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Récupération des domaines de l’Etat : Les précisions importantes de Me Mohamed Traoré

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Me Mohamed Traoré, ancien bâtonnier apporte des précisions sur le sujet qui fait l’objet de débats dans l’opinion nationale. Notamment, l’opération de récupération entamée par la junte.  

 « Je pense qu’il y’a plusieurs cas de figure qu’il faut voir dans cette situation. Je  veux parler de l’occupation des bâtiments publics. Vous savez il y’a souvent des hauts fonctionnaires de l’État qui occupent des bâtiments qui sont des bâtiments de fonction et ces bâtiments-là, leur sont affectés en vertu d’un acte d’affectation qui est un acte administratif. Donc ces fonctionnaires ou ces hauts commis de l’État occupent ces bâtiments en raison de leur fonction. En principe, ils doivent libérer les bâtiments en questions à la fin de leur fonction. Il est vrai que parfois on leur donne un petit délai pour faire leurs affaires et quitter, mais normalement ces fonctionnaires doivent savoir qu’une fois leur fonction cesse, ils doivent quitter les bâtiments », précise l’avocat.  

Parlant des contrats, il explique : « Il y’a des contrats qui sont différents des actes d’affectation. Des actes d’affectation sont des actes qui sont pris par l’administration pour affecter un bâtiment à un haut commis de l’État en raison de ses fonctions. Mais il y’a des contrats qui sont signés avec des personnes. Vous verrez d’ailleurs à ce niveau il y’a deux catégories de contrats. S’il s’agit des contrats qui sont des baux d’habitation ou des baux professionnels qu’on appelle aussi des baux commerciaux. Ces baux sont signés par le patrimoine bâti public parce qu’il s’agit d’immeuble bâti. Mais il y’a aussi des contrats qui sont signés par le ministère en charge de l’aménagement du territoire. C’est le cas des baux à construction et des baux emphytéotiques. Pour ce qui est des baux commerciaux et des beaux d’habitation, quand vous lisez les closes de ces contrats là, vous vous rendez compte qu’il s’agit des contrats du droits privé, sauf que l’État s’est comporté comme un particulier en signant ces contrats avec un autre particulier. Et ces contrats relèvent en principe de la compétence des juridictions ».

Sur le cas de Damaro Me Mohamed Traoré dit : «  ce n’est pas la bonne procédure. Il fallait lui adresser un acte officiel l’informant ou le notifiant de la rupture de son bail emphytéotique. Et à ce niveau, il y’a des questions qu’il faut soulever parce que il a eu à faire des réalisations sur le terrain ».

Naby Moussa Mansaré

Dr Dansa Kourouma : « la CEDEAO est disqualifiée pour exiger un délai coercitif à la Guinée… »

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Au cours d’un sommet extraordinaire tenu le dimanche 07 novembre à Accra, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a réaffirmé ses exigences pour la libération sans conditions de l’ancien Alpha Condé et plus loin les membres de cette institution demandent le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai de six (6) mois. Interrogé sur cette sortie de la CEDEAO, Dr Dansa Kourouma, président du CONOSCG et président en exercice du forum de la société civile de la CEDEAO, estime que la CEDEAO est disqualifiée pour exiger un délai coercitif à la Guinée.

Sur la libération d’Alpha Condé, il fait comprendre que la CEDEAO est dans la légalité: « Pour le cas du président Alpha Condé, c’est tout à fait normal que la CEDEAO demande sa libération. L’intégrité physique et mentale, la liberté du président Alpha Condé doit être une préoccupation de ses pairs de la sous-région », a-t-il dit :

« La deuxième chose qui me semble être importante et qui sort totalement de l’ordinaire, c’est quand on donne 18 mois au Mali et que le Mali ne parvient pas à organiser les élections pendant 18 mois et qu’on donne 6 mois à la Guinée. Je trouve ça totalement désarticulé, quand on tient compte des réalités de ces deux Pays », fustige Dansa Kourouma avant d’ajouter :

 « Alors il est fondamental de faire observer que la CEDEAO doit revoir ses copies. Et d’ailleurs au niveau de la sous-région nous sommes en train de faire beaucoup de lobbying pour que la charte de la constitution de la CEDEAO soit révisée, pour que la CEDEAO cesse de fonctionner comme un syndicat des chefs d’États. Dès lors que la charte de la CEDEAO est en train d’être révisée, le protocole de la CEDEAO c’est la bonne gouvernance, qu’elle prenne  en compte les prises de pouvoir anticonstitutionnel, c’est-à-dire les modifications des constitutions pour rester au pouvoir sont considérées comme un coup d’État. La CEDEAO a observé ce qui s’est passé en Guinée, elle connaît la situation de la Guinée. Donc elle est totalement disqualifiée pour exiger un délai coercitif à la Guinée. Pour la simple raison, il revient aux Guinéens de définir l’agenda de cette transition », a martelé Dr Dansa.

Concernant la nomination de Mohamed Ibn Chambas comme facilitateur en Guinée, Dansa Kourouma pense que c’est un atout pour la Guinée, car il connaît les acteurs et il connaît l’histoire du pays.

Dans son intervention, Dr Dansa se montre favorable à une transition qui va au-delà de 2 ans.

Mansaré Naby Moussa 628-030-370

Guinée : L’école franco-arabe interpelle le CNRD de rétablir les bacheliers des écoles franco-arabe dans leur droit (Ibrahim MANSARE)

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L’arrivée au pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) a suscité assez d’espoir chez toute la classe sociale du pays. A cet égard, le 11 septembre l’union a pris acte et soutenu les nouvelles autorités à travers une déclaration officielle pour la refondation d’un Etat de droit. Nous gardons toujours l’espoir, nous avons également la certitude que notre doléance sera prise en charge.

  Cependant, très malheureusement, après la sortie de la liste officielle des boursiers de 2021, l’union constate qu’aucun bachelier de 2021 issu des écoles franco-arabes n’a bénéficié desdites bourses. Nous interpellons respectivement les nouvelles autorités à prendre les dispositions idoines avec l’Office National des Bourses d’Extérieur afin d’éviter l’injustice dont les lauréats de franco-arabe sont victimes depuis 2010.  

 Il faut rappeler aux nouvelles autorités que, les intellectuels guinéens de parcours universitaire de divers domaines en langue arabe et autres sont marginalisés et stigmatisés aujourd’hui par l’Etat. Cependant, des diplômés guinéens issus de l’école franco-arabe ont été premiers et ont remporté plusieurs trophées des différents concours prestigieux au niveau international.

De même, beaucoup d’entre eux font la fierté de la Guinée à travers le monde. Pourtant, aujourd’hui, nous avons des cadres arabophones guinéens qui occupent des postes de responsabilité à l’OCI, aux Nations unies, à la Banque Islamique du Développement et à l’Union Africaine, pour ne citer que ces institutions.

En outre, bons nombres participent activement aux activités philanthropiques dans la prise en charge des orphelins, la construction et le curage des puits améliorés, la construction des lieux de culte, la promotion de la paix, l’éducation et de la tolérance dans notre pays. Sans oublier la responsabilité sociale (décès, réconciliation, mariage etc.), ils participent activement au développement socio-économique de la Guinée. Par ailleurs, nous constituons également les gages contre l’intégrisme et le terrorisme.

Somme toute, nous demandons à la bienveillance des nouvelles autorités de rétablir ces bacheliers dans leur droit. Nous lançons un appel solennel au premier ministre, les membres du CNRD, l’Archevêques de Conakry, le grand Imam, le conseil islamique, le médiateur de la république et le secrétariat des affaires religieuses afin que chacun s’implique pour la prise en charge de cette doléance.

Vive le plurilinguisme

Vive le brassage culturel

Vive la Guinée

Qu’Allah bénisse notre partie.

  Porte-parole de l’Union des écoles Franco-Arabe de Guinée

Ibrahim MANSARE

GSM : 623 83 21 40 

Mamadou Sylla:« On est dans une période favorable pour pêcher dans le RPG arc-en-ciel… »

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Le président de l’Union Démocratique de Guinée a donné son point de vue sur la nomination des membres du gouvernement de transition. L’ancien chef de file de l’opposition n’a pas manqué de signaler sa non satisfaction vis-à-vis de la composition de l’équipe dirigée par le premier ministre Mohamed Beavogui.

Parlant de ce gouvernement qui aura la lourde tâche de diriger la transition guinéenne, Mamadou Sylla fait remarquer qu’un gouvernement de la transition est différent de celui du développement. Avant de s’interroger sur la durée de cette transition.

 « Nous devons savoir que ce gouvernement n’est pas un gouvernement de développement mais c’est un gouvernement qui a pour mission de conduire à bon port la transition. Aujourd’hui ce qui devrait être le plus important c’est la mise en place d’un conseil national de la transition (CNT) pour qu’on commence dès maintenant à travailler. Parce qu’il y a assez de choses qui nous attendent comme rédaction et adoption d’une nouvelle constitution. Surtout il faut savoir que la transition n’est pas une fin en soi mais le défi majeur de la Guinée reste à savoir la durée que cela prendra pour un retour à l’ordre constitutionnel. Et la durée de la transition reste le gros point d’interrogation » affirme l’ancien chef file de l’opposition chez confrères de Star21TV.

C’est pourquoi le président de l’UGD invite les nouvelles autorités à tout mettre en œuvre pour réussir cette transition. Notamment, le cas du fichier électoral qui divise toujours les acteurs politiques.

« Parmi les missions qui urgent de la transition il y a celle liée au recensement de la population enfin que le fichier électoral soit complètement nettoyé. Parce que toutes les opérations de révision de ce fichier que le pays a connu ont été émaillées de violences mais aussi source de beaucoup de crise politique. Je pense que de notre côté, nous estimons que deux ans est suffisant pour réussir ce pari » se justifie-t-il.

Depuis la chute du régime d’Alpha Condé, nombreux sont des partis politiques qui recherchent à se faire une place sur la scène politique.

Pour l’ancien chef de file de l’opposition, c’est le moment opportun de se lancer à la conquête des militants dans le camp de l’ancien parti au pouvoir. Parce que, précise-t-il, « là où on est, on est dans une période favorable pour pêcher beaucoup de militants dans les rangs de l’ancien parti au pouvoir qui est tombé ».

Mohamed Barry 

NZérékoré : Plus de 300 individus logés dans une cour fermée arrêtés par les forces de sécurité

Un groupe de plus de 300 individus logeant dans une cour fermée, au quartier commercial, secteur Ossud 2, commune urbaine de N’zérékoré, a été arrêté vendredi dernier par les services de sécurité.  Ils ont été dénoncés par les citoyens de la localité qui s’inquiètent de leur sécurité. Selon nos sources, ces individus dont entres autres des Guinéens, Libériens, Maliens, travaillent pour la société de vente en ligne QNET.

Joint au téléphone par notre rédaction, le préfet de Nzérékoré, Sékou Keita a fait savoir :

« Allez au commissariat urbain, j’ai confié le dossier au commissaire. C’est des citoyens qui se sont plaints, moi j’ai appelé les services de sécurité. On a fait une réunion pour prendre des dispositions, parce qu’il y avait beaucoup de  vol dans ce quartier. Les forces de sécurité sont parties, elles ont trouvé plus de  300 personnes dans cette cour. Il y’avait des Ghanéens, les Libériens et autres », dit en quelques lignes le préfet de N’zérékoré.

Un autre groupe d’individus logeant dans une autre cour fermée au quartier  Kpangana est aussi dénoncé par les citoyens.  Nyankoï Maomy, citoyen de cette localité dit être victime d’agression dans la nuit du samedi à Dimanche et pointe du doignt  ce groupe d’individus.

« Il y’a un monsieur qui a construit quelques bâtiments auprès de chez nous c’est là-bas que ces jeunes sont logés. Moi quand je les ai vus je pensais que c’était des étudiants, mais après plusieurs enquêtes auprès de quelques-uns, c’est là-bas ils m’ont fait savoir qu’ils  travaillent au compte de QNET. Ils passent toute la journée enfermés dans les chambres et tu peux trouver près de 30 jeunes logés dans une même chambre », dénonce-t-il avant d’informer :

« J’ai été victime le samedi dernier quand je venais de la danse avec ma copine. Arrivé à ce lieu deux jeunes sont sortis devant nous avec les armes blanches pour nous agresser. Sur le champ, ils nous ont demandé de l’argent et nos téléphones, mais je n’ai pas accepté et on a commencé à se disputer. Dans cette dispute l’écran de mon téléphone a été cassé. J’ai été sauvé par les phares d’une voiture qui venait sinon qu’on allait me tuer », relate ce citoyen de Kpangana.

« Le lendemain de l’acte, je suis parti rencontrer le chef de quartier en lui disant que nous sommes menacés dans ce quartier. J’ai dit au chef de secteur de faire tout possible de rentrer en contact avec le propriétaire des bâtiments ou de voir les services de sécurité. Je ne sais pas s’il l’a fait. Il y’a plusieurs années que nous résidons dans ce quartier. Ces genres de chose ne sont jamais arrivés ici. On peut compter plus de 300 jeunes qui sont dans ces bâtiments. Il y’a parmi eux les Libériens, les Ligériens, les Maliens, les Ghanéens et les Guinéens aussi »,  lance Nyankoï Maomy.

Il faut noter qu’en 2019, d’autres groupes de jeunes ont été également arrêtés dans d’autres préfectures.  

De N’zérékoré Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional Kalenews.org

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Guinée : Respect des libertés fondamentales et des procédures judiciaires (Kemoko Camara)

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De quel que bord que soit l’injustice, combattons-la. De quel que bord que soit la vérité, défendons-la. Qui que soit la véritable victime, soyons de son côté. Soyons irréprochablement républicains en toute circonstance. Choisissons la Guinée dans sa diversité!

Dans la forme républicaine actuelle de notre État, le premier droit, ce n’est pas la sécurité, mais la sûreté. C’est à dire la puissance publique a l’obligation d’assurer la sécurité du citoyen, mais également sa sûreté face à l’arbitraire de l’État. L’État Guinéen à travers le CNRD, est en train de faillir à cette mission régalienne: celle de protéger le citoyen contre toute forme d’arbitraire, étatique ou non. Soyons honnêtes, ce qui se passe n’honore pas le CNRD. Il y a un mois, l’ancien ministre Tibou Kamara avait au mépris de toute forme procédurale, été cueilli à son domicile et gardé pendant des jours dans un endroit tenu secret. C’en est suivi ensuite du déguerpissement sans préavis des commerçants de la casse, base électorale du RPG. Aujourd’hui nous assistons à l’expropriation illégale des anciens élus du peuple, sans préavis ni communication publique préalables. Ceci a un air du déjà vu, du déjà vécu. Ceci ressemble à de l’écharnement contre des responsables et militants du RPG.

C’est commode pour tout État de vouloir récupérer ses domaines, légalement ou illégalement occupés. L’État peut même aller jusqu’à exproprier un citoyen dépositaire de son titre foncier. Cela fait partie des privilèges d’un État en tant que puissance publique. Mais faudrait-il veiller à ce que les procédures d’expropriation, de déguerpissements ou d’expulsions se déroulent en bonne et due forme. S’il en ressort établi que certains se soient attribués ces biens de façon frauduleuse, le patrimoine Bati devrait préalablement fournir tous les justificatifs s’y afférant, donner des préavis aux concernés, avant que la justice à travers la gendarmerie ne procède aux expulsions.

Mais en l’espèce, intimer l’ordre à un ancien Président de l’Assemblée Nationale de déguerpir sans préavis, le CNRD s’est comporté dans ce dossier tel un vil instrument permettant d’humilier les dignitaires de la République. Nous devons être capables de voir au-delà des personnes, les dignitaires de la République qu’elles sont. Sans une communication claire justifiant le caractère urgent et obligatoire de cette démarche, le régime de la transition apparaît comme un régime arbitraire qui s’acharne contre une frange de sa population. En tout cas, dans cette forme actuelle des choses, c’est ce qui en ressort. Peut être que les autorités sont de bonne foi, mais la démarche en tout cas, n’est pas propre. Ça y ressemble à de l’acharnement, à de la volonté d’humilier les cadres du RPG. Ce qui jette l’opprobre sur les actions du CNRD, alors que nous devrions grandir de nos douleurs au lieu de les répéter tous azimuts.

Aux aveuglés de l’adversité politique qui se réjouissent de l’humiliation des dignitaires du régime déchu, sachez que c’est toute la Guinée qui se trouvera humiliée à travers l’humiliation des dignitaires de la République. Si vous n’êtes pas capables de voir au de-là de leurs personnes, c’est que vous êtes l’incarnation d’une Afrique dégradante qui doit disparaître, pour laisser place à une Afrique plus responsable et visionnaire.

Quant à ceux qui brandissent le caractère exceptionnel du régime pour justifier ces violations primaires, je voudrais rappeler que le droit au respect de la vie privée et familiale, comme la liberté d’expression, celle de manifestation… ou de culte, figure parmi les droits de première génération. Ce sont des droits inaliénables et imprescriptibles, qui restent inhérents à la personne humaine dont ils consacrent la sacralité. Nul ne peut entraver leur exercice et nul ne peut s’en défaire soit-même. Il est intolérable de prétexter cette situation d’exception pour justifier des violations ou privations de libertés fondamentales. Les droits de première génération se respectent même en temps de guerre, à fortiori…

Inutile pour les petits démagogues de soutenir le CNRD dans ses erreurs. Si nous avions hier condamné certaines pratiques du régime du RPG, l’honneur exige d’adopter la même posture face au CNRD. D’autant plus que l’armée guinéenne a une réputation à préserver. C’est une armée panafricaine de libération respectée partout en Afrique. L’armée Guinéenne c’est la noblesse, la défense de la patrie Africaine, elle ne doit en aucun cas se rabaisser aux barbouzeries d’un autre âge. Nous vous prions de rester vous-mêmes, en veillant au respect des procédures d’interpellations, d’audits ou d’expropriation. Parce qu’ »en droit, la forme commande sur le fond ».

Qu’il me soit donc permis d’exprimer toute ma solidarité au RPG, à ses cadres, à ses militants et sympathisants. Nous regrettons que l’adversité politique se réduise à des règlements de compte et autres gamineries. Le CNRD ne devrait pas se rabaisser à servir de vil instrument permettant aux uns de politiquement liquider les autres. Adopter une neutralité absolue est la garantie de la réussite de la transition.

Que Dieu bénisse la Guinée et l’Afrique!


Kémoko CAMARA
Porte-parole du Front Républicain de Guinée

Affaire K-Energie-Gate : Sam Alexandre Zormati serait-il sur la route de la maison centrale de Conakry

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L’on se souvient encore de l’affaire K-Energie-Gate qui avait défrayé la chronique avec pour protagonistes Ibrahima Kassus Dioubaté et Sam Alexandre ZORMATI, et son cortège de feuillton judiciaire sans fin.

Ce dossier extraordinaire avait pourtant fait couler beaucoup de salives au sein de la presse nationale. Pour la petite histoire, Ibrahima Kassus DIOUBATE criant à l’escroquerie et se disait être l’actionnaire majoritaire dans la société K-Energie et propriétaire des trois (03) Centrales (1403, 1404 et 1405) sises au quartier Coronthie dans la Commune urbaine de Kaloum (Conakry).

M. DIOUBATE accusait également Sam Alexandre ZORMATI d’avoir détourné les centrales appartenant à la société K-Energie sous la complicité et l’aide de certains Ministres de la République proche du président déchu, le Professeur Alpha Condé. Pour se donner la force, le sieur va porter plainte contre monsieur Zormati au niveau des instances juridiques de la Guinée pour donner force à la loi.

Saisie de l’affaire, la Justice guinéenne rendra son verdict dans le jugement numéro 129 du TPI-Kaloum où Sam Alexandre Zormati fut condamné à plus de 2 ans d’emprisonnement ferme et un un mandat d’arrêt à été décerné contre Sam Alexdre Zormati à cet effet.

Aux nouvelles autorités de prendre des mesures urgentes pour éviter qu’elles ne soient les prochaines victimes du réseau mafieux qui a longtemps fait des saignées financières au detriment du peuple guinéen. Conscient de la condamnation de Sam Alexandre ZORMATI, ce groupe de bandit a colle blanc a voulu profiter de ses positions et de sa relation avec l’ancien premier ministre et du président dechu pour partager tout le butin entre les membres dr la mafia.

Depuis, ils ont refusé de verser à Sam Alexandre ZORMATI sa part tout en accusant l’Etat guinéen du non-paiement et tantôt, il évoquait du retard des instructions venant d’un certain AYMAN.» Pire ! Le blocage du partage du butin a énervé Sam Alexandre ZORMATI qui a du mal à faire recours à ses propres avocats pour disait-il, «informer» ses amis ministres du regime dechu de la Guinée.

Pour rappel, une réunion s’etait déroulée entre trois (03) personnes et un accord avait été signé le 24 juillet 2018 à Dubaï. Outre le paiement de ce qui était dû à créditer dans des différents comptes selon une clé bien définie, il a été envisagé la vente des Centrales à l’Etat ou à tout le moins leur sortie du territoire guinéen.

De la même source, «un des représentants de la nouvelle société devrait recevoir 12% du prix de vente des centrales et aussi quatre millions de dollars pour l’aider à quitter le territoire guinéen et échapper à la chicotte de la Justice guinéenne. »

En tous les cas, le contrat de fourniture d’électricité entre la société qui utilise les centrales de K-Energie et l’Etat guinéen ne souffrait d’aucune ambiguïté en son article 4.
L’Article 4 stipule que le client reconnaît expressément que la centrale électrique ainsi que les installations, fixations et machines nécessaires au fonctionnement de celle-ci, appartiennent à une autre société qui a confié la gestion au Fournisseur.

C’est en cela que les nouvelles autorités guinéennes doivent faire attention pour ne pas être victimes ou proies des pièges de Sam Alexandre Zormati et de ses complices. A noter qu’un mandat d’arrêt court toujours contre M. Zormati qui prétend braver de toutes forces ledit mandat. En tout cas selon un des proches de Sam, nous fait savoir que Le sieur Alexandre serait en route pour Conakry ce samedi 06 novembre 2021 pour dit-on faire sortir les deux turbines restantes du territoire guinéen.

Il faut signaler que la Cour Constitutionnelle de Guinée dans son arrêt numéro AC 37, a confirmé l’arrêt 129 de la cour d’appel de Conakry. C’est dire que M. Zormati serait, une fois en Guinée, sur la route de la Maison correctionnelle de Coronthie.

A suivre….

Aboubacar Finance Barry

Contribution: Le ministre du Budget Moussa Cissé a-t-il enjolivé son CV ? le diplomate Mohamed Nasser Camara éclaire

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A force de chercher la poux sur un crâne rasé, on risque de se casser les ongles. Moussa Cissé a-t-il enjolivé son CV pour bénéficier de la confiance du président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya à occuper le poste de ministre du budget? Votre quotidien en ligne à chercher à bien comprendre les formations à l’ENA de France pour un étranger. Des recherches qui ont permis de comprendre que les cycles ont évolué et qui méritent d’être connues pour dissocier le bon grain de l’ivraie

Ainsi pour votre gouverne, éclaire le diplomate Mohamed Nasser Camara, il y a quelques années, les formations pour un étranger concernaient les cycles suivants:• Le Cycle international long (CIL) : 18 mois à Strasbourg, généraliste, intégré au cursus en formation initiale des élèves français ; les candidats doivent être âgés de moins de 35 ans ;• Le Cycle international court (CIC) : 9 mois à Strasbourg, généraliste, intégré au Cycle supérieur de perfectionnement des administrateurs français ; s’adresse surtout à des hauts fonctionnaires confirmés, principalement des diplomates, souhaitant exercer en France ; les candidats doivent avoir (en principe) au moins 30 ans ;• Le Cycle international d’administration publique (CIAP) : 6 mois et demi à Strasbourg, s’adresse aux fonctionnaires confirmés (les candidats doivent avoir au moins 25 ans), spécialisé dans trois sections : Administrations et institutions, Economie et finances publique, Relations internationales ;• Les Cycles internationaux spécialisés d’administration publique (CISAP), une trentaine de cours de 2 ou 4 semaines de perfectionnement intensif qui se tiennent principalement à Paris, y compris pour quelques-uns en langues anglaise et espagnoleIl ne faudrait donc pas confondre le CIC des années 2010 à celui qui se trouve maintenant sur le site. Le ministre du Budget a fait le premier, celui de 9 mois

Mohamed Nasser Camara

Ambassade de Guinée en Italie

Judo/Open de Yaoundé: La Guinée rafle 3 médailles dont une en Or

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La capitale camerounaise a abrité du 6 au 7 Novembre 2021 une compétition de Judo. Dix pays dont un européen à savoir l’Irlande ont pris part à ce rendez-vous du judo africain. Six judokas guinéens dont deux dames ont défendu le tricolore national. À l’arrivée, Monique Guilavogui dans la catégorie des (-78kg) à arraché la médaille d’or, Alhassane Diallo dans la catégorie des (-66kg) et Abdoulaye Millimono dans la catégorie des (-90 kg) ont remporté chacun une médaille de bronze. Cette compétition est l’occasion pour les athlètes de glaner des points pour la qualification aux prochains championnats d’Afrique et du Monde en 2022.

Pour rappel la délégation guinéenne est composée de10 personnes dont six sportifs dans laquelle on retrouve le 1er Vice président de la fédération guinéenne de judo Maître Abdoulaye Balipily Diallo, le chef de mission Almamy camara, le secrétaire général de la feguijudo colonel Ibrahima Bah et le conseiller technique, le français Paul Delormas.

Les judokas guinéens sont entendus au Sénégal pour l’Open de Dakar du 13 au 14 Novembre 2021.


YAGOUBA Diallo

Guinée :Depuis 1958, tous ceux qui occupent les domaines de l’Etat sommés de céder

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Dans un communiqué signé par le premier ministre, Mohamed Beavogui, il est ordonné aux membres des institutions dissoutes de libérer les domaines bâtis et non bâtis de l’Etat qu’ils occupent.

Dans le même communiqué, il est indiqué que le gouvernement a entrepris l’inventaire de l’ensemble des biens immobiliers appartenant à l’Etat depuis 1958. Dans ce contexte, il est également demandé à tous les anciens ministres et hauts fonctionnaires des anciennes institutions qui continuent d’occuper les domaines bâtis et non bâtis de l’Etat de prendre l’attache avec le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’aménagement du territoire et du secrétariat général à la présidence qui sont chargés de l’application de ce présent article.

 Kalenews