie du principal dépôt d’hydrocarbures de Kaloum sur divers secteurs de l’économie ; • la révision à la baisse de l’objectif de croissance de l’économie à 4,2% contre 5,4% prévu initialement; • la nécessité de réduire le déficit budgétaire à 3,32% PIB contre 3,81% initialement ; • la hausse des charges liées aux remboursements des titres d’État pour 556,34 Mds; • le faible niveau de mobilisation des obligations du trésor et des emprunts obligataires; • la constitution des garanties pour les opérations d’importation des produits pétroliers par la SONAP, ainsi que le contrat de cession d’énergie entre la SENELEC et l’EDG ; • la ratification des mouvements de crédits intervenus au cours de l’exécution du budget initial ; • la prise en compte de l’appui budgétaire des partenaires techniques et financiers, notamment de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. A l’issue des débats, les dépenses de l’État ont été réévaluées à 38 649,59 Mds, contre une prévision initiale de 37 682,58 Mds, soit une augmentation de 967,01 Mds (2,57%)», a été indiqué dans le rapport. 

Quant aux dépenses du budget général elles sont réévaluées à «37 273,73 Mds, contre une prévision initiale de 36 633,95 Mds, soit une augmentation de 639,78 Mds. Ces dépenses sont reparties en dépenses courantes pour 23 683,43 Mds (63,54%) et en dépenses d’investissement pour 13 590,29 Mds (36,46%)». 

Parlant des dépenses de personnel, il est indiqué qu’elles sont révisées à «9 439,81 Mds contre 9 270,53 Mds en LFI 2024, soit une augmentation de 169,28 Mds. Cette hausse s’explique principalement par la prise en charge des rémunérations des nouvelles recrues de 2023 dans l’armée, la revalorisation des primes et indemnités des enseignants-chercheurs, ainsi que la reprise du paiement des agents dont les salaires étaient suspendus pour faute de biométrie. Par rapport aux recettes fiscales, les dépenses de personnel représentent 34,5%, ce qui encore en dessous, mais très proche du seuil du critère de convergence de la CEDEAO, fixé à moins de 35%». 

Concernant les dépenses d’investissement du budget général elles sont réévaluées à «13 590,29 Mds, contre une prévision initiale de 14557,85 Mds, soit une baisse de 967,56 Mds. Cette baisse est principalement due à la baisse du niveau des projets financés par les ressources extérieures pour 1 050 Mds, en raison des difficultés d’absorption dans la mise en œuvre des projets et programmes. Toutefois, des efforts supplémentaires sont réalisés sur les projets financés par les ressources intérieures, notamment pour le rachat de six écoles privées et l’acquisition de véhicules pour les Gouverneurs et Préfets. Les dépenses d’investissement se répartissent en 12 039,74 Mds pour les projets et programmes et 1 550,55 Mds pour les acquisitions hors projet. Les dépenses d’investissement concernant les projets et programmes sont financées à hauteur de 53,42% par les ressources extérieures. En ce qui concerne les dépenses d’investissement hors projets, elles incluent les acquisitions d’actifs non financiers pour 777,12 Mds, les prises de participation pour 212,19 Mds et la redevance d’entretien Routier pour 557,87 Mds». 

Naby Moussa

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