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Transition en Guinée : Un  échange entre le FNDC et le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’ouest et du Sahel

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Dans la matinée de ce jeudi 11 novembre 2021, une délégation de la coordination nationale du FNDC a eu un échange avec le représentant spécial des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et du Sahel, Mahamat Saleh Annadif.

Cette visite du diplomate onusien en Guinée a pour objet de s’entretenir avec les nouvelles autorités et les acteurs de la vie sociopolitiques du pays.

Avec Mahamat Saleh Annadif , les échanges ont porté essentiellement autour de la lecture du FNDC sur la transition en cours dans notre pays et ses attentes pour sa réussite dans un climat apaisé.

La délégation du FNDC a remercié l’émissaire des nations unies pour l’intérêt qu’il accorde à la Guinée qui entame une nouvelle phase de son histoire après plusieurs années tumultueuses de combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques.

– De l’ouverture et de la disponibilité du mouvement à accompagner la transition pour un retour normal à l’ordre constitutionnel.

– De son intérêt à tout mettre en œuvre durant cette période d’exception pour que cette transition ne soit pas une occasion ratée pour le peuple martyr de Guinée.

Pour sa part, le représentant spécial des Nations unies, Mahamat Saleh Annadif a rappelé les actions de son institution à accompagner la transition guinéenne pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Enfin, les deux parties ont convenu de maintenir un contact régulier pour continuer à apprécier l’évolution de la situation sociopolitique du pays.

Conakry, le 11 novembre 2021

La coordination nationale du FNDC

Ali Camara publie son premier livre ‘’Regard sociopolitique’’ : « J’aborde beaucoup de sujets »

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‘’Regard sociopolitique’’, c’est l’intitulé d’un livre écrit par un jeune guinéen vivant à New York. Ce livre composé de 158 pages dont 26 titres a été publié au Bénin. Dans le contenu, l’auteur aborde plusieurs sujets notamment le système éducatif, la refondation de l’Etat et les questions de justice.  

Pour découvrir sa personnalité, parler de son œuvre et de ses projets , notre rédaction a réalisé une interview avec Ali Camara.

  Kalenews : De quoi vous parlez dans ce livre?

Le livre aborde beaucoup de sujets. Il parle de notre système éducatif, du doute qui permet d’apprendre, du dialogue pour essayer de rétablir la confiance entre les acteurs  politiques d’une part, et de l’autre, entre ces derniers et les populations longtemps oubliées dans l’équation; de veille citoyen qui doit être une constante, de la refondation de notre État et de la nécessité de la justice et de la justice sociale. On peut aussi y retrouver les questions sous-régionales, notamment les enjeux sécuritaires et le rôle des organisations sous-régionales et africaines. C’est un livre qui appelle à la responsabilité à la fois individuelle et collective, au vivre ensemble et au devenir  commun.

Pourquoi le choix du  titre, « Regard sociopolitique » ?

Il est très pratique de voir aujourd’hui au combien la majorité de nos analystes et chroniqueurs dans les médias surtout, peuvent  surfer sur les éléments de l’actualité et, les politiques ne sont pas en reste. Ils ont tous une facilité de faire des jugements de valeurs là où on devrait plus choisir l’objectivité et la profondeur. C’est-à-dire faire comprendre l’actualité et notre vision de l’avenir en essayant  tout d’abord de comprendre notre société, dans son histoire, sa sociologie et leurs implications.

Ce livre est composé de combien de chapitres?

Ce livre a le mérite d’être libre. Il n’obéit pas à « l’orthodoxie » d’un essai classique. Il veut être  compris par un public plus large et diversifié à un moment où la jeunesse qui est la principale cible est beaucoup plus tentée par les réseaux sociaux. Il fait donc en des titres suivant un cheminement de sujets et de contextes. À ce titre, il est composé de 56 titres. Cela dénote de  sa richesse et la variété des sujets abordés. Il y a un avant-propos qui explique nos motivations, une préface. Il comprend 168 pages.

Le livre est déjà publié au Bénin – Parakou, par Essaim Plumes, une maison d’édition tenue par des jeunes écrivains et panafricanistes béninois. Ce choix était l’expression manifeste de mon Panafricanisme, peut-être plus subtile, mais réel. Les livres sont  disponibles à Conakry et un peu partout en Guinée.

Vous avez réussi à écrire votre premier livre, quels sont vos projets futurs?

Ai-je vraiment réussi ? Je ne sais pas. Le plus important en écrivant ce livre, ce n’était pas que  c’est moi qui l’écrivais, mais la nécessité de pouvoir transmettre le message. J’ose espérer qu’il sera donc transmis et compris. Pour ce qui est de mes projets, j’aimerais dans l’immédiat continuer à participer au débat public. J’avoue  que ce n’est pas toujours évident dans un climat où on ne s’intéresse pas forcément à ce que l’on dit, mais plutôt le nom de famille et le statut social. Le débat des idées est en carence chez nous. Mais ce n’est pas pour autant que nous allons y renoncer, contraire, surtout en ces moments où tous les Guinéens quelles ques soient  leurs sensibilités devraient s’investir pour la réussite de cette transition. Pour le futur, j’aimerais continuer à apprendre, à étudier pour servir davantage ma société.

Juriste de formation, Ali Camara est un jeune qui œuvre dans le cadre de l’engagement citoyen. Produit de l’école  guinéenne, il a fait ses études primaires, secondaires et universitaires en Guinée. Il est membre et fondateur de plusieurs  organisations de jeunesse et de plateformes de discussions : Directeur de Cabinet à la Nouvelle génération de Guinée (NG – Gui), administrateur sur  » L’œil sur la Guinée « ,  » Cercle de Réflexion  » et membre du  » Cercle des influenceurs « , du Forum 15-35, du Collectif des acteurs  pour une Transition réussie, apaisée et inclusive ( CAT-RAI ).  Il est également fondateur et Co-associé du Cabinet de formation et conseils  » Village des jeunes / Cabinet Mérite  » au compte duquel il a pu animer des sessions de formation dans plusieurs universités du pays. Tout récemment, il a été accepté dans l’Association des jeunes écrivains de Guinée (AJEGUI).

Kalil Camara

Récupération des domaines de l’Etat : « Il ne faut pas fermer les yeux sur les droits des uns et des autres au motif… »

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La décision du gouvernement sur la récupération des domaines de l’Etat, occupés par des anciens ministres, présidents d’institutions dissoutes et anciens hauts fonctionnaires suscite des réactions chez les défenseurs des droits de l’homme.

C’est le cas du président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique (LIDDA) qui invite le CNRD de revoir la méthode afin d’éviter de causer du tort à certains qui pourraient être des innocents.
« Il y a une volonté de la part des nouvelles autorités de rétablir l’Etat dans ses droits mais je ne pense pas qu’il existe derrière cette mission la volonté de nuire. Pour mener à bien cette mission je demanderais au CNRD de mettre en place une commission multidimensionnelle, au sein de laquelle il y aura des sociologues, de juristes, des philosophes en tout cas une commission composée des gens qui font réfléchir pour trouver les meilleurs mécanismes pour cette opération des biens domaines de l’Etat ».

Selon le défenseur des droits de l’homme, cette commission qu’il préconise aura-dit-, « la mission d’étudier cas par cas chaque groupe d’individu se trouvant en délicatesse avec les propriétés de l’Etat afin de trouver d’un arrangement qui peut être appliqué à telle situation ou à telle autre. Mais il faut étudier chaque situation pour trouver des mécanismes qui permettent de rétablir l’Etat dans ses droits. Tout en respectant les droits des citoyens qui sont en conflit avec l’Etat. Je pense qu’il ne faut pas fermer les yeux sur les droits des uns et des autres au motif que l’Etat doit être rétabli dans ses droits par tous les moyens.
Poursuivant, le président de la LIDDA indique qu’il est normal d’œuvrer l’Etat soit rétabli dans ses droits mais que l’Etat suit ces procédures légales qui tiennent compte des droits de l’homme et de la dignité des citoyens.

« C’est qu’il faut œuvrer pour que l’Etat soit rétabli dans ses droits mais les procédures légales existent. Et je pense qu’il faut suivre ces procédures légales afin d’aboutir à un règlement qui tient compte des droits de l’homme et de la dignité des citoyens impliqués dans cette situation. Tout être à droit à la dignité et faut éviter d’humilier les gens « , a-t-il affirmé.

Mohamed Barry

Matoto: Le directeur communal de l’éducation suspendu de ses fonctions pour faute grave

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Conakry,

Le directeur communal de l’éducation de la commune de Matoto, Daouda Doumbouya a été suspendu de ses fonctions mercredi 10 novembre. Selon la lettre de décision dont nous détenons copie, ce militant de l’ancien parti au pouvoir est suspendu pour faute grave.

À cet effet, Mohamed Lamine Balla Camara matricule 153829J, chef section pédagogique enseignement fondamental de la direction communale de l’éducation de Matoto est nommé directeur communal de l’éducation par intérim.

Ci-dessous copie de la décision

Mansaré Naby Moussa 628-030-370

Personnes handicapées au CNT : « Nous avons déjà choisi nos représentants », dixit Massoud Barry

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Après les sages des coordinations régionales, le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation a rencontré les personnes vivant avec des handicaps. Objectif, donner des détails sur les conditions à remplir pour participer au  CNT. Après cette rencontre, Massoud Barry, présidente de l’organisation de secours aux personnes handicapées, a annoncé que les personnes devant représenter les personnes vivants avec le handicap ont déjà été choisies

« C’est très important ce que le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire vient de nous dire. Nous lui remercions d’avoir pris le temps de nous recevoir et de nous écouter. C’est un complément d’informations qu’il vient d’apporter sur la  base du communiqué qui est passé à la télévision. Ce qui m’a marqué c’est qu’ils sont en train de prendre en compte notre situation et ça c’est salutaire parce que nous avons un grand problème qui est l’accessibilité », a-t-elle apprécié.

« De notre côté, il y’a eu deux personnes déjà choisies. Nous sommes en train de finaliser les dossiers.  Dans l’ensemble tout se passe bien », a-t-elle rajouté.

Hady MINTHE

CNT: Les coordinations régionales exigent 2 places supplémentaires pour l’équilibre

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Dans le cadre des échanges suite au communiqué du ministre de l’Administration du territoire à propos de la désignation des représentants des différents secteurs au sein du CNT, le secrétaire général du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD),  a reçu ce jeudi les sages des coordinations régionales. Au cours des discussions, Djemori Condé a donné des détails sur les conditions à remplir pour être membre du CNT.

Prenant la parole, les sages des différentes coordinations régionales ont à tour de rôle sollicité l’augmentation de deux places pour les coordinations régionales.

« Aujourd’hui nous sommes là dans le cadre de la mise en place du CNT et nous voulons  que la  mission réussisse. Par rapport à la désignation des cadres pour le CNT,  la Guinée est tellement bien repartie que nous avons quatre régions naturelles et pour nous ces quatre régions naturelles doivent être représentées au sein du CNT. Donc pour les 2 places octroyées aux sages des coordinations, il faudrait que vous essayiez de revoir la situation afin que nous ayons deux autres place pour compléter afin que l’équilibre soit donné », a affirmé Jean Dimini Tolno président de la coordination de la Guinée forestière

Même son de cloche chez Elhadj Ousmane Baldé alias  »Sans loi » Sage de la coordination de la moyenne Guinée

« Nous vous remercions pour tout ce que vous faites depuis le début de cette transition, mais si vous nous donnez quelque chose qui n’est pas partageable c’est compliqué pour nous. Donc nous voulons que vous essayez de revoir cette situation », a-t-il exigé.

Pour répondre à ces inquiétudes, le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation promet de transmettre ces messages au ministre Mory Condé

« Je dois vous avouer que nous n’avons pas pour mandat de modifier ce quotas ici, nous N’avons pas cette autorité. Ce que nous pouvons faire c’est de transmettre le message que vous avez passé fidèlement au ministre », a-t-il laissé entendre

Hady MINTHE

Guinée/Coup d’État du 5: « il y’a au moins 14 membres des forces spéciales hospitalisés au Maroc »

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Parlant des cas de mort lors du coup d’État orchestré par les forces spéciales le 5 septembre dernier contre le régime Alpha Condé, Dame Doussou Condé, membre du RPG, a déploré l’attitude du colonel Mamadi Doumbouya qui, selon elle, a exhibé les victimes de son côté tout en ignorant celles du camp adverse.

« En ce qui concerne les morts, ma déception fut que le colonel Mamadi Doumbouya a exhibé les sept (7) victimes de son côté et qu’il ne parle pas de l’autre côté. Pourtant il est le chef de tous les Guinéens. C’est des Guinéens qui sont tombés de l’autre côté», a-t-elle déploré avant de révéler qu’une dizaine de blessés du côté des forces spéciales se trouvent sous traitement au Maroc:

« Il (colonel Mamady Doumbouya) a même envoyé des blessés graves au Maroc. Il y’a au moins 14 des forces spéciales à l’hôpital de Maroc aujourd’hui, dont nous avons pleine d’information et qui sont en train de dire pleine de chose, qui sont réellement mécontents de l’arrestation de celui-là qui était d’ailleurs au centre du combat», a-t-elle laissé entendre dans l’émission Mirador.

«Il y’a des morts du côté de la présidence, mais pas seulement là-bas, selon mes informations, il y’a eu des morts au camp Camayenne, il y’a eu des morts au camp Makambo et pendant l’arrestation d’Alpha Condé», nous a confié Doussou Condé.

À signaler que Dame Doussou Condé a aussi notifié qu’elle a une liste longue de noms des victimes avant de citer quelques unes.

Mansaré Naby Moussa 628-030-370

NZérékoré : Une femme violée, tuée et son corps jeté dans une forêt par le fils de sa coépouse

Après sa disparition dimanche 7 novembre 2021, une femme a été retrouvée morte dans le village de Souhoulé, sous-préfecture de Soulouta, préfecture NZérékoré. Son corps a été emballé dans un sac noir et enfoui dans une forêt après avoir été violée par son bourreau.  

Selon les témoignages, c’est le  fils de sa coépouse qui est l’auteur du crime.

« Dans la nuit du dimanche, aux environs de 20 heures ses camarades l’ont laissée au champ, comme elle (victime) n’était pas prête,  pour retourner au village. Lors de leur échange, son présumé violeur était caché à côté.  Après le départ des autres, il est sorti de sa cachette pour  chercher à la violer. Mais la femme s’en est fuie, il a pourchassé et l’a attrapée dans un bas-fond. C’est là il l’a violée. Après avoir fait ces salles besognes, il lui l’a tuée, emballée dans le sac et l’enterrer dans les résidus d’un palmiste dans une forêt » a raconté un citoyen de la localité où les faits se sont déroulés.

Selon nos informations, avant cet acte,  l’accusé aurait plusieurs fois cherché à avoir des relations sexuelles avec sa belle-mère, sous regard impuissant de son père qui se trouve dans un état paralysé.

Il faut rappeler qu’après l’arrestation du présumé auteur, des jeunes de la sous-préfecture de Soulouta se sont mobilisés mercredi pour exiger sa libération dans l’idée de le lapider. Ces jeunes en colère ont saccagé les postes de police  et de gendarmerie de Soulouta.

De NZérékoré Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional Kalenews.org

Police nationale : Pourquoi Ansoumane Baffoe n’a pas pris part à l’installation de son successeur?

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Après la passation de service, l’ancien directeur général de la police nationale, Ansoumane 2 Camara alias Baffoe n’a pas pris part à l’installation de celui qui lui a succédé. Nous savons désormais les vraies raisons de cette absence brillante.

Selon notre source qui a préféré gardé l’anonymat, après les discours, le nouveau Directeur de la police nationale  s’est abstenu de rentrer dans le bureau qu’occupait son prédécesseur et a préféré que son installation ait lieu dans la salle de réunion du Ministère de la sécurité et de la protection civile.

« Apres  les différents discours des Directeurs sortant et entrant de la police nationale, celui du ministre Bachir Diallo en présence du ministre secrétaire général à la présidence et autres anonymes, il était question comme il est de coutume dans cette entité d’aller installer le nouveau patron dans son bureau. Malheureusement Abdoul Malick Koné aurait dit qu’il ne rentrerait pas dans ce bureau pour le moment, alors que Ansoumane Camara Baffoe était là. Face à ce refus du nouveau Directeur général de la police nationale de mettre pieds dans son désormais bureau, celui qui était jusqu’à 09 novembre 2021 le numéro 1 de cette police a pris une autre direction.  Et la cérémonie d’installation du lieutenant-colonel Abdoul Malick Koné a eu lieu dans la salle de réunion du ministère de la sécurité », confié une source à Kalenews.

Il parait évident qu’il y a une guerre froide entre l’ancien directeur et le nouveau de la police nationale. Tout porte à croire qu’Abdoul Malick Koné attend une purge dans le bureau de son prédécesseur avant d’y mettre pieds.

Maté Bah

NZérékoré: Des jeunes en colère saccagent les postes de police et de gendarmerie de Soulouta

Des jeunes en colère venus du district de Souhoulé ont saccagé mercredi les postes de police et de gendarmerie dans la sous-préfecture de Soulouta, relevant de la préfecture de NZérékoré. Tout est parti de la disparition d’une femme le week-end dernier, dont le corps en état de décomposition a été retrouvé emballé dans un sac, dans une forêt. Joint au téléphone par notre rédaction, le sous-préfet de Soulouta André Kourouma est revenu sur les faits. « Il y’a une femme qui avait disparu depuis le dimanche dernier dans ce village(Souhoulé). Les villageois ayant le souci de la retrouver se sont mis à sa recherche et ils ont découvert mercredi 10 novembre 2021,  son corps en état de décomposition, emballé dans un sac, dans un lieu d’extraction d’huile au milieu d’une forêt. Le propriétaire de la plantation est le suspect. C’est ce dernier qui a été interpellé par les services compétents. La population n’a pas compris les choses voilà pourquoi les jeunes ont quitté Souhoulé pour venir attaquer et saccager ces postes de police et de gendarmerie à Soulouta  », relate le sous-préfet de Soulouta, ajoutant qu’il a remonté l’information à qui de droit.

Nous y reviendrons.

 

De NZérékoré Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional Kalenews.org