Le ministre de l’Administration du Territoire a apporté un démenti catégorique par rapport aux informations faisant état de l’arrestation du conseiller politique du leader de l’UFDG, Abdoulaye Bah dans l’après-midi du dimanche. Selon Mory Condé, c’est l’intéressé lui-même qui lui a donné cette information lors d’un échange téléphonique.
Joint au téléphone dans l’émission Mirador de FIM FM, Mory Condé est revenu sur le contenu de son échange avec Abdoulaye Bah et un des membres de l’UFDG : « Je vais taire le nom du responsable de l’UFDG que j’ai appelé pour mettre en conférence, pour qu’il sache que l’information qui a été diffusée par leurs canaux était fausse. Abdoulaye Bah m’a dit qu’il a pensé qu’on voulait l’arrêter, parce qu’il est resté deux heures de temps assis. Je lui ai dit que nous sommes des citoyens guinéens, nous n’avons pas besoin d’attiser davantage la tension entre le gouvernement et les citoyens. Je lui ai demandé s’il a été arrêté, il a dit non. Je lui ai demandé s’il était conscient de ce pourquoi on lui avait fait attendre, il répondu par oui. Je lui ai dit qu’il s’agissait d’un problème administratif qui n’a rien à avoir avec une quelconque arrestation. Après, j’ai demandé au préfet de l’assister pour qu’il puisse avoir le laissé passer de la douane la nuit, vu que son papa est souffrant. C’est ainsi que le préfet les a assistés et hébergés. Ce matin, ils ont pris leur véhicule. Abdoulaye Bah m’a appelé pour me remercier et s’excuser », a-t-il fait savoir.
D’après Mory Condé, le laisser-passer dont disposait Abdoulaye Bah avait été délivré par la police régionale de Kindia. Or, précise-t-il, seule la douane est habilitée à le faire, quand il s’agit de sortir du territoire guinéen.
Mohamed Lamine Souaré
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