Des étudiants guinéens à l’université Islamique du Niger rencontrent d’énormes difficultés. Ils dénoncent entre autres des problèmes liés au logement et à l’alimentation. Un d’eux du nom de Mouaz Sacko s’est confié à notre rédaction.
Kalenews : Comment vous êtes partis au Niger pour les études ?
Mouaz Sacko : Je suis partie de façon privée. L’université quand-même est publique et c’est international, c’est l’université Islamique du Niger. Quand on a fait le bac l’année passée, j’étais 31ème de la république en Franco Arabe, très malheureusement nous n’avons pas eu la bourse. Cette année nous sommes allés au Niger et nous avons fait le test et j’ai été admis. J’ai commencé les études.
Qu’elles sont vos conditions de vie ?
Notre condition de vie là-bas est très difficile. Il y’a certains d’entre nous qui font toute une année sans logement. Une fois là-bas ils cherchent où confier leurs bagages et ils passent la nuit dehors. La nourriture on ne parle pas, beaucoup d’entre nous ont la malnutrition et plusieurs maladies, vraiment notre condition de vie est très difficile.
L’État Guinéen ou nigérien s’occupe-t-il de vous ?
L’État Guinéen ne nous considère même pas à plus forte raison l’État Nigerien. Avant on recevait des aides venant de la part de l’université et de l’Arabie Saoudite mais actuellement rien. Les étudiants nigériens qui sont là reçoivent leur bourse de la part de leurs pays.
Quel appelle avez-vous à lancé à l’endroit des autorités concernées ?
Nous demandons à l’État de nous aider à avoir nos bourses pour que nos conditions de vie changent, aux personnes de bonne volonté également. Je ne peux pas vous dire tout ce qui se passe là-bas mais vraiment nous avons besoin de l’aide.
Boubacar Garki Diallo pour Kalenews.org
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