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Élection Présidentielle 2025 : la caution fixée à 900 millions GNF

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La Direction générale des élections a annoncé, ce mardi 21 octobre 2025, le montant de la caution exigée pour les  candidats à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre prochain. Selon la DGE, Chaque candidat à cette élection doit s’acquitter d’une somme de neuf cents millions de francs guinéens (900 000 000 GNF).

Dans son communiqué, la direction générale des élections annonce que la caution devra être versée au Trésor public au plus tard cinquante (50) jours avant le scrutin.

Par ailleurs, l’institution dirigée par Madame Djenabou Touré precise que les dépenses de la campagne électorale sont désormais plafonnées à quarante milliards de francs guinéens (40 000 000 000 GNF) par candidat.

Ci-dessous, la copie de la décision

Mansaré Soumah Naby Moussa

Conakry :  lancement de la 3e édition du Dialogue pour l’avortement sécurisé en Afrique francophone (DASAF)

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La 3e édition du dialogue pour l’avortement sécurisé en Afrique francophone (DASAF) a été officiellement lancée ce mardi 20 octobre 2025 à Conakry sous le thème « Unifier nos voix et s’engager pour des choix reproductifs en Afrique francophone ». Organisée par le centre ODAS sous le parrainage du ministère de la promotion féminine, de l’Enfance et des personnes vulnérables, cet événement a regroupé près de 400 actrices et acteurs venus de 22 pays d’Afrique francophone et ailleurs dans le monde. 

Cette rencontre sera pour les parties prenantes une occasion de se rassembler, de se ressourcer et de se connecter pour mieux adresser les défis communs liés à la mortalité maternelle, aux droits reproductifs, aux grossesses non intentionnelles et à l’accès aux services de santé reproductive complète.

Selon Kadidiatou SOW, Directrice du Centre ODAS, ce répond à l’exigence que les droits reproductifs des femmes et des filles, en Afrique comme ailleurs, sont un impératif. 

« Ce dialogue répond à une exigence politique, morale et stratégique. Réaffirmer que les droits reproductifs des femmes et des filles en Afrique comme ailleurs sont un impératif. Un droit que nous défendons à l’ODAS avec la plus grande ferveur et que nous portons toutes et tous ensemble en tant que mouvement. Un impératif qui nous engage à agir avec responsabilité, lucidité et sans compromission. Il nous rappelle en ces temps troubles que les progrès acquis ne le sont jamais définitifs et qu’il nous revienne d’être constants, unis et résiliants dans nos efforts » a-t-elle expliqué et de poursuivre « Un impératif qui résonne en définitive avec le thème que nous avons retenu pour cette troisième édition du DASAF. Un thème fort, un appel clair, urgent et volontaire à renforcer notre cohésion dans un contexte où les droits des femmes et des filles, et plus particulièrement les droits reproductifs, continuent d’être remis en cause, parfois frontalement et subtilement, dans nos lois, nos politiques, nos services de santé, et malheureusement aussi dans nos silences». 


Pour la ministre de la promotion féminine, de l’Enfance et des personnes vulnérables, accueillir cet événement permet à la Guinée de partager sa priorité sur le droit de la femme.

« En accueillant le DASAF, nous tenons à partager nos priorités qui correspondent au droit positif et consistent à garantir la santé maternelle, prévenir les grossesses précoces et non désirées, réduire les décès maternels évitables et assurer la protection des droits et de la dignité des femmes et des filles » a mentionné Charlotte Daffé. 

Poursuivant, elle rassure que les réformes engagées par le CNRD transcendent la frontière guinéenne et réaffirme la vision du gouvernement guinéen. «On peut aisément constater que le choix porté sur la Guinée pour abriter la rencontre montre bien, si besoin en est, que les réformes sociales engagées dans le cadre de la Refondation depuis le 5 septembre 2021 résonnent fort au-delà des frontières du pays. Le Gouvernement réaffirme sa vision de construire une société inclusive fondée sur la dignité humaine, la solidarité et l’égalité des chances. Nous admettons qu’aucun développement durable n’est possible sans la pleine participation des femmes car leur rôle dans la transformation économique, sociale et politique est essentiel à la prospérité de nos nations. C’est pourquoi, ces dernières années ont vu se mettre graduellement en place des réformes structurantes dont les plus emblématiques sont : La politique nationale du genre ; la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre ; la criminalisation des mutilations génitales féminines et la politique nationale de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile». 

Il faut noter que cette troisième édition se tient sur trois jours allant du 20 au 23 octobre 2025. 

Mansaré Soumah Naby Moussa

N’Zérékoré : plusieurs commerces détruits dans un incendie au marché de Dorota

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Un grave incendie s’est déclaré dans la matinée de ce mardi 21 octobre 2025 au marché de Dorota, dans la commune urbaine de N’Zérékoré. Selon les premières informations, un court-circuit serait à l’origine du sinistre qui a ravagé plusieurs magasins et boutiques.

Grâce à l’intervention rapide des jeunes et des riverains, le feu a pu être en partie maîtrisé, limitant ainsi les dégâts. Cependant, les pertes matérielles sont considérables et les opérations d’extinction se poursuivent encore sur les lieux.

À noter qu’aucun agent de la protection civile n’était visible sur place au moment où nous mettions cet article en ligne. Paris contre, les forces de police et de gendarmerie étaient bien sur place pour sécuriser les lieux et protéger les citoyens.

Selon nos sources, le service de la protection civile de N’Zérékoré souffre d’un manque criant de matériel, notamment de citernes d’eau et d’équipements de base pour la lutte contre les incendies.

De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano Kalenews.org.

Notation souveraine B+, la Guinée poursuit sa marche ascendante (Par Abdoulaye GUIRASSY, économiste-politologue)

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La notation souveraine d’un pays est une évaluation de sa capacité à rembourser sa dette publique, attribuée par des agences de notation comme Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings qui se partagent l’essentiel du marché mondial. Cette note, généralement représentée par des lettres suivantes :

AAA pour un risque très faible ;
BBB pour une solvabilité moyenne ;
D pour défaut de paiement).
L’évaluation est basée sur des indicateurs économiques, budgétaires et politiques. Une note élevée signale un faible risque pour les investisseurs, tandis qu’une note basse indique un risque plus élevé et peut entraîner des taux d’intérêt plus élevés pour les emprunts du pays. Chaque agence possède son système de notation, avec des échelons intermédiaires, les notes peuvent être ainsi accompagnées d’un « + » ou « – » ou encore d’un « 1 » ou « 2 ».

En d’autres termes, le rôle des agences de notation est de mesurer le risque de non-remboursement des dettes que présente l’emprunteur. Pour cela, elles construisent des scénarios financiers prévisionnels et évaluent la probabilité que chacun de ces scénarios se réalise à partir de l’examen de la structure future des coûts et des revenus de l’emprunteur. L’analyse du risque est ainsi déléguée à moindre coût à quelques acteurs spécialisés dans cette activité.

Depuis quelques années, le cadre macroéconomique de la Guinée a connu une embellie substantielle et remarquable dont le point d’orgue est le lancement du méga projet minier Simandou. Ces performances économiques viennent d’être reconnues par la très crédible agence de notation américaine Standard & Poor’s qui a attribué à notre pays, une notation inaugurale « B+ avec perspective stable », gage d’une solvabilité moyenne pour notre pays alors qu’une masse critique des pays d’Afrique subsaharien affichent une note allant de « C » (risque important d’insolvabilité), à « D » (situation de cessation de paiement).

Cette notation qui ne souffre d’aucune forme de complaisance, est le reflet de la solidité des fondamentaux de notre économie et des perspectives de croissance fortes favorisées par le projet intégré mine et infrastructure Simandou, elle dénote en outre un signal positif de la conjoncture économique nationale aux enjeux économiques incommensurables. Les dividendes à tirer de cette appréciation positive peuvent être multifactoriels et multiformes.

Les avantages de la note B+ pour la Guinée

Avec cette notation de solvabilité moyenne, la Guinée verra ses coûts d’emprunt largement amenuisés au sein des marchés financiers internationaux ainsi qu’au niveau des autres bailleurs bi et multilatéraux avec bien entendu des marges plus réduites. Une meilleure notation de crédit révèle aux yeux des créanciers et autres investisseurs, une situation où le risque de défaut de paiement est à niveau plus faible. Toute chose qui fera baisser substantiellement la prime de rendement (écart par rapport au taux sans risque).

Avec ces atouts, il sera dorénavant loisible pour notre pays, la République de Guinée d’emprunter sur les marchés financiers internationaux avec des taux d’intérêt relativement bas, réduisant de facto le fardeau du service de la dette.
Confiance des investisseurs
La notation B+ permettra à la Guinée d’améliorer son accès aux marchés internationaux à travers le capital de confiance que la présente note engendre au niveau des investisseurs dans la mesure où, certains investisseurs institutionnels ont des mandats limitant leur exposition aux crédits les moins bien notés (forte aversion aux risques). Une meilleure note pourrait par voie de conséquence élargir la base des investisseurs potentiels, ce qui constituerait un appel d’air aux investisseurs étrangers (fonds souverains, fonds communs, fonds d’obligations souveraines), facteur générateur de plus d’investissements dans la dette ou dans les projets de développement de la Guinée.

Signal positif, crédibilité garantie, ancrage des politiques publiques et Effets d’entraînement pour le secteur privé
Une amélioration ou une notation solide est une validation externe des réformes politiques, de la discipline budgétaire ainsi que la gouvernance. Le gouvernement de la Guinée pourrait renforcer les réformes (ex : gestion de la dette, transparence budgétaire, lutte contre la corruption) en utilisant la notation comme un « sceau de confiance ».
Lorsque le risque souverain diminue, les entreprises nationales en bénéficient à travers la baisse des primes de risque pays, coûts d’emprunt moindres, meilleures lignes de crédit auprès des prêteurs étrangers. Les banques et entreprises guinéennes pourraient avoir un meilleur accès au crédit international ou à des financements moins coûteux. Certaines études montrent clairement qu’une amélioration de la note souveraine réduit le risque des entreprises.
Développement du secteur financier / approfondissement des marchés de capitaux
Un émetteur souverain crédible aide à établir des courbes de rendement de référence, attire les souscripteurs et favorise le développement des marchés financiers domestiques.
Avec cette note, la Guinée pourrait renforcer son marché obligataire intérieur, avec plus de liquidité et des instruments financiers plus sophistiqués.


Effets macroéconomiques / soutien à la croissance


La notation B+, est un levier permettant à notre pays de bénéficier des charges d’intérêts plus faibles, ce qui libère l’espace budgétaire pour plus d’investissement dans les infrastructures et dans les programmes sociaux, ce climat de confiance accru est également susceptible d’attirer les Investissements Directs Etrangers (IDE) et des investissements de portefeuille. À terme, cette notation de qualité pourrait donc contribuer (indirectement) à la croissance et à la stabilité économiques de notre pays.

Une étude récente a montré que lorsqu’un pays en développement obtient pour la première fois une notation souveraine comme c’est le cas de la Guinée, cela a un effet positif significatif sur le développement de son système financier domestique (profondeur bancaire, intermédiation financière accrue), en contrôlant mieux la sélection adverse ou les biais de sélection.
Cela pourrait s’avérer comme un effet catalyseur du développement des marchés de capitaux domestiques. En outre, une amélioration de la note souveraine réduit le risque des entreprises nationales, probablement grâce à la stabilité macroéconomique et une baisse des primes de risque pays.
A l’échelle macroéconomique, la note B+ avec ses différents leviers (réduction du service de la dette, l’afflux de portefeuille et l’IDE supplémentaires) favoriserait un bénéfice macro-économique direct et indirect de l’ordre de 100 à 250 millions USD par an selon nos recherches, bien entendu avec l’hypothèse que le PIB de notre pays serait autour de 20 milliards de dollars.
Pour approfondir la réflexion et à titre d’illustration, notons qu’avec une notation souveraine B- le taux d’intérêt généralement appliqué serait de 11% en termes de rendement moyen, en revanche, avec cette notation inaugurale B+ que Standard and Poor a attribué à notre pays, le rendement moyen pourrait être réévalué autour 9% au lieu de 11%, soit une différence empirique d’environ 200 points de base. Toute chose qui favoriserait des économies d’intérêt notables.
Pour faciliter la compréhension des avantages inhérents à cette notation, posons un cas pratique, si par exemple la Guinée était amenée à refinancer 1,75 milliard USD à 9 % au lieu de 11 % grâce à la notation B+, l’économie annuelle réalisée pourrait être de : 2 % × 1,75 milliard = 35 millions USD par an, soit environ 350 millions USD sur 10 ans (hors actualisation). Ce qui constituerait une plus-value énorme pour notre économie avec un afflux potentiels de capitaux.
D’ailleurs les recherches du Fonds Monétaires Internationales (FMI) montrent clairement qu’une amélioration d’un cran de la notation souveraine dans la catégorie spéculative (B+) comme c’est le cas actuel de notre pays, est susceptible d’entraîner :
des flux de portefeuille étrangers supplémentaires allant de à 0,2 à 0,5 % du PIB,
et une hausse des Investissements Directs Etrangers (IDE) de 0,1 à 0,3 % du PIB.
Dans le même ordre d’idées, si nous partons du postulat selon lequel le PIB actuel de la Guinée se situerait autour de 20 milliards USD, cette notation souveraine pourrait alors drainer vers notre pays un afflux des Investissements Directs Etrangers (IDE) de l’ordre de 60 à 160 millions USD à court terme, selon nos estimations fondées sur un benchmarking des économies similaires.
Outre ces avantages quantitatifs, cette note a également des avantages qualitatifs au nombre desquels nous pouvons citer :
Crédibilité et perception accrues entrainant la baisse des primes de risque ;
Accès privilégié aux financements multilatéraux et hybrides ;
Conditions plus favorables pour les Partenariats Publics Privés (PPP) et les prêts concessionnels ;
Plus grande flexibilité des politiques budgétaires et monétaires, grâce à des réserves et flux de capitaux renforcés.
A la lumière de ce qui précède, il apparait évident que notre pays poursuit sa marche ascendante vers l’émergence, cette notation souveraine B+ est un tremplin important qui ouvrira à la Guinée les portes de la finance internationale, améliorera la perception du risque-pays et servira de catalyseur pour une gestion économique plus rigoureuse.
La mise en œuvre du projet séculaire simandou que le CNRD a réussi avec brio, doit être un levier essentiel que nous devons collectivement actionner pour promouvoir une diversification réussie de notre économie. A ce titre, la création future d’un fonds souverain pour assurer la gestion transparente des revenus issus du méga projet est une vision stratégique salvatrice.

Abdoulaye Guirassy, économiste-politologue
Directeur des Etudes Economiques à l’AGAC
Chargé de cours d’économie monétaire et membre correspondant de l’Académie des Sciences de Guinée (ASG)
guirassy_abdoulaye@yahoo.fr
610 05 55 55

Conflit entre agriculteurs et éleveurs à Lola : un bouvier tué, plusieurs bœufs abattus à Gbèmbè

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La tension entre éleveurs et agriculteurs ne faiblit pas dans la préfecture de Lola notamment dans les localités de Kamabèrèma, Guéasso et Gbèmbè. Un nouvel épisode a coûté la vie à un bouvier dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 octobre 2025 à Gbèmbè et plusieurs bœufs ont également été abattus .

Selon les informations recueillies par Kalenews.org, l’attaque serait survenue après le passage d’un groupe d’individus venus de Kamabèrèma. Ces derniers réclamaient la libération d’un présumé voleur de bétail détenu depuis plusieurs jours à Guéasso.

Contacté par notre rédaction, Mamadi Bamba, chargé de la gestion des conflits entre éleveurs et agriculteurs, apporte des précisions :

« Certaines personnes sont venues de Kamabèrèma pour exiger la libération d’un voleur de bétail détenu à Guéasso. Après avoir échangé avec le patriarche de la localité sans succès, elles sont reparties vers Gbèmbè où elles se sont attaquées aux troupeaux. Un bouvier a été tué dans l’attaque » a-t-il expliqué. 

Cette flambée de violence s’inscrit dans un climat de tension persistante entre les éleveurs et d’agriculteurs, sur fond de litiges fonciers et de destruction de cultures par le bétail. Face à la gravité de la situation, le ministre de l’Élevage, Félix Lamah, séjourne depuis plusieurs jours dans la région administrative de N’Zérékoré. D’après nos sources, sa mission vise à rencontrer les différentes parties prenantes afin de tenter une médiation et trouver des pistes de sortie durable à ce conflit qui menace la stabilité sociale dans plusieurs localités au sud de la Guinée. 

Nous  y reviendrons dans nos  prochaines publications.

Gilbert Yoma Neyo Tinguiano,depuis N’Zérékoré Kalenews.org

Coupe CAF/LDC : Horoya AC et Hafia FC accrochés 

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Les représentants guinéens dans les compétitions interclubs de la CAF étaient au programme ce dimanche pour les matchs aller du deuxième tour préliminaire de ces compétitions. 

En ligue des champions, le Horoya AC a été tenu en échec par les marocains de FAR de Rabat (1-1). Lansana Sylla avait ouvert le score pour le club de Matam à la 22e minute avant que Khabba n’égalise pour les visiteurs à la 62e minute. Le match retour est prévu le samedi prochain à Rabat. 

Même score entre le Hafia FC et le CR Belouizdad (1-1) au stade Lat Dior de Thiès, au Sénégal où le Babata recevait le match. Après un score de zéro but partout en première période, le Hafia a ouvert le score au retour des vestiaires avant de se faire rejoindre. 

Les deux clubs guinéens devront sortir le grand jeu le week-end prochain pour chercher une qualification dans les phases de poules. 

Yagouba Diallo

Lola : Les éleveurs réclament la démission du ministre de l’Élevage Félix Lamah

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La tension monte dans la localité de Kama, une sous-préfecture relevant de la  préfecture de Lola, où un conflit entre éleveurs et agriculteurs semble avoir franchi un nouveau cap. Les éleveurs, qui se disent victimes d’attaques répétées contre leur bétail, dénoncent l’inaction des autorités locales et exigent la démission du ministre de l’Élevage, Félix Lamah.

Selon Mamadi Bamba, chargé des conflits entre éleveurs et agriculteurs dans la région, plusieurs têtes de bétail auraient été abattues ces derniers jours par des agriculteurs, sans que les autorités ne réagissent. 

« Les agriculteurs tuent nos animaux sous les yeux impuissants des autorités locales. Le ministre Félix Lamah, qui était censé venir résoudre ce problème a préféré se rendre dans une autre localité » a-t-il expliqué

Les éleveurs affirment avoir perdu toute confiance aux autorités administratives et dénoncent une absence totale de mesures concrètes pour protéger leur cheptel. 

 « Depuis mardi, toutes les issues de Kama sont bloquées. Les agriculteurs continuent d’abattre nos bœufs sans aucune intervention. Nous avons alerté le préfet, le gouverneur, mais rien n’a été fait » déplore Mamadi Bamba et de poursuivre « Lorsqu’il (le ministre) est enfin venu, au lieu d’apporter des solutions, il nous a demandé d’accepter les pertes. Cela montre clairement qu’il cautionne ce qui se passe ici ».

Au-delà du simple affrontement entre éleveurs et agriculteurs, Mamadi Bamba évoque une dérive plus inquiétante.

« Ce n’est plus un simple conflit foncier. Il y a une dimension d’ethnocentrisme. Certains ressortissants de la localité incitent leurs proches à attaquer nos troupeaux. » à t’il déploré. 

Face à cette situation, les éleveurs en appellent à l’intervention du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya. « Nous demandons au président de nous venir en aide. Nous sommes complètement abandonnés. Le ministre nous a tourné le dos. Même après le passage du général d’armée Abdoulaye Keïta, qui avait pourtant demandé que des dispositions soient prises, les violences ont repris ».

Alors que la situation reste tendue à Kama, les éleveurs exigent des actions concrètes et immédiates. Leur principale revendication reste la démission du ministre de l’Élevage, qu’ils jugent incapable de gérer cette crise qui perdure depuis plusieurs années.

Gilbert Yoma Neyo TinguianoDepuis N’Zérékoré, pour Kalenews.org

Candidature du Général Mamadi Doumbouya : Ibrahima Lincoln Sylla lance un message au peuple SOGUÉ NÈNÈ

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« Nous sommes au dernier virage de notre conviction pour le renouveau de notre pays. Celui de la candidature et de la victoire du Général-Président Mamadi DOUMBOUYA à léchéance présidentielle du 28 décembre 2025.


Peuple « SOGUÉ NÈNÈ », je vous exhorte à l’engagement comme vous l’avez été au début et toujours car n’oubliez jamais notre slogan qui nous interpelle à aller jusqu’au bout

Nous allons parachever l’cuvre que nous avons commencé, c’est-à-dire la candidature et la victoire du Général d’Armée Mamadi DOUMBOUYA à l’élection présidentielle du dimanche 28 décembre 2025″.

Ibrahima SYLLA (LINCOLN) Président-Fondateur du MOUVEMENT « SOGUÉ NÈNÈ »

Siguiri : Manifestation de rue suite à la pénurie du carburant 

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Ce Samedi 18 octobre 2025, plusieurs jeunes sont descendus dans les rues de la commune urbaine de Siguiri pour protester contre l’interdiction des bidons dans les stations de carburant. De nombreux blessés sont enregistrés ainsi que des interpellations. 

Selon nos informations, tout est parti de la décision prise par les autorités locales interdisant l’usage des bidons dans les stations. Les populations ayant pris mal cette décision, ont battu le pavé pour montrer leur désarroi en bloquant la circulation et paralysant les activités. Joint par notre rédaction, un journaliste local nous a fait savoir que ce sont les gendarmes qui sont allés dans une station pour violenter les gens provoquant ainsi le mécontentement des élèves d’une école. “ Les élèves sont descendus dans les rues pour manifester contre des gendarmes dans une station service près du groupe scolaire ODC à teleladji sur la route de Bouré où les agents des forces de l’ordre ont jeté du gaz lacrymogène dans l’enceinte de la dite école” a précisé Ibrahima Anelka Dramé.

Pour l’heure, le calme est revenu et la ville reste militarisée.

Nous y reviendrons

Lamine Toutè Kaba

Musique : Habib Fatako annonce une double dédicace de son album « YANGAYLAN »

L’artiste de la musique pastorale guinéenne Habib Fatako a annoncé, ce vendredi 17 octobre, la tenue d’une double dédicace pour son nouvel album intitulé « YANGAYLAN ». L’information a été donnée à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Conakry, au cours de laquelle le chanteur a dévoilé les grandes lignes de ces deux événements musicaux prévus respectivement les 24 et 25 décembre 2025, dans un réceptif hôtelier  et au stade Petit Sory de Nongo.

S’exprimant sur le contenu de son œuvre, l’artiste a indiqué « C’est un morceau d’amour qui parle de l’amour. C’est-à-dire, si tu aimes une personne, il faut essayer de faire des efforts pour la personne ». 

De son côté, Ousmane Conté (OC), PDG de Guinée couverte, structure organisatrice de l’événement a justifié le choix des dates en ces termes  « On a choisi ce moment parce que le mois de décembre, notamment les 24 et 25, correspond à la fête de Noël. C’est une fête célébrée partout dans le monde, et nous voulons profiter de ces jours fériés pour permettre à l’artiste de donner le meilleur de lui-même », a-t-il précisé. 

Poursuivant, le patron de Guinée Découverte explique le plan du le projet. « Le concert VIP se tiendra à l’hôtel Noom. Ce sera un dîner-gala inédit, du jamais vu pour la musique pastorale, qui n’a pas l’habitude de se produire dans les grands hôtels. Nous avons voulu marquer le coup pour cette dédicace spéciale »

Pour permettre au public d’y participer, un concert grand public est également prévu le 25 décembre au stade Petit Sory de Nongo, à partir de 14 heures.

« Tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir un ticket VIP. C’est pourquoi nous avons pensé à une deuxième date accessible à tous », a mentionné Ousmane OC.

Côté logistique, des dispositifs sécuritaires sont déjà prévus, notamment pour le concert du 25 décembre. « En termes de sécurité, nous avons adressé des courriers aux autorités compétentes. La gendarmerie, la Croix-Rouge et les services concernés sont informés. Nous mettons tout en œuvre pour éviter les erreurs du passé », a rassuré Ousmane Conté. 

À signaler que la vente officielle des tickets débutera le 1er novembre 2025, pour permettre aux fans de réserver leurs places à temps.

Mansaré Soumah Naby Moussa