Le président du parti pour le progrès et le changement (PPC) était face à la presse ce Samedi. Il était question pour cet homme politique de s’exprimer sur la situation sociopolitique du pays.
Au cours de son intervention, Aboubacar Biro Soumah a tout d’abord déploré le courrier réponse adressé par le président de la transition à la CEDEAO suite à la nomination d’un envoyé spécial par ladite institution devant conduire le dialogue politique en Guinée.
« C’est déplorable, la lettre adressée à la CEDEAO parce que nous sommes une République qui appartient à une institution appelée la CEDEAO. Nous nous inscrivons en faux quand ils disent qu’il n’y a pas de crise en Guinée. Le simple fait de ne pas être dans l’ordre constitutionnel est une crise. Pour nous l’implication de ces institutions internationales est nécessaire pour la réussite de la transition », a-t-il souligné.
Aboubacar Biro Soumah s’est aussi exprimé sur la charte de la transition, tout en mettant un accent particulier sur le quota attribué aux partis politiques devant siégé au Conseil National de la Transition. « Nous déplorons d’abord le fait qu’il n’y ait pas eu de consensus autour de la charte. Pour nous il fallait un rapprochement entre les partis politiques et la junte pour que nous puissions donner notre avis sur la charte de la transition. Sur les 15 places attribuées aux partis politiques, c’est incompréhensible parce que ça crée énormément de problème entre les acteurs » a-t-il fustigé
Le président du PPC souhaite que les critères pour participer au CNT soient établis selon la participation des différents partis politiques aux différentes échéances électorales passées.
Le maire de la commune rurale de Kounssitel s’inquiète de la dégradation de l’environnement et des cours d’eau depuis l’apparition de l’or dans sa circonscription. Les orpailleurs sont accusés par le maire de contribuer dangereusement à la dégradation de ces cours d’eau.
Interrogé par notre correspondant, Mamadou Cherif Diallo précise « Quand ces orpailleurs sortent des trous il y’a un groupe de personnes qui vient ramasser cette poudre pour extraire à nouveaux de l’or et parfois d’ailleurs ces personnes gagnent beaucoup plus d’or que les vrais orpailleurs. Vous verrez au moins 15 camions qui viennent récupère cette poudre. Ensuite, ils se dirigent vers les marigots pour procéder au lavage. Et dans ces marigots ils ont installé des motopompes qui peuvent facilement leur faciliter le boulot. Nous perdons d’ailleurs nos bête dans ces trous parce qu’il y a assez de trous », soulève le maire.
« C’est pourquoi nous voulons vraiment que les autorités locales parviennent à contrôler ces mines d’or mais puisque les militaires ou bref les agents de police et de sécurité déployés sur les lieux ont fait de Kounssitel leur propriété privée, nous ne pouvons rien faire. Sinon il est inadmissible qu’on puisse permettre à la commune urbaine de Gaoual de procéder à la vente des billets et tandis que nous à Kounssitel, nous somme pas autorisés jusqu’au moment où je vous parle », a-t-il déploré.
De Labé, Boubacar Garki DIALLO pour Kalenews.org 626 98 52 52
Depuis la prise du pouvoir par le CNRD (Conseil National pour le Rassemblement et le Développement), des citoyens continuent d’exprimer leur amour au président de la transition à travers de nombreux baptêmes des nouveau-nés. C’est le cas de son ami d’enfance dont le fils porte désormais le prénom de Mamadi.
NFa Kaba Bamba, camarde de promotion du président de la transition depuis l’école Dramé Oumar de Kankan, a baptisé son nouveau-né ‘’Laye Mamadi Bamba’’. Une manière pour ce papa de rendre hommage à son ami. Le baptême a lieu ce Samedi 13 Novembre à Kankan, précisément au quartier Banankoroda (quartier natal du président) Colonel Doumbouya.
« Avant qu’il ne soit président, j’avais cette idée en tête par rapport à tout ce qu’il me faisait comme bien. C’est un homme reconnaissant qui n’a jamais oublié ses amis que nous sommes. Il a toujours gardé ce lien depuis l’école primaire. À chaque fois qu’il vient à Kankan, il rend visite à tous », dit-il au correspondant de Kalenews dans la région.
Après ce baptême, les parents du président Colonel Mamadi Doumbouya ont remercié la famille Bamba pour avoir honoré leur fils.
À chacune des levées du soleil dépuis le 05 septembre 2021, comme au rythme des pas cadencés du Commandant des Forces Spéciales et de ses hommes lors de l’impressionnant défilé du 02 octobre 2018 au stade du 28 septembre dans le cadre de la commémoration de l’an 60 de la République de Guinée, le tombeur du Président Alpha Condé démolit, à l’allure qu’il s’est choisie, les racines et branches du régime de ce dernier.
Sans bruits ni la moindre fuite, le Colonel Mamadi Doumbouya, impassiblement mais tenacement, brise, les uns après les autres, les ressorts du défunt régime de l’ancien Président.
Même si certains analystes avisés ont réussi à percer la signification ou la portée politique des premiers mouvements et gestes du chef de la junte, notamment la visite de courtoisie rendue au Kuntigui de la Basse Guinée, Elhadj Sekhouna Soumah, l’un des farouches adversaires du 3ème mandat et le recueillement au Cimetière de Bambeto où reposent des opposants manifestants contre le projet de modification constitutionnelle, peu sont les observateurs qui pouvaient prédire cette disposition personnelle du Président de la Transition de vouloir aller aussi loin en profondeur non seulement dans le démantèlement du système Alpha Condé mais aussi et surtout dans la refondation de l’état.
Il est vrai que la déclaration de prise du pouvoir effectuée dépuis l’espace attenant à l’ancien bureau du Président renversé au Palais présidentiel SEKHOUTOUREAH était un sévère réquisitoire contre le régime déchu.
Il est également vrai, cause à effet, que le Président du CNRD s’était prononcé contre le recyclage des hauts cadres aussi dignitaires que le Président Alpha Condé et ses ministres du régime abattu, incriminé et voué aux gémonies. Mais, dans un pays où le discours officiel a rarement été un sacerdoce depuis longtemps, où il n’engage que celui ou ceux qui l’écoutent, il était pratiquement difficile sinon impossible au commun du Guinéen de s’attendre à autre chose que la répétition de l’histoire. Plus de 2 mois après son avènement au pouvoir, le Colonel affiche pour le moment une parfaite cohérence avec ses engagements et est entrain de démentir ce constat sur les dirigeants en se montrant plus que jamais Homme de toutes les ruptures dans la forme et dans le fond.
En effet, la structure du Gouvernement avec la création de vastes départements ministériels marque une nette démarcation d’avec son prédécesseur et de tous ces Présidents, pris dans la tenaille des calculs politiciens, ont voulu satisfaire tout le monde au détriment de la réalité et des possibilités budgétaires de leurs pays en créant d’innombrables portefeuilles dont beaucoup étaient insignifiants.
Dans le fond, même si le choix de certains ministres n’est pas sans critiques ou réserves, il est évident que sa toute première équipe, dans laquelle on ne retrouve aucun ancien nom aussi loin qu’on remonte dans l’histoire des Gouvernements de la Guinée, répond à la logique de rupture avec le système ou les systèmes qui ont précédé le sien. L’un des actes notables de la rupture assumée par le Colonel Doumbouya est sans doute la nomination de Ousmane Gaoual Diallo à la tête d’un département ministériel ( Urbanisme et Habitat). En transférant ce « dissiple » de Porthos Abdoulaye Diallo du Mitard à l’intérieur d’un des Palais transitionnels, le nouvel Homme fort Guinéen ne fait pas que réhabiliter un opposant au régime défunt, mais il s’émancipe également des partis politiques notamment de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo dont il n’a pas eu besoin de l’avis pour promouvoir un cadre Guinéen bénéficiant de sa confiance.
Comme pour Ousmane Gaoual ( dont le destin est une autre leçon de la vie ou de la politique), le même raisonnement et les mêmes principes ont certainement prévalu dans la nomination de quelques promus supposés, à tors ou à raison, membres ou proches de certaines formations politiques. Dans l’ensemble, le Président de la Transition, s’est voulu totalement libre de toutes les contraintes sauf celles de tourner la page du passé qu’il juge sombre. Il reste cependant à chacun de ces ministres et à toute cette équipe Gouvernementale rajeunie et féminisée du Premier ministre, Mohamed Béavogui de faire aussi ses preuves de rupture par des résultats tangibles d’ici à la fin de la Transition.
Dautre part, l’epoussettage opéré au sein de la Grande muette avec la mise à la retraite des officiers généraux et d’un millier de militaires, le remplacement total de tous les chefs d’état majors généraux et particuliers, le grand coup de balais à la Police avec le limogeage, la mise à la retraite et l’isolement de l’ancien directeur général de la police, Ansoumane Camara Baffoe perçu, à tors ou à juste titre, comme la sanglante main répressive des mouvements de contestations de la décennie Alpha Condé, le limogeage et la mise à la retraite de l’ancien directeur des Douanes, Toumany Sangare et d’autres figures manquantes du régime à la Police et à la Douane ainsi que le renvoi de plus de mille cadres et agents de ces 2 entités paramilitaires et le lancement de l’opération de clarification et de récupération du Patrimoine compromis ou détourné de l’Etat prouvent que le Colonel Doumbouya, à son rythme bien entendu, est résolu dans l’entreprise de deconstruction non seulement du régime Alpha Condé et de tous ses symboles, mais aussi de tous les dérapages qui ont porté atteinte aux intérêts et à l’honneur de l’état Guinéen. Jusqu’où ira t-il ?
En attendant de connaître la réorganisation de l’administration générale que nécessite la nouvelle structure et la composition du premier Gouvernement CNRD notamment la configuration des cabinets ministériels, le nouveau visage des directions générales et nationales des entreprises et sociétés d’état ainsi que des DAAF, surtout le lancement tant attendu des audits, les actes déjà posés ne laissent transparaître aucun doute désormais sur l’irreversible processus de guillotinement, d’exécution des mauvaises pratiques de tout le passé. Mais, aussi du présent. En effet, tout porte à croire que derrière ce visage souvent caché dans les verres noires, se trouve un executaire la main sur la gâchette et prêt à flinguer n’importe quel dérapage autour de lui.
Le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), dirigé par le Colonel-Président, Mamadi Doumbouya, a décidé de prendre le pouvoir le 5 septembre dernier. Il a suffisamment justifié les raisons de leur démarche. Cette fois-ci aussi, il doit prendre sa responsabilité pour éviter tout retard dans la formation des organes de la transition notamment le CNT. Le premier pas a été l’élaboration d’une charte pour la transition guinéenne. Le quatrième chapitre de cette Charte de 13 pages, parle de la mise en place du Conseil National de la Transition(CNT), l’organe législatif dont la mission est : « d’élaborer et soumettre pour adoption, par référendum le projet de Constitution ; d’élaborer, examiner et adopter les textes législatifs ; de suivre la feuille de route de la transition ; de contribuer à la défense et à la promotion des Droits de l’Homme et des libertés publiques et de contribuer à l’unité nationale ».
Parlant du choix des membres du CNT qui porteront le titre de « conseiller national », le CNRD définit dans la charte la provenance des membres dudit conseil et même le nombre. Le conseil national de la transition est composé de quatre vingt un (81) membres choisis pour leur compétence et leur probité répartis entre les organisations
ci-dessous :
1- Partis politiques (15) 2- Organisations de la société civile (07) 3- Les centrales syndicales (05) 4- Les organisations patronales (03) 5- Les forces de défense et de sécurité (09) 6- Les organisations de défense des droits de l’homme (02) 7- Les organisations des guinéens de l’étranger (05) 8- Les organisations de femmes (03) 9- Les organisations de jeunesse (05) 10- Les organisations culturelles (02) 11- Les confessions religieuses (02) 12- Le secteur informel et les métiers (02) 13- Les organisations paysannes (02) 14- Les sages des régions (02) 15- Les personnes vivant avec un handicap (02) 16- Les organisations socioprofessionnelles (03) 17- Les chambres consulaires (02) 18- Et des personnes ressources (08).
Aussi, il a été demandé à ces différentes organisations de prendre en compte toutes les diversités et que les listes doivent comporter au moins 30% de femmes. Mais malheureusement à cette allure, le choix des représentants pose problème dans la plupart des organisations. C’est le cas des partis politiques, des coordinations régionales, de la presse, de la société civile… Toutes ces entités ont presque le même problème, le nombre accordé est petit. Ils souhaitent plus de postes afin de répondre aux exigences énumérées ci haut. Par exemple, au niveau des sages des régions il leur a été demandé de choisir deux (2) représentants alors qu’il existe quatre (4) coordinations en tenant compte de la composition des régions naturelles du pays. Il s’agit de la Basse Guinée, de la Haute Guinée, de la Moyenne Guinée et de la Guinée Forestière.
Donc, il serait difficile voire impossible de choisir seulement deux représentants qui parleront au nom de ces quatre coordinations, parce que les problèmes d’une région ne peuvent pas être forcément les mêmes d’une autre. Autre organisation, c’est celle de la classe politique, là aussi plus de 200 partis politiques existeraient et détiendraient des agréments, seulement cinq (15) postes sont accordés à ces formations politiques même si parmi eux, ils n’existent que par le nom, c’est pourquoi le choix des représentants de ces partis politiques sera très difficile, surtout que le constat est que les partis de l’opposition s’opposent entre eux, chacun souhaite être choisi, pour être au conseil national de la transition (CNT), car il ne s’agit pas là d’une élection mais d’un choix sans vote préalable. Donc, une occasion à ne pas rater pour les ‘’petits partis’’.
Pendant ce temps, le CNRD n’adonné aucune date déterminant la durée de la transition. De par ma petite expérience du fonctionnement du conseil national ou de l’assemblée nationale. La solution pourrait être aussi simple que ça, il suffit tout simplement que le CNRD qui a promis de rassembler tous les guinéens sans exclusion de rajouter le nombre de postes, pour permettre aux structures de taire leurs différends. Déjà, l’Hémicycle de l’Assemblée nationale là où ces représentants vont travailler dispose de 114 chaises. Donc, au lieu de maintenir le chiffre 81, les autorités devraient rajouter 33 pour compléter à Cent Quatorze (114). Cette augmentation permettra à ces organisations de faire leurs choix tranquillement, à ce niveau et aucune organisation ne parlera du nombre insuffisant.
De l’autre côté, ce rajout n’impacte nullement pas sur des avantages ou privilèges que pourraient bénéficier les conseillers. D’abord, le CNRD après la prise du pouvoir le 5septembre dernier a dissout l’Assemblée nationale qui disposait de 114 députés, qui n’ont pas pu terminer leur mandature. Ensuite, cette période de transition a connu selon le Gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée, de mobilisation de recettes, chose qui a permis au gouvernement de s’acquitter de ses dettes à plus de 1000 milliards de francs guinéens. En plus de la disponibilité des ressources financières, le conseil national de transition trouvera sur place, des assistants parlementaires répartis dans des commissions jouant le rôle de services techniques. Ceux qui sont déjà pris en compte n’attendent que l’arrivée des membres du nouveau CNT pour la continuité de leurs travaux, car ayant déjà acquis de grandes expériences sur le rôle et le fonctionnement de l’institution depuis plusieurs années maintenant.
En se référant également à l’article 61 de la charte de la transition, ou il est indiqué que les membres du CNT sont nommés par décret du Président de la transition sur proposition de leurs structures respectives, c’est également au CNRD de fixer les avantages qui seront accordés à ces conseillers dont la durée ne pourrait dépasser celle d’une Assemblée nationale. En tout cas, la transition ne doit pas être très très courte ni trop longue. La place des militaires c’est dans les casernes et celle des civils aux commandes de l’administration.
Lors du concours organisé à Kindia entre les jeunes de la Basse Guinée, désirant siéger au Conseil National de la Transition(CNT), le candidat issu de la préfecture de Dubréka a été recalé pour faux et usage de faux documents. C’est à la finale du concours, son challenger Salif Sylla, candidat de la région de Kindia, a dénoncé la non authenticité de ses documents.
Le candidat qui aurait été choisi par le Kountigui de la Basse Côte, Elhadj Sekhouna , aurait fourni un prétendu certificat au nom d’une institution(Num Tech) qui n’existerait pas sur le sol guinéen. Tout laisse croire que c’est un document monté de toute pièce.
Camara Mohamed Lamine 3, Directeur préfectoral de la jeunesse, sport et culture de Dubréka qui est aussi accusé par certains d’être complice du mis en cause revient sur les faits.
« Dubréka a reçu la candidature de Ibrahima Sory Camara, le chef CECOSE de la maison des jeunes. Le monsieur est venu à mon bureau avec la lettre circulaire du secrétaire général du ministère de la jeunesse qui stipulait qu’il fallait avoir moins de 35 ans, il fallait avoir un Bac+3 au minimum, appartenir à une organisation faîtière… Il dit qu’il remplissait toutes ces conditions. On a transmis ses dossiers à l’inspection de Kindia, qui nous a demandé de partir participer au concours. Maintenant pendant que le concours se déroulait, son challenger a appelé ses différents contacts de Dubréka pour prendre des renseignements sur son adversaire pour ses points faibles et ses points forts. Pendant ses enquêtes, les contacts lui ont dit que, Ibrahima Sory Camara que nous connaissons, le chef CECOSE n’a jamais fait l’université. C’est ainsi lors de la finale, son challenger a porté plainte contre lui au niveau de l’inspection sur la non authenticité de son diplôme. C’est en ce moment je suis revenu vers le candidat ( Ibrahima Sory), il m’a avoué la vérité. Il m’a montré un document, un certificat de formation pendant 2 à 3 jours qu’il a toujours utilisé quand on lui a demandé son diplôme. Donc il a voulu marchander, négocier mais ça n’a pas marché. Dans le souci de lui éviter la honte à Kindia, j’ai autorisé qu’il s’absente, qu’il rentre à Dubréka », a relaté le DPJ de la préfecture de Dubréka.
Le candidat recalé pour le CNT accuse le DPJ de la préfecture de Dubréka de l’avoir arnaqué en lui retirant plus de 50 millions pour ce concours. Des allégations que rejette l’accusé.
« Moi entant que son DPJ, je me mettrais au service de l’inspecteur, du gouvernorat pour rectifier le tir, éviter à ce qu’il ne fasse pas la prison, mais à notre forte surprise, le candidat ayant honte de rentrer à Dubréka, parce qu’il avait déjà publié sur les réseaux sociaux qu’il avait gagné, il est rentré à Dubréka pour enfler la rumeur, dire qu’il a gagné, il a été triché, tout en cachant la vérité. Moi j’ai été victime de diffamation de caractère, il a raconté du n’importe quoi sur moi », déplore le DPJ.
Plusieurs témoignages dénoncent également le manque de transparence dans le choix du candidat de Dubréka. Une source nous a révélé que ce choix a été fait dans un cadre fermé et obscur.
Le DPJ de la préfecture de Dubréka qui se déclare victime de diffamation et le candidat qui se sent arnaqué affirment tous avoir porté plainte, l’un contre contre l’autre.
Un webinar s’est tenu le vendredi 12 juin 2020 sur la restitution de l’étude sur la mortalité des entreprises en Guinée, initié par l’agence de promotion des investissements privés (APIP -Guinée) autour du thème : « survie des entreprises: quelle stratégie à adopter ? »
Un premier du genre, cette réunion virtuelle a connu un éclat réel et symbolique à la suite des débats des panelistes au parcours singulier remarquable entre autres, le Directeur général de l’APIP monsieur Namory Camara, son ministre de tutelle, celui des investissements privés et des PPP monsieur Gabriel Curtis, l’ex ministre de l’économie et des finances madame Maladho Kaba, madame Hawa Diallo secrétaire général du ministère des investissements, Monsieur le Directeur général de la Bicigui Dénis Rubrice, monsieur Éloi Kouadio représentant du PNUD en Guinée…. et plusieurs autres figures politiques ou entreprenantes d’ici et d’ailleurs. La présente analyse s’efforcera à la fois de faire une restitution fidèle du webinar tout en insistant sur certains points.
Quelles leçons en tirer?
Ce webinar qui a duré exactement 3 heures, s’articule autour de deux axes principaux ; l’un portant sur la restitution de l’étude effectuée (|) et l’autre sur la discussion fructueuse des panelistes et les recommandations (||).
(|)Sur la présentation de l’étude de mortalité des entreprises en Guinée :
Le contexte s’inscrivant dans la ligne de conduite de l’APIP, à la suite du constat d’augmentation remarquable des entreprises dans le processus de formalisation. Sur une échelle de 5 ans, la pyramide de création des sociétés a largement augmenté, allant d’un peu plus de 3000 entreprises enregistrées en 2014, en 2018 l’APIP a enregistré plus de 8570 nouvelles entreprises créées contre plus de 10.000 entreprises créées en 2019. Ce qui est rassurant au regard du progrès considérable dans le processus d’incitation vers le secteur formel, rôle au-devant duquel se trouve cette agence. Les statistiques démontrent que 70% des entreprises sont créées sous la forme individuelle en Guinée contre 27% sous la forme SARL ou SARLU et seulement 3% sous les autres formes. Ce qui explique l’explosion des PME en Guinée. Le débat s’est vu désormais orienté vers la survie de ces entreprises. Malheureusement, la Guinée n’a pas échappé au dénominateur commun des entreprises des États d’à côté, sur un taux de mortalité variant entre 80 à 95 % selon le secteur d’activité au Sénégal, la Guinée enregistre un taux de mortalité de 75% des entreprises ayant fait objet d’étude globalement dans tous les secteurs, ce qui sans doute fait croire à une survie de 25 % des entreprises créées. L’horizon temporaire de la mortalité n’étant pas déterminé ( perspective à tenir compte prochainement); il s’est révélé que si bien que la statistique est Guinéenne, le problème n’est pas seulement Africain mais mondiale ; l’un des panelistes accordait un taux de mortalité des entreprises en France en hauteur de 17% et jusqu’à 37% pour les PME en forme d’entreprise classique pour les trois premières années de leurs exercices.(fiable via internet)
L’étude démontre que le critère de diplôme n’est pas véritablement une garantie de survie des entreprises, un taux plus élevé des entreprises créées par des diplômés meurent alors qu’à plus faible taux pour celles créées par des jeunes n’ayant pas forcément fait des grandes études: c’est donc plus une question de culture entrepreneuriale que de diplôme. Par contre, celles qui sont dirigées par les propres associés (propriétaires) ont un taux plus élevé de survie que celles qui sont confiées à d’autre dans la direction : ce qui pose la problématique de la gouvernance des entreprises. Ensuite, celles qui sont dirigées par une équipe ont plus de chance de survie que celles dirigées par un seul; chose inattendue certes mais pourtant vraie, les entreprises pluripersonnelles ont plus de chance de survie que celles unipersonnelles (concret). La même étude démontre une participation entrepreneuriale à faible taux de 11% des femmes en Guinée comparativement à la France où le pourcentage entrepreneurial féminin est de 29% globalement dans toutes les créations d’entreprise. Cependant, la tendance s’inverse en fonction des secteurs et les femmes sont en tête dans les domaines de la santé, de la formation et de l’action sociale (avec une moyenne de 62% des entreprises créées en France); probablement une raison de mortalité élevée des entreprises d’où l’ultime nécessité d’encourager davantage l’entreprenariat féminin.
Sur ces éléments concrets, l’étude s’est organisée sur des facteurs à la fois endogènes et exogènes de mortalité des entreprises.
Au cœur des débats dans la phase de discussion, unanimement, les panelistes de taille ont soutenu une panoplie de causes avant d’envisager des pistes non pas d’endiguer complètement les problèmes mais de réduire sur un plan à moins et long terme considérablement la mortalité des entreprises.
(||)Sur les causes de mortalité élevée des entreprises en Guinée :
Un problème structurel:
Structurellement, il faut des réelles modifications. A la base, se pose un problème d’approche ; la question ne doit pas uniquement concerner la formalisation des entreprises. C’est une étape primordiale mais pas la seule, les mécanismes structurels établis font peur aux entrepreneurs qui croient uniquement à la priorité de traçabilité des entreprises dans le but d’imposition fiscale, il faut l’orienter sur la gouvernance des entreprises notamment songer à encourager le Leadership féminin surtout sur la prééminence de la capacité managériales dont elles disposent qui pourrait sans doute booster la survie des entreprises; le redéploiement des activités dans des domaines plus en horizon, tendance, perspective, proactivité ( exemple en période de Covid , œuvrer désormais dans la production des gels de lavage de main alors qu’avant on faisait juste la savonnerie)
La lourdeur fiscale:
La nécessité de faire un plaidoyer sur l’allègement fiscal des entreprises lors de leurs premières années d’activités (récemment j’apprenais à une conférence du projet Congé fiscal: mécanisme de différemment de l’impôt dans le temps), l’effectivité du statut de l’entreprenant à accélérer, mettre en place une fiscalité non punitive (incitative comme le recommande l’OHADA) avec une dose de fiscalité légère à différer s’il le faut aux années de croissance.
La difficulté d’obtention des marchés sur les premières années:
Une réelle problématique en Guinée, elle est dû principalement au *monopole* déguisé en appel aux marchés publics « simplement formelle » qui rend quasi impossible l’accès au marché par une chaîne de corruption rendue normale par les services en charge. Ce qui rend le marché « non partagé » d’où l’ultime nécessité de briser le monopole et d’assainir le climat des affaires sur des principes d’égalité d’accès et de lutte contre la corruption. Pour s’y faire il faut révolutionner les méthodes de travail en œuvrant pour la digitalisation du service public. Non seulement ça réduirait l’accès aux pots de vin mais favorisera l’accès gratuit des documents y attrayants.
La problématique de financement des entreprises :
L’étude démontre que l’accès au crédit est l’élément stimulateur de la formalisation des entreprises. Pratiquement, la plupart des entreprises créées légalement seraient en quête de financement ou de marché. Malheureusement peu d’entre elles y accèdent encore pire peu arrivent à tenir tête et à rembourser. La méconnaissance des produits financiers disponibles, le taux d’intérêt élevé de crédit, la complexité et la longueur de la procédure de financement (dossiers à fournir) constituent des freins pour leurs financements et donc plus loin de leurs survie
Les délais importants de paiement :
Le non-respect des échéances de paiement est une cause de mortalité accélérée ou prématurée des entreprises. En effet l’OHADA a prévu tout un arsenal allégé de recouvrement des créances, sa mise en œuvre effective pose assez de difficultés prônant parfois des délais supplémentaires alors que la trésorerie de l’entreprise n’est pas encore préparée à y faire face. À lourde conséquence pour l’entreprise vis à vis des partenaires et fournisseurs qui à la fois fait face à des pénalités de retard mais aussi parfois rompt totalement ce lien crucial «d’affaires» avec ceux-ci.
A la suite de ces multitudes difficultés auxquelles font face chaque jour ces milliers de jeunes aspirant évoluer dans leurs secteurs d’activité respectifs, il faut encourager le coaching, le mentorat entre entreprises et/ou entrepreneurs.
Le comité technique de suivi des investissements doit mettre en place une stratégie d’encadrement des entreprises dans la dureté (Le lancement du processus d’informatisation du RCCM en Guinée depuis Février dernier est déjà un bon élan dans ce sens) , penser à la mise en place d’une ligue des entreprises à l’image des J awards, du salon des entrepreneurs…pour booster les plus compétitives et inciter d’autres à la course. Continuer à renforcer le dispositif d’appui à la création des entreprises par la digitalisation ou la proximité par la forte représentativité géographique de l’agence (APIP mobile), l’amélioration de l’offre de financement sur le volet information (publicité) dans des langages financiers accessibles au plus grand nombre notamment par des nouvelles méthodes de placement et de renégociation ou s’il le faut penser à opérationnaliser le fond des PME amélioreront substantiellement et considérablement le taux de survie des entreprises.
Restitution de Abdoul Gadiri BALDE, Greffier; Consultant en droit des affaires.
Bibliographie:
Statut de l’entreprenant, article de Paul Gérard POUGOUE
Site web de l’agence de promotion des investissements privés
Webinar disponible sur YouTube sur la survie des entreprises en Guinée.
Dans le cadre de l’opération d’assainissement du fichier de la fonction publique, envisagée par le CRND, la promotion « Guinée 50 décide de briser le silence. Intégrés à la fonction depuis le 25 août 2007 sur la base d’un concours national organisé en 2005, les fonctionnaires regroupés au sein de cette promotion attirent l’attention des nouvelles autorités sur les véritables magouilles dans l’administration guinéenne. Notamment le recyclage des cadres retraités, la vacance des postes, le copinage et la complicité des DRH.
Face à la presse ce vendredi, Mohamed Fatoumata Keita, président de la promotion « Guinée 50 » , a fait des révélations sur le dysfonctionnement de l’administration guinéenne.
« Il s’agit d’une crise institutionnelle au sein de l’administration publique guinéenne. Nous avons été recrutés sur la base d’un concours national en 2005 pour être pris ici. Le 13 novembre 2005, l’État a organisé un concours de recrutement ouvert à tous les Guinéens. Nous avons été les heureux admis à ce concours et les résultats sont tombés le 25 août 2007. Il a fallu qu’on se regroupe pour aller faire un plaidoyer près du même État pour notre affectation dans les différents services publics et notre prise en charge effective. C’est suite à ce plaidoyer que nous nous sommes constitués en une association de cadres au sein de l’administration publique guinéenne pour pouvoir défendre notre cause qui était la prise en charge effective de tout le monde », rappelle-t-il.
Les membres de la promotion « Guinée 50 » exigent le respect d’un plan de carrière dans la fonction.
« Nous constatons que le plan de carrière n’est pas appliqué, ça c’est mis dans le tiroir. S’il y a un plan de carrière, on ne demande pas à quelqu’un de me mettre à un poste de responsabilité, on va faire en sorte que le plan de carrière soit suivi pour tout le monde », exige-t-il avant de dénoncer le recyclage des retraités.
« Il y’a un second aspect très important, c’est le recyclage des retraités. Quand vous recyclez quelqu’un, vous bloquez un autre à occuper ce poste. Il y’a des postes vacants même dans l’administration, des milliers de postes vacants, mais il n’ y a pas quelqu’un pour nous protéger à occuper ces postes. Parce qu’il faut faire la corruption, le copinage et nous ne sommes pas habitués à ça. Il y’a des cadres véreux à la fonction publique vous payez de l’argent pour proroger votre date de retraite, vous continuez à travailler. On vit de ça depuis des décennies ».
Pour réussir l’opération d’assainissement du fichier de la fonction publique, les regroupés fonctionnaires de la promotion « Guinée 50 » s’engage à apporter sa contribution aux nouvelles autorités. Ils estiment que les DHR sont mouillés dans le système pour cette opération.
Nous reviendrons pour d’autres révélations faite par cette promotion.
La Guinée et la Guinée Bissau s’affrontaient ce vendredi au stade Général Lansana Conté de Nongo à l’occasion de la 5e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022.
Alors que les deux équipes sont déjà éliminées de la course au profit du Maroc qui est déjà qualifié pour les barrages, cette rencontre n’avait pas grand enjeu. Si l’objectif pour le Syli était de gagner son premier match dans ces éliminatoires, les hommes de Kaba Diawara devront encore attendre parcequ’ils ont été accrochés de nouveau par les Djurtus 1-1.
Une autre contre performance du Syli après celles contre le Soudan (aller – retour). La Guinée reste ainsi à la 3e place du groupe I avec 4 points ( 4 nuls, une défaite) et la Guinée Bissau occupe la 2e place avec 5 points.
Si certains politiciens pensent que la morale n’a pas sa place en politique, chez nous la morale est un sacerdoce … Sur ce, le président Cellou ne peut pas prendre part à une réunion d’une coalition de partis politiques sans mandat de son parti et de celui de sa coalition politique. Il s’est forgé ses valeurs depuis qu’il est rentré en politique en prenant la tête de L’UFDG…
C’est le seul leader du paysage politique Guinéen qui a le plus souffert de trahison et de retournements de vestes, mais jamais ces actes n’ont entamé sa détermination en l’amitié et aux relations séculaires entre Guinéens.
C’est pourquoi, il est important de préciser qu’avant son départ pour l’Europe, le président Cellou avait eu un entretien avec Dr Doré qui lui avait suggéré de prendre le leadership de réunification de la classe politique GUINÉENNE. Il avait tout naturellement accepté le principe en attendant son retour de sa tournée Européenne.
En Europe, le président Cellou appellera Mamadou Sylla au téléphone souhaitant lui rendre visite et ce malgré leurs divergences sur le fait qu’il n’ait pas reconnu ce dernier comme chef de file de l’opposition du défunt régime de Alpha assorti de la dernière Constitution tronquée et imposée au peuple de Guinée.
Mamadou Sylla dira au président qu’il est déjà de retour en Guinée. Il lui a ainsi promis de lui rendre visite dès son retour au pays.
Le jour de cette rencontre et en route pour Dixinn, le président Cellou appellera Mamadou Sylla pour dire qu’il arrive bientôt à son domicile….
Arrivé chez Mr Sylla, le président ne sachant pas qu’il y avait là une rencontre d’une coalition de partis politiques s’est bien entendu entretenu en aparté dans un salon avec M Sylla accompagné de M Doré et d’un autre …
C’est quand Mamadou Sylla a convié les autres membres de la coalition à la rencontre qui était pour sa part une visite de courtoisie qu’il a décidé gentiment de prendre congé de M Sylla puisque n’ayant aucun mandat de l’UFDG ni de L’ANAD pour prendre part à cette rencontre. Cette clarification est importante et Mr Sylla peut en témoigner pour sa crédibilité personnelle.
L’opinion doit savoir une chose, l’UFDG et L’ANAD se battent pour une transition apaisée qui aboutira à l’organisation d’élections libres et transparentes. A ce titre, elles sont ouvertes à toutes initiatives allant dans ce sens pourvu que cela se passe dans le respect des règles de bienséance requises .
Pour sa crédibilité et l’intérêt supérieur de la nation, j’en appelle à la classe politique Guinéenne ; “Avançons ensemble sans autres considérations subjectives pour arriver à un ordre constitutionnel normal”.
Fode Oussou Fofana V/P de L’UFDG chargé des affaires juridiques et sociales
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