La maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) a tenu une conférence de presse mercredi à Conakry. Objectif, annoncer des actions fortes afin que les 300 travailleurs licenciés pour avoir demandé la majoration des salaires et l’amélioration des conditions de vie soient rétablis dans leur droit.
Selon Alpha Bayo, coordinateur de la maison des Associations et ONG de Guinée « Il s’agira bien attendu d’organiser des sit-in devant la direction générale de l’UMS, devant le Ministère de la justice et devant le Tribunal de travail. Ce sont des actions que nous avons définies et les jours qui suivent nous allons écrire des lettres et adresser à qui de droit. Mais ce qui reste clair, nous n’abandonnerons pas. Il y a beaucoup de guinéens aujourd’hui qui travaillent et qui subissent la même chose mais qui n’ont pas la possibilité de réclamer leur droit. On ne peut pas nous maltraiter ailleurs et nous maltraiter chez nous», a-t-il fait savoir.
De son côté, Maoude Diaby président du collectif des travailleurs licenciés de la société UMS invite les autorités à prendre à bras le corps ce dossier: « Si les nouvelles autorités sont vraiment d’accord avec nous qu’ils sont là pour une réforme générale et pour la jeunesse, alors nous prions humblement, à l’autorité nationale, aux institutions étatiques susceptibles de gérer ce dossier de donner droit à qui de droit. Nous sommes en train de faire notre mieux pour qu’on soit rétabli dans nos droits, mais l’Etat doit nous aider parce qu’à la base c’est nous la population, c’est nous le peuple», a-t-il lancé.
À en croire le MAOG, en 2018 sur le cas d’Aboubacar Sidiki Mara, UMS avait licencié 164 employés qui ne sont toujours pas rentrés en possession de leur règlement. Viennent s’ajouter ces 300 autres travailleurs.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
