Dans un pays normal où le talent, la compétence, la sagesse, la sommité sont respectés, ce monsieur serait aujourd’hui au cœur de la CAN au Cameroun. Malheureusement, la Guinée est un pays d’une autre planète, où la pyramide est renversée, où des bons à rien peuvent baver pour des miettes sur des hommes respectés au-delà de leurs frontières.
Comment pour des débats toxiques , tout un pays peut accepter que des individus jouent avec la carrière de ses dignes fils qui de par leur savoir faire et leurs connaissances sont parvenus à se hisser au devant de la scène et vendre fièrement le rouge, le jaune et le vert? Qui dans ce pays peut remettre en cause d’un connaisseur des textes régissant le football en Guinée et en dehors de Blasco Barry? Pourquoi, ici on meprise nos fils, alors qu’ailleurs ils sont sollicités pour leurs expertises dans le domaine?
63 ans après, ce pays reste malade . Pour preuve cette coupe d’Afrique des nations qui démarre ce dimanche au pays de Samuel Eto’o, nos représentants dans la gestion de la compétition ne sont que deux, un officier médias de la CAF et un arbitre. La faute à la guerre de personnes occasionnée par des amateurs nourris par des dealers qui gravitent autour du football national. Pourquoi des démagogues aux casquettes farfelues continuent à poignarder des hommes au talent irréprochable dans leur monde au pays du hafia 77? Vivement la prise de conscience collective et une dose de réactions positives pour honorer et remettre sur les rails des cadres comme Blasco Barry qui vit , respire et rêve football afin de chasser les demons qui prostituent ce sport roi dans le 9ème pays indépendant d’Afrique.
Mathé Bah